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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:26


Pourquoi voter pour le Front de Gauche.
Je vais dans ce blog jusqu'au 7 juin, expliquer mon choix.

Ma révolte, c'est l'adoption par les députés et sénateurs de droite, du centre et certains de gauche du traité de Lisbonne. Sans recours à une nouvelle consultation populaire, cette trahison du vote populaire de 2005, n'est pas acceptable, surtout avec la complicitée d'une partie d'élus socialistes. 

La stratégie de Lisbonne : une stratégie néfaste pour adapter l'Europe à la mondialisation libérale

La réponse officielle de l'Europe à la mondialisation s'incarne aujourd'hui dans la « Stratégie de Lisbonne ». Lancée en mars 2000, en plein boom Internet et face au risque de décrochage européen par rapport aux performances économiques américaines, cette initiative visait à faire de l'Europe « l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde à l'horizon 2010 ». Après quatre années d'immobilisme et un premier bilan lucide établi par le Rapport Kok de 2004, elle fut relancée en mars 2005 et recentrée sur la « croissance et l'emploi ». Elle est aujourd'hui devenue la stratégie centrale et consensuelle de l'Union européenne à 27 dans les domaines économique, social et environnemental, la « réponse européenne à la mondialisation ».

Le Conseil européen des 13 et 14 mars 2008 vient d'en adopter le troisième cycle pour la période 2008-2010, dans la continuité du cycle précédent.

Pour l'actuelle Commission européenne, qui en a fait son cheval de bataille, la Stratégie de Lisbonne telle que relancée en 2005 est désormais un succès et doit être poursuivie telle quelle jusqu'en 2010 et au-delà. La Commission s'appuie notamment sur l'amélioration de la performance économique globale de l'Union européenne en 2006-2007 et sur les 6,5 millions d'emplois créés au cours de cette période. Il est prévu de poursuivre dans la même direction, alors même que la crise systémique que nous vivons devrait encourager au contraire à réexaminer la mondialisation libérale et à revoir totalement les règles et les instruments.

Pour le Front de Gauche, il faut : Changer de logiciel pour une autreEurope

Plusieurs points qui sont à la base de la stratégie de Lisbonne nous paraissent à reconsidérer fondamentalement :

Il ne sert à rien d'adapter l'Europe à la mondialisation si on ne change pas la conception même de la mondialisation  aujourd'hui entièrement basée sur le profit, la spéculation financière, l'exploitation des plus faibles, le pillage des ressources naturelles et la marchandisation à outrance. L'Europe se doit de définir une Alter Mondialisation.

La question de la croissance ne peut résider sur un accroissement indifférencié et incontrôlé des biens  et services, au détriment des équilibres écologiques de la planète,  de la montée   des besoins factices et des inégalités. Nous devons définir une nouveau mode de développement social et écologique

La concurrence ne peut servir de base à une économie de la connaissance, que ce soit dans l'éducation, la recherche, l'innovation, les brevets, .... L'économie de la connaissance telle que nous la concevons implique des services publics, un libre accès de chacun à la connaissance, l'arrêt de développements technologiques tournés vers une commercialisation intensive, inutile   et dispendieuse.

Au sein de l'Europe,  Il convient d'établir une « cinquième liberté » - la libre circulation des connaissances-,  qui aille au-delà des ambitions actuelles visant à permettre aux chercheurs de se déplacer plus librement, aidés en cela par la création d'un Espace européen de la recherche. La « cinquième liberté » doit s'attaquer aux nouveaux défis qui émergent avec le passage du monde réel au monde virtuel où circulent sans arrêt des biens immatériels. Par exemple, les méthodes de protection des droits de propriété intellectuelle vont devoir changer  radicalement, à une époque où des produits sont développés en open source ou alors que des produits électroniques ou de divertissement peuvent facilement être téléchargés de n'importe où sur la planète.

