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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 00:30

 

La CREA (Rouen, Elbeuf, Austreberthe), notre groupe n’a pas participé au vote, lors du conseil municipal du 23 octobre.

La réforme des collectivités locales engagée par le gouvernement, prévoit le passage en métropole pour les communautés de plus de 450000 habitants. Cela signifie la fin des communes. Attendre quelques semaines le débat et vote de la loi, nous semblait être le bon sens démocratique, pourquoi cette précipitation ?

En représentant 1/3 des habitants du département, la CREA donne de l’eau au moulin de ceux qui veulent transformer les territoires en métropole, instituer un conseiller territorial unique pour le département et la région.

Quand le président de l’agglo conteste cette réforme des territoires et réclame un référendum sur une éventuelle fusion Basse et Haute Normandie, nous l’approuvons. Mais pourquoi ne pas avoir fait de même pour la CREA ? Nous demandons la consultation des habitants !

 

La CREA quel projet, un manque d’ambition ? 

La pertinence du périmètre retenu et la faiblesse de mutualisation des structures existantes, conduisent à maintenir les mêmes compétences obligatoires que la CAR, à additionner les compétences facultatives qui existent déjà dans les communautés entrantes. Cela ne fait pas un projet 

Notre agglomération vit sous la menace d’un séisme social, les activités industrielles étant les plus fragilisées par les crises que traverse le système économique mondial, la logique Européenne des marchés libres et concurrentiels et la concurrence des pays émergents qui accentuent les risques de fermeture de pans entiers de secteurs d’activités.

Une CREA pour mieux vivre ensemble. Devrait être l’occasion d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire en relevant les défis suivants:
- Favoriser la création d’emplois pérennes et de qualité pour tous.
- Maitriser, par un service public, l’accès à des logements sains et à loyer modéré sur l’agglomération.
- Garantir une mobilité rapide et gratuite.
- Offrir un cadre de vie, de qualité, dans un environnement préservé.

- Mettre en commun et mutualiser les services et équipements.

Elle pourrait engager des actions fédératrices porteuses d’identités solidaires:

1.        Diminuer les émissions de CO2, en augmentant les déplacements par voies fluviale, ferroviaire et les transports en commun gratuits en les développant.

2.        Créer un pôle de gestion pour aider les petites sociétés gérantes de parcs locatifs sociaux à mutualiser les coûts de gestion, développer l’habitat à énergie positive et impulser la réalisation d’opération de logement social où cela fait défaut.

3.        Créer une régie d’achat pour les restaurations scolaires de la CREA, en aidant les territoires agricoles normands à développer l’emploi durable de proximité et non dé localisable et contribuer à la sauvegarde environnementale de notre région. Les communes gardant la maitrise de la gestion de leurs logements et cantines.

 

Nous sommes favorables au renforcement de l’intercommunalité, les motifs principaux du refus de vote sur la CREA sont :

a)       Le refus du Maire de fournir les simulations financières remises par la CAR et le report du vote après l’examen de ces éléments essentiels, pas de chèque en blanc, il en va des impôts des Petit Couronnais.

b)       Comment s’appliqueront les compétences ? Le statut de la CREA, nous renvoie à un règlement intérieur qui sera voté après sa création, cela ne donne aucune garantie sur l’avenir des services communaux.

c)       Le peu d’éléments fournis au conseil et les informations reçues par ailleurs laissent apparaitre que les intérêts de Petit Couronne ont étés mal défendus.

Retrouvez nos infos permanentes sur : www.petit-couronne-ensemble.fr.

Pourquoi nous soutenons une liste du Front de Gauche aux élections régionales

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 18:41

Victimes d'accident du travail : l'intervention de Martine BILLARD , Parti de Gauche à l'assemblée nationale.

Chaque loi nouvelle est l'occasion pour la droite et le gouvernement de s'attaquer aux salariés et de dresser les Français les uns contre les autres pour briser les solidarités.

Cette fois ce sont les victimes d'accidents du travail qui sont visées et montrées du doigt comme s'ils étaient des privilégiés. En effet, par un amendement de la majorité, approuvé par le gouvernement, les indemnités perçues par les accidentés du travail seront à présent soumises à l'impôt.

