NetOil et APG ont présentés leurs dossiers au tribunal toute la matinée du 4 septembre, pour aboutir à l’annonce d’un délibéré début Octobre.
Le porte parole de l’intersyndicale Y Scornet, regrette le coté mou et bloquant de cette séance ou chacun attend quelque chose de plus de l’autre pour ne courir aucun risque. Le sur place.est épuisant et démoralisant. Pour nous, le gène vient des délais. Pour arrêter les démissions, pour pouvoir lancer les travaux pour le grand arrêt 2013…nous devons avoir au plus vite une décision de cession.
Ce nouveau report est inquiétant.
Selon Y Scornet, nous avons, d’un coté un actionnaire unique APG qui dit investir entièrement sur ses fonds propres mais pour l’instant n’a pas fait venir les sommes demandées et NetOil qui montre les engagements de prêts mais qui, forcément, ne peut débloquer une partie de la somme avant que le tribunal ne lui confit la raffinerie. Les repreneurs doivent donc éclaircir leur situation.
Pour la direction de la raffinerie une cession suppose que les sociétés candidates produisent les éléments prouvant leurs capacités techniques et financières à exploiter le site. Ces éléments sont attendus depuis le 24 juillet dernier.
Sur cela, APG à la sortie du tribunal a déclaré « toutes les choses administratives qui n’ont pas été faites jusqu’alors vont être faites et nous allons trouver une solution avec Shell pour le transfert » Mais pourquoi n’était il pas présent le Lundi soir au ministère pour justement régler ce problème ? Ce comportement n’est pas sérieux.
Pour NetOil, pas de déclaration à la sortie de l’audience, mais, la ministre de l’Energie a donné un avis favorable à Netoil, en attendant quelques explications.
L’intersyndicale a dit ne pas vouloir de nouvelle période d’observation (encore moins de liquidation), l’idéal, c’était la décision immédiate pour un repreneur, la planification de la période de transition avec Shell et la planification d’une date d’entrée en jouissance rapide. Ajoutant, il nous faut une décision de cession avec une offre stable, un projet industriel dans lequel les salariés du site pourraient se retrouver, sans pour autant faire un choix entre les repreneurs. Nos avons dit aux 2 repreneurs que les 1ères urgences concerneraient l’emploi, les postes à pourvoir (depuis Janvier 2012 les départs volontaires ont réduit l’effectif de 550 à 470) et le lancement de la préparation des gros travaux d’entretien indispensable en 2013.