La question de la libre circulation des personnes acquiert elle aussi une tout autre dimension lorsqu'un travail basé sur des connaissances peut être effectué dans le cyberespace plutôt qu'au travers d'une présence physique sur un territoire donné.

La poursuite de l'actuelle   politique sociale de l'Europe est inacceptable pour les travailleurs

Les réformes déjà mises en œuvre sur les marchés européens du travail, ont souvent induit un relâchement de la réglementation du travail. L'augmentation de la flexibilité ajoutée à la diminution des protections sociales a contribué à une croissance de l'emploi, en contrepartie d'un développement de la précarité et de la fragilité des travailleurs. Pour le front de gauche, nous devons au contraire promouvoir les mesures de protection et de valorisation des ressources humaines

Parce qu'il propose un autre modèle de développement dont l'Europe pourrait être porteuse, Le Front de Gauche est aussi opposé à la Stratégie de Lisbonne qu'au projet de traité du même nom.
Ce sont des cadres qui correspondent à une vision dépassée et néfaste du projet européen. Moi, qui suit un Européen convaincu, moi qui souhaite un vraie constitution pour l'Europe, je soutiens le front de gauche qui veut changer d'Europe.

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 12:20

Alors cette crise : quelques mois ? quelques années ? et combien ?

Les remèdes vont ils guérir le malade ou l'affaiblir davantage au risque de le tuer ?

 Que de question !!!

Ce qui m'amène à vous joindre un document qu'il est utile de lire, de part l'éventail des personnes qui s'expriment, et qui ne peut qu'alimenter notre propre réflexion.

Gérard-François Dumont, démographe, professeur à Paris IV

Cette crise est avant tout une crise de valeurs. Trop de dirigeants d’entreprises financières ont raisonné dans le court terme, pensant que les arbres monteraient jusqu’au ciel.

L’irresponsabilité a touché ces dirigeants, mais aussi des commissaires aux comptes, des agences de notation, ainsi que les organismes publics de contrôle. On a refusé la transparence des comptes.

On a multiplié les opérations hors bilan. Pourtant, il y a vingt ans, le monde bancaire devait s’aligner sur les ratios Cook, qui allaient rendre les comptes véridiques et transparents !

Combien de temps cette crise va-t-elle durer ? Nous avons affaire à une crise de méfiance, ce qui est le plus grave. Cette crise durera donc tant que durera la méfiance.

Quel critère peut mettre fin à cette défiance ? La priorité, c’est que le marché interbancaire se remette à fonctionner puisque le crédit, étymologiquement, c’est la confiance.

Et parallèlement il faut que les agents économiques aient confiance. Néanmoins certains pays pourraient peiner à sortir de la crise en raison de leur décroissance démographique : le Japon, l’Allemagne, la Russie… La consommation y sera limitée par la diminution de la population.

On peut imaginer plusieurs scénarios. Un scénario optimiste où fin 2009, la confiance se rétablirait aux États-Unis ; un scénario économiquement médian selon lequel il faudrait trois ans pour rétablir la confiance ; et enfin un scénario pessimiste où se grefferaient sur la crise actuelle des crises sociales, accentuant la déstabilisation de l’économie, ou des conflits géopolitiques, qui modifieraient complètement la donne.

Hervé Gourio, délégué général d’Entreprise et Progrès

Deux crises se superposent. Du côté financier, les banques sont l’objet de discours contradictoires.

1) « Il ne faut plus tabler sur les activités de marché qui vous ont tant bénéficié depuis 20 ans ». Elles doivent réinventer un business model et se restructurer en profondeur.

2) « Les États ne vous laisseront pas tomber ». Ce qui leur laisse du temps pour se « réinventer ».

3) « On compte sur vous pour prêter aux entreprises et aux particuliers ». Autrement dit, les grands malades se font médecins.

Pour contrebalancer cet écheveau de contradictions il faut de solides facteurs de changement exogènes. Les nationalisations peuvent être bénéfiques aux États-Unis en ce qu’elles introduisent une force de rappel puissante : l’impatience des « taxpayers » qui vont vouloir que l’argent versé aux banques serve à quelque chose.