La droite et le gouvernement de Sarkozy nous expliquent qu'il s'agirait d'une question d'équité entre les personnes. Non, les indemnités journalières d'une victime du travail ne peuvent être comparées aux indemnités journalières de maladie ou de maternité.

C'est oublier que dans le cas des accidentés du travail, les personnes sont des victimes touchées lors de leur activité professionnelle. Comment comparer un accident du travail avec un rhume ou une grippe. Ni la nature de l'arrêt ni son origine ne peuvent se confondre.

De plus, l'origine du régime particulier réservé aux accidents du travail a été voté pour compenser une indemnisation réduite des pertes de revenus ainsi que le refus mainte fois réitéré d'indemniser d'autres préjudices comme le préjudice moral ou celui du dommage dans la vie personnelle des personnes.

Il est donc profondément choquant d'aligner ces indemnités sur le droit commun des rémunérations.

Ce n'est pas de l'équité sociale, c'est de l'injustice sociale.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 11:38

Les députés GUE-NGL félicitent la ministre des affaires étrangères du Honduras pour l'accord obtenu

Panamá, 30 Octobre 2009

Ce matin, l'Amérique Latine s'est réveillée avec la bonne nouvelle de l'accord obtenu hier soir entre le Président Zelaya et Micheletti.

Les député-e-s de l'Assemblée birégionale Europe-Amérique Latine (EUROLAT) se sont vu présenter de vive voix par la ministre des affaires étrangères du Honduras, Patricia Rodas, les détails de cet accord dans le cadre de la réunion qui se tient au Panamá.

Il faut rappeler que sa présence a été permise par le vote impulsé par le groupe GUE-NGL au sein de la composante européenne d'EUROLAT afin qu'elle soit invitée à cette réunion, et ce contre la volonté de la droite européenne et d'une partie des libéraux.

Les eurodéputés GUE-NGL Willy Meyer, Ilda Figueiredo et Jean Luc Mélenchon ont tenu à féliciter le peuple hondurien, et le Président Zelaya, et ils ont profité de cette occasion pour réaffirmer leur solidarité avec le peuple hondurien, à travers le Front de Résistance  pour la défense de la démocratie au Honduras.

La signature de cet accord en vue de la restitution du pouvoir à José Manuel Zelaya Rosales est le triomphe de la pression populaire, du Front de Résistance et de la dignité du Président Zelaya et de son peuple, qui se sont unis pour exiger, dès les premiers moments du coup d'État, la restitution de pouvoir au président constitutionnel.

La ministre Patricia Rodas a voulu remercier les eurodéputés pour «la pression et la solidarité internationale, qui ont contribué à la défaite du putschiste Micheletti».

Elle a souligné que cet accord reprend trois des préalables posés dès le coup d'État :  la restitution à Zelaya de la Présidence du Honduras, l'absence d'amnistie pour les putschistes, et le transfert de l'autorité des Forces armées au Tribunal Suprême électoral. Certaines des conditions prévues dans l'accord correspondent à la décision du Parlement du Honduras de rendre le pouvoir à Zelaya et de reconduire son gouvernement.

A l'initiative du groupe GUE-NGL et de la composante latino-américaine de EUROLAT, l'Assemblée a émis aujourd'hui une déclaration signée par ses deux copresidents, condamnant le coup d'État de Roberto Micheletti et saluant l'accord obtenu aujourd'hui.

Les députés GUE-NGL ont réaffirmé leur engagement à participer à la lutte pour la défense de la démocratie au Honduras et à maintenir toute leur solidarité au peuple hondurénien.

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:40

Le gouvernement tente de sortir de sa mauvaise passe, avec l’affaire Frédéric Mitterrand, puis vendredi dernier, le député Jean-François Lamour qui a permis l’adoption d’un amendement visant à taxer les banques, le recul sur la nomination de Jean Sarkozy, les déclaration de Pasqua et Villepin, l’heure est grave et la droite veut reprendre l’offensive, à quelques mois des régionales. C’est sur le terrain de l’ordre et de la sécurité que le tempo est redonné. Alors que la crise économique n’a pas fini de produire ses effets, que les inquiétudes sociales sont fortes en matière de niveau de vie et de sécurisation des parcours professionnels, il s’agit de mettre le paquet sur le registre classique du Sarkozysme, celui qui empiète le terrain du Front National.

