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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:20


 L'amnistie sociale a été votée mercredi dernier au Sénat, mais la vigilance doit rester de mise.

Guidée par sa haine de classe, Laurence Parisot se livre à un amalgame odieux depuis le vote de cette loi initiée par le Front de Gauche.et "arrachée" au groupe PS par la mobilisation syndicale et politique. C'est une satisfaction pour tous ceux qui se sont bien battus depuis des jours malgré les réticences affirmées par plusieurs ministres et responsables PS. Des dizaines de militants vont ainsi en bénéficier.DSCF0467 paris 30 oct-copie-1DSCF0473paris OCT 30

La présidente du MEDEF cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au « cassage ». Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs. Mais elle ne parle pas de la violence patronale, les licenciements boursiers, la violence que les travailleurs retournent contre eux-mêmes par les suicides au travail. La vérité est que la violence salariale est rarissime. Celle du grand patronat en temps de crise est constante.

Hélas, les sénateurs PS et PRG ont cru bon de dénaturer en grande partie cette loi à coup d'amendements. Ils en ont notamment exclu tous les militants agissant dans d'autres domaines que le syndicalisme et le logement. Exit notamment l'environnement et les droits des migrants, donc les faucheurs d'OGM, désobéissants, antipub, militants antinucléaires, Notre Dame des Landes, ligne THT, Base Elèves et RESF...IMG 1440
 
La loi peut désormais être présentée à l'Assemblée Nationale. Le  gouvernement doit l'inscrive rapidement à l'ordre du jour de l'assemblée. Encore un test sur sa motivation. D'ici là, restons vigilant, tous les militants et leurs associations qui ont aujourd'hui été exclus de la loi doivent se mobiliser vis à vis de leurs députés socialistes et apparentés, car même une loi qui devrait être évidente pour tout parlementaire de gauche, ne s’obtient qu’avec une forte mobilisation.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:22

Huit mois après son élection, François Hollande, confronté à de sombres perspectives économiques, prépare l'opinion à une marche arrière sur ses principaux objectifs, notamment l'inversion de la courbe du chômage fin 2013 et la trêve fiscale prévue pour 2014.

Le 9 septembre 2012: "Nous devons inverser la courbe du chômage d'ici un an", dit-il !sur TF1. "Nous devrons y parvenir coûte que coûte", dans ses vœux aux Français le 31 décembre.

Deux mois plus tard, nettement moins optimiste après les prévisions alarmantes de la Commission européenne, il lie cette fois l'inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n'est pas prévue avant 2014, de même il semble revenir sur une trêve fiscale, indiquant qu'en 2014, la réduction du déficit public passera "d'abord par des économies" mais aussi "subsidiairement par des prélèvements supplémentaires".

Un président "prestidigitateur" qui "n'a pas cessé de mentir aux Français depuis plusieurs mois".

Jérôme Cahuzac (Budget) a expliqué qu'il faut trouver "6 milliards d'euros de recettes" supplémentaires en 2014 pour conserver "la stabilité fiscale".

Le ministre du Travail, Michel Sapin, assure pour sa part que même avec une faible croissance, les politiques de l'emploi permettront d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année 2013".

Avec une prévision de croissance pour 2013 ramenée de 0,8% à 0,1% et l'abandon de la réduction du déficit public à 3% du PIB, la priorité ce sont les économies budgétaires, une augmentation des impôts viendrait en complément. Une intervention prochaine du président de la République est évoquée et doit confirmer un nouveau tour de vis dans la rigueur, qui ressemble de plus en plus à de l’austérité.

Dans l'opinion, l'infléchissement du discours de François Hollande pourrait être mal ressenti, la pilule risque d'être difficile à faire avaler aux Français estime  certains politologues. La question d’une autre politique à gauche est de plus en plus d’actualité.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 23:40

Non au budget austéritaire pour l’UE, l'Europe est malade, les citoyens subissent.

Un trés mauvais compromis sur le projet de budget européen validé par les chefs d’État et de gouvernement vendredi. Hollande à contre courant de sa campagne présidentiel.