En France on n’a encore rien trouvé de mieux que le parachutage d’un très haut fonctionnaire qui fera peur a tout le monde.

Du côté de « l’économie réelle », les phénomènes les plus originaux sont la vitesse effarante de destruction des emplois aux États-Unis et la chute du commerce international. Les deux sont liés, les premières victimes étant les États-Unis et leurs fournisseurs, en particulier l’Asie.

Des facteurs positifs demeurent néanmoins.

Parmi eux : la baisse des prix des matières premières, l’existence de besoins encore insatisfaits liés aux révolutions technologiques en cours, enfin la surabondance persistante de liquidités maintenue par les banques centrales.

Ce qui fait qu’une sortie de récession par l’exportation, comme ce fut le cas lors des précédentes crises depuis 1960, est peu probable. Mais la solution peut venir de l’amélioration de nos marchés intérieurs.

À condition que la crise financière ne multiplie pas ses effets pervers, on pourrait constater des effets positifs avant la fin de 2009. En facilitant les réajustements vers les secteurs économiques en développement à long terme au lieu de se concentrer sur le maintien du statu quo industriel.

En limitant autant que faire se peut les effets sociaux de la crise.

Enfin, en résistant dans les entreprises à la tentation des « politiques du pire ». Freiner les dépenses excessives en imaginant la conjoncture la plus noire ou bien en cherchant à « tuer » des concurrents affaiblis n’est ni éthique ni efficace.

Si tous se comportent ainsi et si nos dirigeants sont trop désordonnés, les effets « boule-de-neige » peuvent nous précipiter vers les abîmes de la déflation au sens propre, c’est-à-dire la baisse simultanée des salaires et des emplois. Alors, nous ne serions pas sortis d’affaire…

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 20:35

Oui la Crise, la crise et encore la crise.

 Alors cette crise : quelques mois ? quelques années ? et combien ?

Les remèdes vont ils guérir le malade ou l'affaiblir davantage au risque de le tuer ?

 Que de question !!!

Ce qui m'amène à vous joindre un document qu'il est utile de lire, de part l'éventail des personnes qui s'expriment, et qui ne peut qu'alimenter notre propre réflexion.

 

Drieu Godefridi, juriste, docteur en philosophie, chef d’entreprise

Nous subissons une triple crise : financière, économique, mais également idéologique. La crise est d’abord économique et financière.

Il faut débarrasser le système des créances pourries qui en menacent la viabilité. Les gouvernements et les experts tâtonnent encore, même si un consensus semble actuellement se dessiner pour une solution à la suédoise (entrer au capital des banques et assureurs à leur valeur actuelle, soit presque rien, les actionnaires perdent tout, les profits de la revente ultérieure vont au contribuable).

Quand les créances pourries auront été chiffrées, la crise financière sera, pour l’essentiel, derrière nous. C’est cette inconnue qui maintient les marchés la tête sous l’eau.

Si ce sont les États – pas les banques ! – qui nous sauveront du gouffre, il ne faut pas en attendre autre chose. Dès à présent, les entrepreneurs – au vrai sens du mot – conçoivent les solutions et les modèles du futur. Eux seront prêts quand la crise financière s’achèvera et ce sont eux qui dessineront l’avenir.

Mais la crise est également idéologique. En tant que fondateur de l’institut Hayek, on ne peut pas me soupçonner de nourrir une hostilité de principe à l’égard de la pensée libérale.

Toutefois, je déplore le côté pavlovien de la plupart de ces intellectuels – idéologues me paraît un mot plus adéquat – libéraux qui, depuis le début de la crise, ne cessent de nous seriner un « C’est la faute de l’État ! » tout aussi éclairant et sensé que le « C’est la faute au marché ! » des ennemis traditionnels de la liberté.

