Le 5 décembre nous serons là pour nos retraites, la santé, le pouvoir d'achat, la démocratie et pas la répression
Allons-nous vers une tension sociale de grande ampleur, à partir du 5 décembre prochain ?
Un jeune étudiant qui s’immole pour attirer l’attention sur sa précarité, une répression toujours plus forte à chaque manifestation, un pouvoir d’achat en berne pour le plus grand nombre d’entre nous, des inégalités toujours plus fortes, une délinquance grandissante, un chômage en baisse trompe l’œil avec des radiations en nombre et des emplois précaires en majorité, d’énormes problèmes dans le secteur de la santé, des transports et des services publics. Des craintes environnementales et sanitaires qui inquiètent et un gouvernement qui impose une ligne politique néo libérale, aujourd’hui très contestée dans le monde.
Oui, tout cela peut conduire à un réveil brutal du peuple !
Aujourd’hui, aucun parti politique, n’ouvre une perceptive qui donne une vision d’avenir, un projet de société solidaire et humaniste.
Là est bien tout le danger présent qui menace la société dans le monde entier. Ce qui faisait sens dans le passé, -une constitution qui donnait sa place à la commune, au département, à la région, à l’état, au corps social (syndicats, associations) à la proximité et au contact humain- a été démantelé, ignoré, au profit d’une gestion technocratique et autoritaire, au profit d’une mondialisation, dirigée par des grands groupes financiers.
Ce constat national n’épargne pas les communes et la nôtre en particulier.
La gestion des moyens financiers essentiels aux communes, relève aujourd’hui de la métropole et de l’état. Ceci laisse au conseil municipal, la seule possibilité d’augmenter l’impôt foncier et le coût des services. Dans ce domaine la majorité a, une nouvelle fois, augmenté les frais de concession au cimetière de plus de 17%. En fait depuis 12 ans, la majorité actuelle a augmenté l’impôt foncier communal et départemental de près de 50%, une hausse moyenne de 4% par an, plus du double de l’inflation des prix.
Pour payer des investissements discutables et coûteux, qui font perdre de l’attractivité à la commune, à ces commerces et aussi une perte de plusieurs centaines d’habitants, le Maire et sa majorité ont bradé bien souvent le patrimoine acquit par le passé. Ce patrimoine générait pourtant des recettes courantes. Entre 2013 et 2018, les recettes des services ont baissé de 250 000 euros par an et cela malgré une hausse des tarifs de + de 10%.
Situation plus que compromise pour l’avenir qui entrainera une baisse des services, une hausse des tarifs ou une hausse des impôts.