Le rideau de fumée sécuritaire

La petite musique de l’autorité se réinstalle, comme un rideau de fumée pour masquer les couacs au sommet. L’opération vise aussi, sans doute, à détourner l’attention d’un fait : le maintien du cap économique, illustré par le budget 2010 qui comporte le paquet fiscal maintenu, la réforme de la taxe professionnelle permettant d’assécher un peu plus les finances locales sans léser les entreprises, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ou encore la fiscalité écologique socialement injuste.

En cette période de défaillance capitaliste, la délinquance financière n’est pas le cœur de cible – elle peut dormir tranquille.

Pour animer plus encore la diversion, le ministre Besson vient de proposer un débat sur l’identité nationale. Nous n’avons pas besoin d’un grand colloque théorique pour faire le point sur ce que nous sommes mais de retisser le lien social, de trouver une articulation nouvelle entre individu et collectif, pour que l’appartenance à une communauté, la République française, fasse à nouveau pleinement sens et rime concrètement avec liberté, égalité, solidarité. L’identité nationale c’est aussi et surtout de faire vivre la Laïcité comme garant d’une république sociale.

La laïcité par l’étymologie

Il faut savoir qu’en 1870 le mot « laïcité » était encore un néologisme. Il vient du grec

 

laos qui signifie « peuple » ; il s’agit du peuple indivisible ou de la nation. Ce substantif a donné laïkos, puis laicus en latin. Il s’oppose à klêros, le « bon lot », qui a donné klêrikos, puis clericus

Aussi ce qui s’oppose au mot laïque n’est-il pas « ecclésiastique », ni « religieux », ni « moine », relève Ferdinand Buisson, père de l’école laïque, mais « clerc ». Or, comme l’écrit le même Buisson dans le .

 

Nouveau dictionnaire de pédagogie (1911), « l’esprit clérical, c’est la
prétention d’une minorité à dominer la majorité au nom d’une religion. Les laïques, c’est le peuple, c’est la masse non mise à part, c’est tout le monde, les clercs exceptés, et l’esprit laïque, c’est l’ensemble des aspirations du peuple, du laos, c’est l’esprit démocratique et populaire.
» On peut donc, à partir de l’étymologie, donner une définition dynamique

de la laïcité en élargissant même un peu le propos : c’est la lutte permanente contre toute forme de cléricalisme, contre la volonté de groupes quels qu’ils soient de s’accaparer une part du pouvoir qui revient tout entier au peuple, c’est la négation de toute forme d’aristocratie ou d’oligarchie, ce pourquoi la laïcité présuppose un régime démocratique (le pouvoir appartient au peuple) et républicain (la finalité du pouvoir est l’intérêt général), la laïcité, c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Samuël TOMEI

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 17:36

Le site Internet du Premier ministre a publié un document expliquant les conséquences pratiques pour les électeurs de la réforme des collectivités territoriales.
Il explique que cette réforme apportera «plus de simplicité, plus de clarté, plus de transparence démocratique».
Le «premier pilier» de la réforme annoncée, écrit-il, «est la création du conseiller territorial: un seul élu de proximité qui siègerait au département et à la région. Objectif: rapprocher le département et la région.

L'élection des conseillers territoriaux se ferait via un scrutin mixte «majoritaire à un tour dans le cadre du canton pour 80% des sièges à pourvoir, proportionnel sur des listes départementales pour les 20% restants», «afin de permettre la représentation de tous les partis politiques.» Ainsi, «le conseiller territorial aura un ancrage, un territoire: le canton.»
Le Gouvernement fixera par ordonnance le nombre de conseillers territoriaux dans chaque département, hormis ceux de Corse, et d'Outre-mer (où le redécoupage se fera ultérieurement).

«En 2014, il faudra donc renouveler d'un seul coup les assemblées départementales et régionales. Ce qui suppose une réduction de mandats pour les conseillers généraux élus en mars 2011 (trois ans au lieu de six) et des conseillers régionaux élus en mars 2010 (quatre ans au lieu de six).»