Ils ont déjà approuvé les saignées budgétaires nationales et l’instauration de la priorité au remboursement des intérêts de la dette sur toute politique d’intérêt général. Ils approuvent maintenant l’austérité sur les rares programmes de solidarité existant en Europe.visage-europe.jpg

Les agriculteurs, les pêcheurs, les régions, les chercheurs, les universitaires, les projets écologiques, les collectivités locales seront les premiers touchés. Les Européens les plus dramatiquement touchés par la crise y perdent aussi : le budget dédié à l’aide alimentaire passe ainsi de 3,5 à 2,1 milliards d’euros
! En revanche les aides aux grands de l’agroalimentaire et les intérêts des banques sont protégés.

Ce compromis austéritaire ne défend l’intérêt d’aucun peuple nationalement. Il détruit le projet européen. Les parlementaires européens doivent le rejeter.

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 23:16

IMG 1714IMG 1721

Mardi 5 février, 800 personnes se sont rassemblées devant la Raffinerie de Petit Couronne, le message était clair, nous sommes avec vous ! Nous avons entendu le député de la circonscription déclarer que via le FSI, l’état s’engagera sur une participation minoritaire (jusqu’à 49,99%) avec un repreneur solide.

Mardi 5 au soir, une première manche gagnée : il y avait 5 offres dont 2 déclarées sérieuses par Bercy !

Mercredi 6 nouveau coup de théâtre, les administrateurs refusent de demander une audience au tribunal de commerce, jugeant les offres non recevables parce qu’il manque des documents au dossier, une demande d’audience ne peut avoir lieu que si un dossier est complet.

L’urgence pour eux est maintenant de mettre en œuvre un plans social d’entreprise, c'est-à-dire liquidation et licenciements, ils marchent à contre courant ! Puis le ministre Arnaud Montebourg déclare à nouveau que tout va être mis en œuvre pour le faire aboutir, une offre crédible qui existe.

Très bien, plus de paroles, maintenant ils restent à passer aux actes, réclament les salariés.

Dans ce dossier, Petroplus, plusieurs questions se posent :

sur A) le rôle des administrateurs judiciaires, sont ils là pour aider à une cession de l’entreprise ou pour liquider ?

      B) letribunal de commerce est il l’endroit adapté pour traiter un dossier aussi importance ?IMG 1820

Pour ma part, j’en doute, d’ailleurs le rapport Gallois soulève le problème, il est même question de créer pour les gros dossiers une juridiction spéciale.

Quand aux administrateurs leurs missions dans ce type de dossier devraient conduire à repenser leur fonction.

Désormais, les candidats repreneurs peuvent déposer et compléter leur dossier directement au greffe du Tribunal et demander une audience de cession. C’est désormais l’enjeu !

 Une course contre la montre est ouverte, pour déboucher sur le projet industriel le plus simple à compléter et le plus solide pour l’avenir. Et demander très rapidement une audience au tribunal pour obtenir une cession.

Le ministre au redressement industriel, ne peut plus reculer, la sauvegarde de la raffinerie est la seule issue possible.

La décision d’une participation minoritaire de l’état pouvant aller jusqu’à 49,99%, via le FSI mais en évidence l’intérêt stratégique de cette raffinerie, pour l’indépendance énergétique du pays, si non pourquoi envisager d’y participer, nous sommes très proche d’une nationalisation.IMG 1830

Et puis, après avoir soufflé le chaud et le froid, avec des déclarations diverses et parfois divergentes, le gouvernement joue sa crédibilité dans ce dossier. A Montebourg, ayant aujourd’hui engagé le gouvernement dans le soutien à l’offre Egyptienne, jugé solide et crédible.

Nous sommes donc dans la dernière étape, vers la victoire.

Debout. Les Pétroplus le sont. Un repreneur sérieux, un financement public, c’est le schéma d’une nationalisation temporaire si c’est nécessaire. On n’en est pas là mais aucune hypothèse ne doit être écartée. Nous sommes nombreux à réclamer cela.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:14

Les élus du Parti de Gauche et Front de Gauche au conseil Municipal de Petit Couronne, étaient présents à l’occasion de la journée de soutien le 5 février devant la raffinerie. 