Je constate qu’à ce jour, l’idéologie libérale, tout à son hostilité fétichiste de l’État, est conceptuellement inapte à rendre compte des institutions à risque systémique et du traitement de leur défaillance. Il y a là un travail théorique passionnant qui attend les intellectuels libéraux qui voudront bien quitter leur arrogance pour se réintéresser à la réalité dans toute sa complexité.

La crise s’achèvera quand les créances pourries auront été chiffrées ; ce sont les États qui nous sauveront du gouffre dans lequel des politiques inconsidérées et des banquiers et actionnaires incompétents nous ont précipités ; et ce sont les entrepreneurs qui, émergeant de la crise, nous montreront, une fois encore, the way of the future.

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 17:38

 Alors cette crise : quelques mois ? quelques années ? et combien ?

Et puis, le diagnostique, du moins celui dont on veut à tout prix nous convaincre? est-il le bon ? est-il vraiment pertinent ?

Les remèdes vont ils guérir le malade ou l'affaiblir davantage au risque de le tuer ?

 Que de question !!!

Ce qui m'amène à vous joindre un éventail des personnes qui s'expriment, et qui ne peut qu'alimenter notre propre réflexion.

 Combien de temps la crise va-t-elle durer ?

Amédée Dubuis

C’est un dessin de Pétillon, paru dans Le Canard enchaîné du 11 mars dernier. L’air sombre, Christine Lagarde, ministre de l’Économie, s’adresse au ministre du Budget Éric Woerth, qui n’a pas l’air plus gai :
« Je me demande si nous verrons la fin de la crise en tant que ministres ». C’est un dessin humoristique, donc supposé être drôle. L’hypothèse évoquée est tellement énorme, dans l’esprit du dessinateur, qu’elle va forcément susciter le rire du lecteur.

Tant mieux pour les lecteurs du Canard ! Mais l’hypothèse est-elle si énorme que ça ? À lire certaines des personnalités que Le Cri a interrogées, il ne semble pas du tout évident que Mme Lagarde et M. Woerth voient venir la fin de la crise du haut de leur citadelle de Bercy.

La question est dans tous les esprits : « Combien de temps la crise va-t-elle durer ? » On nous a d’abord dit que la France n’avait pas de raison d’être concernée par une crise « purement américaine »…

Puis que les banques françaises, bien gérées (comme chacun sait) par les inspecteurs des finances que-le-monde-entier- nous-envie, n’avaient « rien à craindre »… Qu’il ne fallait pas parler de « récession », que la situation économique se redresserait au début de l’été 2009, ou au second semestre, en tout cas au quatrième trimestre, à moins que ce soit en 2010… Dans le même temps, par rapport à la crise de 1929 – référence absolue, et la pire qui puisse s’imaginer, jusqu’à ce début de 2009…

– on nous a d’abord dit que c’était sans commune mesure moins grave, puis tout aussi grave, et maintenant, peut être beaucoup plus grave…

Lors de sa dernière intervention télévisée le président de la République a dit que nous étions « au milieu »…

Quant à Barack Obama, le 10 mars devant le Congrès, ou les dirigeants des pays de l’Union européenne, réunis le 8 mars à Bruxelles, ils se sont bien gardés de faire la moindre prévision.

Les experts que nous avons interrogés non plus, ne font pas de prévision. Mais chacun, avec un point de vue différent, économiste au démographe, chef d’entreprise ou financier, annonce les conditions d’une sortie de crise. À lire et à méditer.

Georges Berthu, ancien député européen (1994-2004)

La crise va durer longtemps car les gouvernements ne veulent pas regarder la réalité en face  : ce n’est pas une crise cyclique du capitalisme ; ce n’est une crise financière qu’en surface ; c’est en profondeur une crise structurelle.

Nous vivons les conséquences de la mondialisation sauvage, de l’ouverture des frontières non maîtrisée, non régulée, entre des zones dont les identités, les droits, les niveaux de développement sont affectés d’extrêmes disparités. Cette ouverture, accompagnée avec zèle par la politique européenne, devait en théorie être bénéfique.