A noter que «les cantons feront bientôt l'objet d'un redécoupage électoral pour représenter les Français de façon plus équitable.»
Les Français «pourront désormais élire directement leurs conseillers communautaires (élus des systèmes intercommunaux) en même temps que leurs conseillers municipaux. Pour ce faire, les prétendants à la fonction intercommunale figureront, de façon visible, en tête des listes de candidats aux élections municipales dans les communes de plus de 500 habitants.»

Parallèlement, «le seuil du scrutin de liste pour les municipales sera abaissé de 3.500 à 500 habitants.» En dessous de 500 habitants, les délégués intercommunaux seront le maire et les conseillers municipaux désignés par la municipalité.

Pour accéder:
- au document sur le site du Premier ministre, voir le lien ci-dessous;
http://www.gouvernement.fr/gouvernement/reforme-des-collectivites-territoriales-quels-changements-pour-les-electeurs

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:56

Des listes « FRONT GAUCHE » pour les régionales Mars 2010

Les élections régionales, sont à mi-chemin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L’enjeu est très important. Elles vont décider des orientations politiques dans les régions dont l’importance n’a cessé de grandir. Elles constitueront la dernière occasion donnée à l’ensemble des électrices et des électeurs de s’exprimer sur la politique conduite par le gouvernement et sa majorité avant 2012. Après le Parti de Gauche, le Conseil National du Parti Communiste vient de prendre la décision que nous attendions avec tant d’impatience et d’espoir. Il s’est prononcé en faveur d’une "offre différente du Parti socialiste et de Europe écologie" au premier tour des élections régionales. C’est une très bonne nouvelle.

Le Front de Gauche une alternative à gauche.

Il s’agit de faire "bouger le curseur à gauche". pas d’opposer une gauche à l’autre dans cette compétition. Les listes du Front de Gauche doivent être le point d’appui unitaire dont dispose l’autre gauche et les citoyens qui veulent un vrai changement dans notre pays vers les solutions de gauche à la crise.

Nicolas Sarkozy et de sa majorité UMP, sont au service de la seule classe dominante, des privilèges de l’argent, et des logiques de rentabilité. Des fonds publics considérables sont mobilisés au profit des actionnaires, des banques et des grands groupes sans aucune contre-partie pour l’emploi, les salaires et les qualifications. Cet argent nourrit la relance de la spéculation sans que soient traitées les causes de la crise. Cela prépare une récession plus grave encore. Face à cette situation, la combativité sociale ne faiblit pas, le besoin d’une alternative politique doit voir le jour. Rien n’est joué, car face à la droite, la confusion règne à gauche sur le projet qui doit être opposé à cette politique et sur la nature des rassemblements, des constructions politiques, des alliances qui lui permettraient de devenir majoritaire.

Alliances au centre, primaires ouvertes, instrumentalisation de la question écologique à des fins de recomposition. Les forces de gauche sont côte à côte dans des luttes contre la politique de la droite, mais ne se rassemblent pas sur un projet. Le PS parle de rassemblement à gauche et entretient le flou sur des alliances de second tour avec le Modem. Les Verts parlent de rassemblement à gauche mais les listes Europe Écologie ont des rassemblements hétéroclites aux contours et aux objectifs politiques très ambigus. Le NPA refuse de travailler à des majorités de gauche.

Résolument ancrées à gauche.

Il est urgent de sortir de cette confusion et de construire cette alternative politique de gauche.en s’attaquant aux logiques capitalistes. Nous avons concrétisé cette démarche avec le Front de gauche à l’élection européenne. Les élections régionales sont une occasion de poursuive et d’amplifier dans cette voie. Tout doit être fait pour que puisse s’exprimer dans ce scrutin de la manière la plus forte et la plus claire possibles le besoin d’orientations politiques et de majorités régionales résolument ancrées à gauche.

L’UMP veut tous les pouvoirs elle entend faire des pouvoirs régionaux en mars 2010 un tremplin pour relancer son projet politique qui s’inscrit dans les politiques européennes qui poussent à la mise en concurrence des territoires, des métropoles jusqu’aux régions, en les soumettant toujours plus aux exigences des marchés.