La raffinerie de Petit-Couronne doit vivre. Dés le mois d’octobre 2011, nous étions à vos coté pour une première démarche à la préfecture suite à l’annonce de la direction de Pétroplus de fermer l’unité d’huiles. Puis à la veille des fêtes de fin d’année elle annonçait sans information préalable une faillite, condamnant au chômage les 550 salariés, employés directement sur ce site auxquels il faut ajouter 350 postes de sous-traitants et plus de 3000 emplois induits et indirects.

Le groupe Petroplus espérait sans doute avoir porté un coup fatal qui mettrait tout le monde à terre. Il s’est trompé. Vous êtes entrés dans une lutte responsable et unitaire soutenue par de nombreux élus, organisations de gauche, les populations locales et nous mêmes, élus du PG et FDG au conseil municipal de Petit Couronne. Durant la période électorale ce conflit a été sous les feux de la rampe et de nombreuses promesses de sauver le site ont été formulées, y compris par le candidat d’alors Monsieur Hollande!

Votre lutte a déjoué tous les pronostics :

Le site mis à l’arrêt, vous avez tout de suite eu le bon réflexe en confisquant tous les produits finis, acte jugé illégal mais qui donnera lieu quelques mois plus tard à une loi légalisant l’action. Un trésor de guerre très utile pour la suite. Et vous l’avez fait !

L    Le site arrêté, en mauvais état, la remise en production semblait difficile, voir impossible et bien non, vous l’avez fait !

     La France est en surcapacité de production, elle doit fermer des raffineries, clame le major du pétrole et bien non, vous avez démontré chiffres à l’appui que nous étions de plus en plus dépendants d’importations.

I    Il n’y aura pas de repreneur disaient certains, et bien non votre détermination s’est répandue dans le monde et a permis de faire venir de nombreux repreneurs, de voir naître plusieurs dossiers qui les uns après les autres se sont vus recalés pour des raisons assez obscures.

 

Mais ne soyons pas dupes, ce n’est ni l’outil industriel, ni sa rentabilité qui est en cause, si certains s’acharnent à vouloir une fermeture, c’est qu’ils cachent des intérêts purement financiers en voulant raffiner dans des pays qui pratiquent le dumping social et où les normes environnementales sont moins contraignantes voire inexistantes. Ils s’arrogent en plus le droit de supprimer en même temps toute concurrence sur les territoires qu’ils désertent. Un grand marché libéral et libre, voilà leur loi, celle qui doit être combattue fermement. Mais les gouvernements qui se sont succédé ont laissé faire cette politique néfaste pour l’emploi et l’indépendance énergétique de notre pays et de l’Europe.

 

L’exemple de Shell ici est indéniable, elle a lâché il y a quatre ans cette raffinerie pour pouvoir produire avec plus de bénéfices en dehors de la communauté européenne. Elle a même le culot de ne pas vouloir assurer sa dette environnementale, en considérant que le coût de la dépollution des terrains sera largement compensé par le prix de la revente, dixit le PDG Shell France, lors de son audition au sénat.

Avec de tels propos on comprend mieux pourquoi Shell vient de recevoir en  marge du sommet de Davos le prix des entreprises ayant porté atteinte aux droits humains ainsi que des crimes environnementaux particulièrement graves, le qualificatif d’entreprises irresponsables, ce prix ils le partagent avec la banque Goldman Sachs.petroplus-5-fevrier-Coquerel.JPGIMG 1883   

                          Photo; Jean Luc Mélenchon étant retenu au parlement européen, c'est Eric Coquerel secretaire national du Parti  de Gauche qui est venu apporter son soutien aux salariés et demander au gouvernement de nationaliser s'il n'y avait  pas de repreneur.

Aujourd’hui est une date importante,  5 candidatures pour la reprise du site enregistrées au tribunal de commerce. Combien seront recevables  aux yeux du tribunal et quels sont les conditions de la reprise, à cette heure l’interrogation demeure, mais des solutions existent.

Le Gouvernement doit faire en sorte que dans les offres déposées, l’une puisse obtenir la cession. Le 5 janvier, le Président de la République, a parlé de possible intervention des fonds d’investissements. Et bien, si cela doit permettre de boucler un dossier, que cela soit fait.

