Le taux de pauvreté a augmenté ! Une ville sans boussole !
Selon l'Insee, le taux de pauvreté en France a légèrement augmenté en 2015. De 14,1 % de la population en 2014, il est passé à 14,3 %. Cette hausse « proviendrait principalement de l'augmentation du nombre de chômeurs vivant en dessous du seuil de pauvreté, elle-même liée à celle du nombre de chômeurs de longue ou très longue durée », précise l'Insee.
Ce chiffre reflète à lui seul, l’échec du gouvernement Hollande-Valls, de sa majorité et des élus locaux qui ont soutenus cette politique.
Petit-Couronne a pris de plein fouet la casse industrielle de l’industrie en France avec la liquidation de la raffinerie Pétroplus. Alors que des investisseurs potentiels existent, l’état, soutenu par les élus locaux : du député au Maire, en passant par les présidents de région, du département, de la Métropole (tous socialistes à l’époque), tous ont soutenu cette casse industrielle. La France, notre agglomération et notre ville aujourd’hui, en paye le prix : un taux de chômage de 50% supérieur à la moyenne nationale, des centaines de mètres carrés de cases commerciales vides, des commerces en grande difficulté, des services aux personnes –particulièrement des plus fragiles- qui se réduisent, des services et équipements qui reculent et disparaissent...
Voici quelques infos "en vrac" :
Etat d’alerte sur la santé à Petit-Couronne ! Il ne restera que 3 médecins en exercice dans quelques mois au lieu de 8 il y a 10 ans. Le dentiste Glacet part en retraite et n’a pas de repreneur.
Logement : le Maire continue de brader l’essentiel du patrimoine foncier communal, y compris dans des secteurs où des requalifications urbaines mériteraient une étude d’ensemble. Il avait annoncé que ces ventes permettraient des réhabilitations, certaines ont été faites, d’autres (immeubles Normandie et Bretagne) attentent toujours. Il serait semble-t-il projeté de les démolir ? Il cède à l’euro symbolique le terrain et l’immeuble de la Sente Pommeret à Quevilly Habitat, pour y reconstruire 10 pavillons en location accession. Là aussi sans plan d’avenir pour le quartier.
Gros travaux d’entretien : les reculs se confirment sur les tennis couverts et l’école Flaubert avec des étalements jusqu’en 2018. Pour l’Archipel, le Maire espère que la métropole interviendra en prenant la compétence. Il rejoint là ce que nous réclamons.
Service public : réduction à nouveau des horaires d’ouverture de la mairie, de la bibliothèque. Réduction des vacations de bus pour les écoles. A la rentrée 2017, il n’y aura plus d’animateur pour accompagner les enfants vers les activités sportives, aux associations de le faire !
Des décisions sans débat en conseil municipal : ne pensez pas que toutes ces décisions font l’objet de débat en conseil municipal. Loin de là ! Nous les apprenons ou les constatons une fois leurs mises en place. De plus, la plupart des décisions importantes concernant l’urbanisme, le logement, la voirie, les équipements dépendent à présent de la Métropole où le fonctionnement démocratique laisse à désirer. Pour exemple, sur 40 membres en commission, seulement 4 à 6 sont présents la plupart du temps et aucun document préalablement n’est envoyé. Là aussi, la reforme territoriale de ce gouvernement avec la création des métropoles a porté un coup fatal à la démocratie de proximité. A Petit-Couronne, sur 29 élus municipaux, ils n’étaient que 18 présents au dernier conseil. Pour notre part, nous avons boycotté la réunion, car nous n’approuvons pas l’absence de débat démocratique.
Le citoyen aura le pouvoir de sanctionner cette politique à l’occasion des élections présidentielles et législatives qui se suivront en mai et juin prochains. N’oubliez pas de vous inscrire pour voter ! Avant le 31 Décembre de cette année.