Des pôles de résistance

Soit les régions deviennent des amplificateurs de cette politique ou l’accompagnent sans réellement la combattre, la crise, les inégalités seront encore aggravées. Ou avec le Front de Gauche elles deviennent des pôles de résistance, d’initiatives, de luttes et de propositions pour promouvoir d’autres logiques solidaires, citoyennes, écologiques ; pour faire reculer la crise et faire émerger des choix politiques alternatifs aux logiques capitalistes et aux modèles productivistes.

Dans une dynamique de rassemblement à gauche sur des choix clairs.

Le Front de Gauche doit construire des projets régionaux qui portent partout une cohérence nationale forte, en ouvrant un autre choix à gauche que celui porté par le PS ou Europe-Ecologie. Le front de Gauche doit être une dynamique de rassemblement pour une victoire à gauche sur des choix clairs.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 20:24

Les communes c'est bientôt la fin.

La réforme des collectivités territoriales est composée de quatre projets de loi distincts

1) «réforme des collectivités territoriales», «élection des membres des conseils des collectivités et des EPCI», «concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux» et «élection des conseillers territoriaux « 

2) «renouvelle en profondeur l’architecture institutionnelle locale.» Il institue un nouvel élu local dénommé conseiller territorial, qui remplacera les actuels conseillers généraux et régionaux

3) «développe et simplifie l’intercommunalité afin de parvenir au 1er janvier 2014 à une couverture de l’ensemble du territoire par des structures intercommunales mais également à un renforcement de la cohérence des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale.

4) «d’assurer une meilleure prise en compte du fait urbain et de renforcer la capacité des plus grandes agglomérations françaises à soutenir la compétition avec leurs homologues européennes ou internationales, le projet de loi propose un nouveau cadre institutionnel: la métropole.

Le projet fixe par ailleurs le principe de la spécialisation de l’action des départements et des régions et précise les conditions dans lesquelles les compétences des collectivités locales seront clarifiées et les mécanismes de cofinancement encadrés par une loi ultérieure.»

La loi relatif à l’élection des conseillers territoriaux et au renforcement de la démocratie locale, définit les modalités de l’élection des conseillers territoriaux, prévue en mars 2014.
«Ils seront élus pour six ans, dans le cadre traditionnel du canton, selon un scrutin mixte.

Le projet abaisse par ailleurs de 3.500 à 500 habitants le seuil de population des communes auxquelles est applicable le scrutin de liste pour les élections municipales, l’élection des délégués communautaires au suffrage universel direct par un système de fléchage sur les listes communales.

Un troisième projet de loi «tire les conséquences de la création du conseiller territorial en organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux en mars 2014.

Le mandat des conseillers régionaux élus les 14 et 21 mars prochain sera donc de quatre ans et celui des conseillers généraux élus en mars 2011 de trois ans.»

Au fil des jours à venir, je présenterai plus en détail ce projet de loi, les conséquences et organisations qui vont changés totalement le paysage institutionnel de la France. Bien sûr il y a du bon, mais aussi beaucoup de mauvais. Plus prés de nous, le projet de création de la grande agglo de Rouen, la CREA n'échappera à ce projet, elle le devance. L'absence d'un grand débat et d'une consultation des citoyens réclamé au plan national par Fabius, ne soit pas mis en oeuvre là ou il pouvait le faire. Il ya toujours deux discours chez les socialistes.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 02:51

La votation citoyenne: une première.

Syndicalistes, associatifs, élus et partis de gauche, réunis en comité national contre la privatisation de la Poste ont pris acte du résultat de la votation citoyenne qui a dépassé leurs espérances. Dopés par cette mobilisation populaire, les organisateurs entendent engager le bras-de-fer avec le gouvernement.

2.123.717 votants au compteur.

Les 62 organisations du comité ne boudent pas leur plaisir, seuls 31.701 votants ont répondu «oui» (1,51% des suffrages), contre 2.092.016 «non».

Mais la participation, véritable indicateur, a pulvérisé l’objectif initial d’un million de votants. Au delà d’un «attachement profond de la population au service public de la Poste» et à son «rôle de lien social indispensable et irremplaçable», ce résultat marque aussi le succès de la votation citoyenne, forme de mobilisation inédite, sans valeur juridique mais à fort impact politique, arme des plus efficaces pour s'emparer d'un débat public.