Le gouvernement, sa majorité socialiste et le député de la circonscription (n°2 du PS) doivent  mettre en œuvre des mesures fortes, pour garantir un avenir au raffinage en France et en Europe :

1) - Réquisition par l'état et nationalisation de la Raffinerie si aucun repreneur n'est désigné.
2) Il faut légiférer très vite pour protéger notre tissu industriel. Des propositions de lois ont été déposées par les parlementaires du FDG.  Notamment la taxation sur les produits finis importés ou de fortes amendes sur les délocalisations ! Ces propositions ont rencontré dans toute la gauche un écho favorable pendant les dernières campagnes électorales. Qu’en est-il maintenant ?
La continuité de ce site industriel est capitale pour l'emploi dans notre région.

Demain et d’ici quelques semaines, la lumière sur les offres déposées sera totale, on lâche rien !

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 20:16

Il était une fois, il y a très longtemps, en janvier 2013, un accord visant à diminuer les droits des salariés était signé d’une part par le Medef et d’autre part par 3 syndicats CFDT, CGC et CFTC. Les “grands” médias aux ordres, la droite, le gouvernement saluèrent cet accord en le déclarant “historique”. Il l’est, parbleu, mais pas pour les raisons souvent évoquées                                                                                                         !Défilé Mai 2012

Rappelons que les syndicats signataires représentent 38,7% des votants aux élections prudhommales de 2008 :

CFDT : 21,8 %,

CFTC : 8,7 %,

CGC : 8,2 %,

et que les non-signataires représentent 49,7% des votants  :

CGT : 33,9 %,

FO : 15,8 %

Si la CGT et FO sont majoritaires, c’est la preuve, pour les médias, la droite et le gouvernement, que ce sont des populistes! Comme le peuple le 29 mai 2005 qui a osé dire non à la vérité dogmatique révélée !
Comme chacun sait, l’union du Medef, des “grands” médias ,de la droite et du gouvernement(sauf sur les questions sociétales!) sait mieux que le peuple et les salariés ce qui est bon pour tous.place au peuble-copie-2
Non seulement il déclare en “creux” que 38,7  % c’est mieux que 49,7% comme ils ont déclaré que 45 % , c’est mieux que 55% lors de la ratification anti-populaire de 2008 du Traité de Lisbonne, mais ils essayent d’intimider la représentation nationale directement élue par le peuple, appelée à voter en l’état de “l’accord” lors du futur passage au parlement, en développant l’idée que ne pas suivre les 38,7 % et suivre les “vilains canards” qui font 49,7% soit près de la moitié des suffrages, serait être contre “la modernisation des rapports sociaux”. En fait , supprimer la démocratie est un gage de modernité chez les néolibéraux de droite et de gauche

Pour vous en persuader, nous vous prions de lire cet excellent article de Frédéric Lemaire1 sur le site d’Acrimed sur le traitement médiatique de la signature de l’accord : http://www.acrimed.org/article3984.html . Reproduit dans Respublica avec l’autorisation de l’auteur.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 21:11

 

  • Le scandale des autoroutes vat-il continuer sous Hollande ?

    A l’issue du séminaire gouvernemental autour de François Hollande pour relancer l’investissement, il semble qu’une des propositions retenues puisse être d’inciter les sociétés d’autoroutes à se lancer dans de nouveaux investissements en échange de l’allongement de leur concession. autoroute-image.jpg
  • Faut-il rappeler qu’avec la privatisation des autoroutes, des milliards ont atterrit dans les poches des concessionnaires. Le réseau autoroutier français, le deuxième d’Europe derrière l’Allemagne, génère 8,11 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an contre 4,5 milliards en Allemagne pour un réseau 30% moins long en France ! Ces autoroutes construites grâce aux impôts payés par les ménages voient leur péage augmenter chaque année bien au delà de l’inflation afin d’enrichir tous les ans un peu plus les actionnaires. Leur prix de vente a été sciemment sous-évalué lors du bradage au secteur privé. Mais cela n’a pas suffit aux concessionnaires comme Vinci : en surexploitant  les salariés, en réduisant leurs effectifs, en augmentant les prix des tronçons les plus fréquentés, les bénéfices au kilomètre ont augmenté de 30% en 5 ans.