Mais les gouvernements n’avaient pas tenu compte de l’énorme poids du continent asiatique ni de l’immense écart qui nous sépare de lui. Le système s’est rapidement déréglé : les pays occidentaux se vident de leur substance d’industries ou de services, et la déflation salariale exerce sur les plus faibles des ravages que seule une minorité bien positionnée parvient à esquiver.

La croissance se dérobant, les gouvernements ont essayé de la relancer en injectant artificiellement des liquidités par tous les moyens, mais rien n’y fait.

Qu’est-ce que la politique des « subprimes », sinon une tentative pour faire croire aux plus pauvres qu’ils n’étaient pas en train de s’appauvrir davantage ?

Aujourd’hui encore, les gouvernements empruntent à tour de bras pour relancer la machine, et ils ne réussiront pas davantage. Les forces qu’ils ont déchaînées inconsidérément sont beaucoup trop puissantes.

Pour en sortir, il faudrait ouvrir une nouvelle négociation commerciale mondiale pour réformer l’OMC et admettre la légitimité de zones régionales partiellement protégées par des droits compensateurs afin de corriger les distorsions sociales, environnementales, sanitaires, monétaires, ou au moins les plus criantes d’entre elles. Il n’y a pas d’autre issue.

Mais hélas nous en sommes loin, puisque le devant de la scène est tenu aujourd’hui par une campagne déchaînée contre le « protectionnisme », défini de manière si large qu’il englobe même le simple désir de se défendre.

Pourtant il faudra bien parler de protection si nous ne voulons pas périr.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 00:09

  Jean-Luc Melenchon, fondateur du Parti de Gauche

Premier scrutin et premier test dans quelques semaines avec les élections européennes. Jean-Luc Mélenchon a trouvé son credo : être le porte-voix de la France qui souffre avec le séisme social provoqué par la crise économique.

Face à un PS qui ne finit pas de se déchirer et qui peine à offrir une alternative crédible au Sarkozysme, le Parti de Gauche à  des valeurs sûres : souveraineté populaire, unité des forces de gauche et anti-libéralisme.

Luc Mélenchon se situe à gauche, pas à l’extrême gauche, c’est sur le terrain social que le leader du PG est le plus percutant, il se démarque des grands partis en rejetant l’image criminalisante collée par la droite et les médias sur les séquestrations de dirigeants d’entreprises.
« Avant d’être un parti de gouvernement, le PG est un parti de gauche », confie Jean-Luc Mélenchon, « son premier devoir est de se tenir à côté de ceux qui luttent et qui souffrent ». Les ouvriers, c’est son camp. Il soutient donc. « Je n’appelle pas à retenir mais, une fois que les autres ont décidé, je ne condamne pas. Je témoignerai à décharge ».

Le sénateur dénonce la logique d’affrontement développée par Nicolas Sarkozy. « On fait oublier de quel côté est la violence parce que de ça on ne parlera jamais ». « Quand la loi est injuste, il faut combattre la loi. Ça s’appelle désobéissance civique ».
« Les gens n’en peuvent plus et il faut que les puissants entendent ce message ». il faut  une stimulation de la demande et donc une revalorisation des salaires, la France est un pays riche, plus qu’il y a 20 ans.
Jean-Luc Mélenchon veut cristalliser les mécontentements. Les élections européennes offrent l’occasion « de donner avec un seul bulletin de vote deux avis ». « Quand on dit non au Traité de Lisbonne, on dit non à Sarkozy qui l’a écrit ».

Il dénonce le fait que le traité de Lisbonne interdit l’intervention des États sauf pour les banques. Deux poids, deux mesures mis en avant par la crise financière.

Jean-Luc Mélenchon est un européen déçu. Il confie avoir été un des partisans les plus ardents de l’idée européenne : « j’ai cru à tout ça », « j’ai voté le traité de Maastricht ». Sa déception n’en est que plus grande. « A 12 on arrivait déjà difficilement à maîtriser les processus. A 27, c’est terminé ».