Les organisateurs du comité ne peuvent contraindre le gouvernement à organiser un référendum en bonne et due forme sur le statut de la Poste. Faute de texte d’application sur le droit au référendum d’initiative populaire. Pourtant annoncé par Sarkozy.

Les sénateurs PCF et du Parti de Gauche défendront une «motion référendaire», fort des plus de deux millions de votes pour demander de nouveau l’ouverture d’un débat public.

La question est de savoir si le gouvernement a accusé réception?

Voir article sur le lien  "petit-couronne-ensemble"

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 02:12

Elections législatives anticipées en Grèce : la droite battue par des idées de gauche

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Les élections législatives anticipées du 4 octobre en Grèce voient une nette victoire du Parti socialiste grec (Pasok). Avec près de 44 % des voix, celui-ci devance largement la Nouvelle-démocratie (droite) conduite par le premier ministre sortant Costas Caramanlis. Avec près de 34 % des voix obtenues, ND perd près de 60 sièges au parlement qui en compte 300. Le Pasok s'assure une confortable majorité avec 162 sièges obtenus.

La droite enregistre une grande défaite et paie les désastres de sa politique néolibérale et son incapacité à faire face aux incendies qui ont cet été, une fois de plus, ravagé les alentours d'Athènes.

La victoire du Pasok intervient après une campagne menée plus à gauche qu'en 2004 et 2007 lorsque les socialistes ont connu deux défaites électorales successives. Il convient de noter cette évolution. Le Pasok a fait de nombreuses promesses de soutien aux bas revenus. Il a promu une politique de relance de l'économie par des politiques publiques, de refonte fiscale favorable aux classes populaires et de lutte contre la corruption dans le pays.

Le Parti de gauche observera avec vigilance ce que le Pasok fera réellement au pouvoir, mais se réjouit de voir la droite battue et, qui plus est, sur des idées de gauche.

Il existe un autre motif de réjouissance dans cette campagne : malgré des distensions internes importantes, l'autre gauche se maintient et se stabilise dans le paysage politique grec. Le Parti communiste Grec (KKE) et Syrisa (« Coalition de la Gauche Radicale »), qui siègent avec les élus du Front de Gauche au sein de la GUE/NGL au Parlement européen, obtiennent respectivement 7,5% et 4,5% des voix aux dernières nouvelles.

Gageons que Syrisa, qui porte le combat social et de l'écologie politique dans la gauche grecque, saura peser au Parlement ( la coalition obtient 12 députés dans la nouvelle assemblée), avec le KKE (20 sièges), pour que le Pasok applique une politique de gauche.

Comme en Allemagne et au Portugal, ces élections grecques illustrent l'émergence d'une autre gauche significative et prometteuse en Europe.

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 01:41

Elections en Allemagne

linke-legislatives2009-1
Communiqué du Parti de Gauche


Comme on pouvait le craindre la grande coalition rassemblant la droite et les sociaux-démocrates en Allemagne débouche ce soir sur la victoire électorale des conservateurs. Le SPD paie lourdement cette alliance contre nature. Il perd plus d’un tiers de ses voix et atteint son plus mauvais score depuis l’après-guerre.

La bonne nouvelle à gauche vient de Die Linke. L’autre gauche allemande connaît une progression magnifique. Elle améliore son résultat de 2005 de 50%. Die Linke se classe 4e devant les Verts à l’échelle nationale.
Les résultats en pourcentage

Résultats en pourcentage

Les variations par rapport à la dernière élection : la chute du SPD

Les variations

La projection en sièges

Les projections en sièges

La future coalition : pourquoi Angela Merkel n'a plus besoin de la SPD pour gouverner et peut former une nouvelle coalition avec les libéraux.

La coalition

C’est un bouleversement politique majeur en Allemagne, mais aussi en Europe. Face à la faillite politique de la sociale-démocratie, les salariés allemands sont en train d’ouvrir une autre voie. Le Parti de Gauche, qui s'est placé dès sa naissance dans les pas de Die Linke, reçoit ce vote comme un immense encouragement et une force nouvelle.

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