    Malgré cela, ils osent pleurer en disant qu’ils n’ont pas de quoi investir et que c’est à l’état de le faire. Ou alors il leur faut en échange un allongement de concessions, alors qu’ils ont déjà obtenu un an de plus en 2010 grâce à Jean-Louis Borloo.
  • Hors de question ! Ni les automobilistes ni les contribuables n’ont à servir de vache à lait aux actionnaires des sociétés d’autoroutes.
  • Cela suffit ! Il n’y pas pas besoin d’autoroutes en plus alors que le réchauffement climatique glisse vers un niveau incontrôlable ! Et encore moins pour engraisser Vinci. A Notre Dame des Landes ou dans les autoroutes, Vinci dehors !



Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:31

manif 18 Mars paris

 

 Venue de Hollande samedi 5 Janvier, suite à leur demande un rendez-vous en mairie de Val de Reuil à  9H00, pour rappeler au Président son soutien lors de la campagne présidentielle, il sera accompagné de certains responsables du gouvernement en mesure d’apporter des réponses (ou du moins de les enregistrer pour y apporter une réponse)

 

Ø       Rassemblement sur le parvis de la Mairie de Val de Reuil à partir de 8H30

Ø       Nous apporterons nos banderoles, drapeaux, chasubles et autocollants

Ø       Pour ceux qui en ont acheté, venez avec le tee-shirt ON NE LACHE RIEN

Ø       Départ groupé de la raffinerie à 7H45DSCF0471paris 30 oct

 

 

L’audience au tribunal de commerce

Le rendez-vous est prévu vendredi 11 à 10H30

Cette audience doit définir une prolongation de la période de continuation d’activité au-delà du 16 janvier et de combien de temps. Seul le Procureur de la République peut proposer cette prolongation.

Nous sommes déjà intervenus plusieurs fois et le message doit être bien passé auprès du procureur. Il nous faut une prolongation de 3 mois, nous demandons à Hollande d’intervenir dans ce sens. Il est important que nous soyons présents pour éviter tout coup de poignard dans le dos de la part de certains.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:43

Vœux : Hollande affirme son cap social-libéral

2013 serait l'année de tous les dangers et de tous les efforts pour les Français. François Hollande l'a confirmé ce lundi soir à l'occasion de ses premiers vœux en tant que président de la République, peu souriant et pessimiste, il a beaucoup confirmer sans faire de nouvelles d'annonces. 

Il confirme son tournant social-libéral, très éloigné de sa campagne électorale, rappel des trois décisions majeures, rétablissement des comptes publics, le pacte de compétitivité de 20 milliards d'euros offert aux entreprises, et maîtrise de la finance, sur ce dernier point, le bilan risque d'être mitigé. La Banque publique d’investissement, dont les conditions de création et les moyens sont loin d'être exemplaire, la prochaine loi bancaire dont on a vu qu'elle était a minima et la taxe sur les transactions financières, qui de traîne en longueur.place au peuble-copie-2

Vantées la justice fiscale  alors même qu’une grande réforme annoncée sur ce point est abandonné, sans parler de la taxe à 75 % retoquée par le Conseil constitutionnel et faire rentrer la hausse rédicule du Smic, dans ce chapitre, vraiment de qui se moque t’il!

Outre le pacte de compétitivité, les emplois d'avenir et les contrats de génération, le chef de l'État mise beaucoup et a rappelé  qu’il faut « donner plus de stabilité aux salariés » mais aussi « plus de souplesse aux entreprises ». Bref,  conjurer une double peur : la peur du licenciement pour les travailleurs, la peur de l’embauche pour les employeurs. Il reprend donc le discours patronal de la peur d'embaucher. Les syndicats savent déjà que l'exécutif s'apprête à passer par la loi et donner raison au Medef.

L'année 2013 s'annonce donc dure pour les Français, pas un mot du président sur les hausses en cascade, les taxes et impôts divers, alors 2013, risque bien d'être aussi dur pour le gouvernement et sa majorité socialistes-écologique s’ils ne changent de cap.

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 01:25

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), indique jeudi 20 décembre. Croissance zéro, effondrement du pouvoir d’achat, atonie de la consommation : tout indique que l’économie française est au bord de la récession.place au peuble-copie-2

Les prévisions sur le front du chômage sont les plus alarmantes : le taux de chômage pourrait atteindre 10,9 % en juin 2013 (Dom-Tom compris), un niveau jamais atteints.