Le constat est sévère et sans appel. « Regardez, tout y passe, nos conquêtes sociales les unes après les autres », mais aussi, la fin de la particularité française, ses grands services publics, la place de l’Etat dans l’économie … « La première phase de construction européenne a apporté beaucoup de choses mais ça, c’est fini ».


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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 01:40

Premier débat télévisé de la campagne Européenne:

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) - Dominique Baudis (UMP)

têtes de liste dans la circonscription Sud Ouest

le mardi 14 avril à 18h45 sur Public sénat, rediffusé le  même jour à 22h45

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 12:48

 Arrêt du Conseil d’Etat : Un premier pas !

 

Dans un arrêt publié le 8 avril, le Conseil d'Etat a annulé le refus du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) de prendre en compte le temps de parole du président de la République et de ses collaborateurs dans les médias.

Tous ceux qui se battent pour le respect du pluralisme et l’équilibre de notre démocratie, ont acquit une premiére victoire. Pour les 20 000 signataires qui ont participé à ce combat : la décision du Conseil d’Etat prouve que leur engagement était juste.

Le pluralisme de l’expression politique est une des conditions de la liberté et de la démocratie a rappelé le conseil d'Etat.
Au CSA désormais de traduire ces principes dans les faits. Nous devons rester mobilisé pour cela.

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 00:38

La santé est un des budgets les plus importants (11% du PIB pour la France) dans tous les pays développés et l'une des priorités principales des peuples.
Ce secteur est touché de plein fouet par les politiques néolibérales comme tant d'autres services publics.
Pour certains services publics, libéralisation, mise en concurrence et privatisation passent par les directives européennes et leur transposition. Pour la santé, comme pour l'éducation d'ailleurs, le processus est beaucoup plus complexe. S'y conjuguent les effets potentiels de la directive "Services dans le marché intérieur", la stratégie de Lisbonne (adoptée en mars 2000) et ses divers instruments : la méthode ouverte de coordination (MOC), les lignes directrices intégrées (LDI), les plans nationaux de réforme (PNR), qui renforcent les politiques nationales ouvertement néolibérales.
Certes, la protection sociale obligatoire et complémentaire, les services à la personne, le secteur social et médicosocial, les services d'aides et d'accompagnement à domicile des publics fragiles, sont  en principe exclus de la directive "Services dans le marché intérieur", qui les considère comme des services sociaux d'intérêt général (SSIG).
Mais outre le fait que ce classement peut être remis en cause, ces services n'échappent pas au droit communautaire de la concurrence et des libertés de prestation de services et d'établissement.
Le rejet de la version première de la directive dite "Bolkestein" par le Parlement européen en 2005 n'a donc pas mis fin au processus d'harmonisation par le bas des protections sociales européennes et mondiales.
Le processus de marchandisation et de privatisation des systèmes de santé et de sécurité sociale s'est même fortement accéléré dans tous les pays européens.
Partout, la privatisation des profits et la socialisation des pertes fait figure de ligne de conduite des dirigeants nationaux et européens. Partout, les inégalités sociales de santé augmentent et le principe de solidarité fait place au principe de la sélection par le risque. Partout, les firmes multinationales de l'assurance et de la pharmacie accentuent leur lobbying.
Les contre-réformes françaises (de Juppé à la réforme Bachelot en cours de discussion, en passant par Douste-Blazy, les franchises, les dépassements d'honoraires, les attaques contre les mutuelles et le plan Hôpital, etc.) ne sont que la version française d'une politique néolibérale internationale.
Dans le contexte de la campagne électorale européenne, il faut éclairer les rapports entre politique européenne et politiques nationales, sans oublier l'action des firmes multinationales privées et autres groupes d'intérêts. Il faut tracer des pistes alternatives visant à dégager par l'action l'ensemble du secteur de la santé et de la protection sociale de la logique du marché et de la concurrence "libre et non faussée".
Les effets de la directive "Services dans le marché intérieur", de la stratégie  de Lisbonne et les différentes politiques nationales, ont pour point commun d'être contraires aux principes de solidarité et d'universalité  auxquels les peuples sont attachés.

 

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 16:27

Pourquoi ?  Les impôts locaux à Petit Couronne vont augmenter en 2009.

Impôts Fonciers.

Un exemple ;

Votre valeur locative 2008 vous l’augmenter de 2,5%, et faire votre calcul pour votre impôt foncier  avec les taux de 2009.

 (1) la valeur locative brut est inscrite en haut de colonne gauche sur votre feuille de TH, elle est égale à 50% pour le foncier. 

Val loc

taux

commune

département

région

Tax spéc

TEOM

Frais état

total

2049 (1)

2008

23,98%

13,16%

4,42%

0,0509%

3,98%

75 euros

1010 euros

+ 2,5%

 

 

+ 14,74%

 

 

 

 

+ 8,32%

2100

2009

23,98%

15,10%

4,42%

0,0509%

4,68%

81 euros

1094 euros

                                                                                                                                       +  84 euros.

Nota : La commune en maintenant son taux augmente l’impôt foncier et de taxe d’habitation de 2,5% suite à l’augmentation de la valeur locative.

Plus 0,40% du taux d’augmentation de la TEOM, la ville transférant sur le contribuable cette somme prise sur son budget. Depuis 2005, 45 euros de la TEOM vient en recette pour la ville.

Le taux de transfert va se poursuive jusqu’en 2015. Dans le même temps l’agglo relève son taux mutualisé de 7,45% à 7,75% en 2009.

 Pour la taxe d’habitation 2009.

Exemple (1) pris sur la valeur locative nette, après les abattements (général à la base, pour enfants et handicapé)

Val loc (1)

taux

commune

département

Taxe spéc

Frais état

total

               2850

2008

11%

                  6,53%

0,0283%

22 euros

523 euros

+ 2,5%= 2922

2009

11%

+ 14,7%= 7,49%

0,0283%

24 euros

564 euros

+                                                                                                   +41 euros + 7,84%

A cela va s’ajouter la redevance télé  de 116 à 120 euros =                                                    +    4   euros

                                                                                                             Total =                                               + 45   euros      + 8,60%

 

Vous pouvez lire les propositions de notre groupe au conseil municipal, pour éviter la hausse des impôts, sur www.petit-couronne-ensemble.fr

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 12:24

EUROPE ET MEDITERANNEE

LES ENJEUX DE LA LAICITE

Samedi 4 et dimanche 5 avril 2009 à la Bourse du Travail de Saint-Denis (93200),

9-11, rue Genin (entrée rue Bobby Sands)
Entrée libre

Une femme aussi emblématique de la lutte contre l’intégrisme que Taslima Nasreen, des intellectuels aussi rigoureux que Catherine Kintzler et Henri Peña-Ruiz, des militants de terrain de plusieurs pays, des élus et des représentants des courants les plus engagés du combat laïque et social… seront présents pour cette 2e édition des RLI.

En 2007, les Rencontres de Montreuil se séparaient sur un appel :

« La laïcité, dans ses fondements les plus profonds, est un principe universel. La séparation du religieux et du politique représente un progrès de l’humanité vers le respect de l’individu, de ses libres choix. C’est aussi la condition incontournable du vivre ensemble.
La laïcité se voit attaquée à la fois par tous les fanatismes religieux et les fanatiques d’une dérégulation du monde qui, sous couvert de loi du marché, vise à asservir les plus faibles. »

Où en est-on en 2009 ?
Face aux dangers qui pèsent sur le monde, et plus particulièrement dans le contexte des prochaines élections européennes, nous devons internationaliser le combat laïque et social pour créer le rapport de forces de demain.

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