 

La politique économique du gouvernement est elle en train d’échouer ?

La France est en situation de quasi-croissance zéro depuis la fin du premier trimestre de 2011 et la tendance va rester strictement identique au premier semestre 2013, avec une croissance de + 0,1 % au cours de chacun des deux trimestres. 

Le gouvernement est donc en train de perdre son pari sur la croissance. Pour 2012, il avait prévue + 0,3 % de croissance, qui ne sera même pas atteint ! Selon l’Insee, la croissance ne devrait pas dépasser 0,1 %.

Pour l’année 2013, les perspectives selon l’Insee, ne dépasse pas 0,1 % à la fin du mois de juin. Or, le gouvernement a construit t son budget sur une hypothèse de croissance de 0,8 %. Pour que cet objectif soit tenu, il faudrait atteigne des chiffres de + 0,8 % au troisième trimestre et de + 1,2 % au quatrième trimestre. Ce qui est proprement impensable.

Effondrement du pouvoir d'achat

La prévision de l’Insee constitue un réquisitoire contre la politique économique d’austérité du gouvernement. La construction européenne est aujourd’hui mise au service de la généralisation des bella-centerpolitiques austéritaires, c’est une vis sans fin économique. Chaque coupe dans les dépenses publiques et la protection sociale déprime davantage l’activité. Les recettes fiscales et sociales en subissent ensuite le contrecoup. Au final les déficits se creusent, justifiant de nouveaux plans d’austérité ! Le dogme des 3% de déficit public, la réduction des investissements publics, le rationnement des services publics, notamment en matière de santé, la baisse du pouvoir d’achat avec les hausses (TVA, énergies gaz, électricités, loyers, assurances, impôts, etc.), l’explosion du chômage nous poussent dans une logique qui a déjà conduit la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie dans la récession.

Rien que de très logique !

Le pouvoir d’achat des ménages enregistre l’une de ses chutes les plus spectaculaires de ces dernières années.

Selon l’Insee la tendance est grave, pour  mesurer le « ressenti » des ménages, l’Insee neutralise les évolutions démographiques. Le pouvoir d’achat par unité de consommation accuse ainsi en 2012 une baisse de non plus – 0,2 % mais de – 0,8 % !

Par habitant, la baisse serait de – 0,7 % en 2013 et par ménage elle serait de – 1,2 %, précise encore l’Insee.

Au travers de ces chiffres, on mesure que le gouvernement socialiste  fait le choix d’une stratégie économique contestable  ou le social sert de variable d’ajustement. La récente décision de ne pas accorder de « coup de pouce » au Smic au 1er Janvier vient de le confirmer.

L’ajustement n’est d’ailleurs pas que salarial, celle du chômage est encore pire. Car, les perspectives pour les six prochains mois de 2013 sont dramatiques.manif 18 Mars paris

L’Insee relève que « malgré le léger regain d’activité au troisième trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands non agricoles a nettement reculé (– 42 000) » pendant l’année en cours. Et il ajoute : « Avec la faiblesse de l’activité, la situation sur le marché de l’emploi continuerait de se détériorer d’ici mi-2013 : en moyenne, 40 000 postes par trimestre seraient supprimés à l’horizon de la prévision. » Du même coup, le chômage enregistrerait une envolée terrible ! Après une hausse de 226 000 du nombre des chômeurs en 2012 (au sens du Bureau international du travail), la déferlante se poursuivrait aussi violemment au cours du premier semestre de 2013,  avec 109 000 nouveaux chômeurs. La France est en passe de battre le record historique du taux chômage, selon l’Insee, il pourrait culminer à 10,5 % fin décembre 2012 avant d’atteindre 10,9 % à fin juin 2013.

Que fait le gouvernement pour amortir ce séisme social ? Rien, sauf  un « choc de compétitivité » en faveur des entreprises, mais pas de « choc social » ! Dire que les 20 milliards d’euros apportés aux entreprises auront de bénéfiques retombées, alors qu’ils ne sont assortis d’aucune condition, ces sommes fabuleuses pourront tout autant gonfler les dividendes des actionnaires.

Une alternative à cette politique économique sera nécessaire.

 

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