Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 23:00

smic-pain-sec

Le gouvernement a décidé de n'appliquer aucun coup de pouce au SMIC qui ne progressera que de 1,6 % au 1er janvier, c'est à dire l'augmentation automatique liée à l'inflation. Aucune amélioration donc pour les plus de 3 millions de salariés payés au SMIC, dont une bonne partie des 1,5 millions de salariés à temps partiels contraints. Pour beaucoup de femmes salariées de la grande distribution ou d'entreprises de nettoyage, le cumul d'un SMIC horaire faible et de durées du travail restreintes conduit directement à la pauvreté, qui frappe désormais 40 % des salariés à temps partiel contraint.

Indifférent à leur sort, le gouvernement a, au contraire, été sensible aux revendications des branches les plus dures en terme de bas salaires. Face à la persistance de minimas inférieurs au SMIC dans les grilles de salaires, une loi de 2008 avait prévu la diminution des exonérations de cotisations sociales à partir du 1er janvier 2011 pour les branches toujours contrevenantes. Celles-ci sont toujours une vingtaine et concernent 1,4 millions de salariés. Relayées par le MEDEF, les protestations des patrons de ces branches ont été entendues par le nouveau ministre du travail Xavier Bertrand qui a décidé de reporter les sanctions à 2013. Ces secteurs, dont la restauration rapide et le commerce de détail, cumulent pourtant les plus bas salaires et les pires conditions de précarité.

Dans le même temps, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont continué à s'envoler, en hausse de 86 % sur les six premiers mois de 2010 par rapport à 2009 : + 6800% pour la Société générale, + 120% pour Suez, + 113% pour PPR, + 70% pour Veolia, + 45% pour France Telecom et + 38% pour BNP Paribas. Cette envolée des profits donne une idée des marges de manœuvre considérables qui existent pour augmenter les salaires. Elle indique a contrario que le partage de la richesse créée continue à se dégrader au détriment du travail. On sait que ce sont déjà 10 points de la richesse nationale qui sont passés des poches du travail à celles du capital depuis les années 1980. Un pactole de près de 200 milliards d'euros par an que la gauche devra rendre aux salariés, notamment, comme le propose le PG pour augmenter le SMIC à 1 500 euros nets dans les 2 ans suivant les élections gouvernementales de 2012.

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 14:14

Une année  bien triste pour les citoyens. L’espoir pour 2011 dépend de vous et de votre participation

._1057.jpg2010 a été  marquée par des luttes exemplaires pour les retraites, l’emploi, le pouvoir d’achat, elle  se termine par une série de hausses (électricité, eau, gaz, assurances diverses, loyers, charges locatives, abonnement internet, transports, carburants, impôts divers, déremboursement des frais de santé etc., bien supérieures à l’inflation.

2010 des salaires qui baissent ou stagnent pour la majorité d’entre nous, le pouvoir d’achat sera en berne en 2011, la consommation sera ralentie et le  chômage restera à un niveau préoccupant. 

Dans le même temps les inégalités apparaissent de plus en plus criantes, la richesse est concentrée dans les mains de quelques uns. L’obstination de Sarkozy mise au service unique de sa bande d’amis du Fouquet’s, des banques et des milieux d’affaires internationaux. L’aveuglement du gouvernement à accentuer, sous la pression des éléments le plus réactionnaire de l’UMP la casse du système social français et des services publics laissent des traces indélébiles. Qu’ils s’en aillent tous ! livre-melenchon.jpgLe livre de Jean Luc Mélenchon vendu à plus de 45 000 exemples à ce jour, qui vient d’être consacré meilleur «  livre politique de l’année 2010 » ce succès traduit à la fois le malaise des citoyens et une certaine révolte.

Malaise par rapport à une politique injuste, inégalitaire, répressive. Malaise lorsqu’ils voient les politiques de régression sociale imposées par le FMI, d’abord et essentiellement au peuple Grec, Irlandais, puis Espagnols, Portugais et la suite est déjà en cours chez nous.

Révolte de voir que la gauche social démocrate en Europe et en France, s’accommode et met en œuvre cette politique, plutôt que d’y résister. Révolte de ne pas voir un programme de gauche conquérant, refondateur d’un nouvel ordre social, républicain et équitable. Révolte envers des élus qui semblent dans leurs grandes majorités de plus en plus déconnecté des réalités et impuissant à changer l’ordre du monde. Révolte qui n’ira que grandissante si l’union des forces progressistes incarnées par le Front de Gauche ne démontre pas sa capacité à l’union et à la présentation d’un programme alternatif aux logiques libérales et capitalistes qui conduisent à la régression sociale.

Le front de Gauche peut être l’espoir à Gauche pour 2011 et2012, c’est mon vœu en ce début d’année 2011.

Partager cet article
Repost0
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 20:44

eurocratie-vs-democratie

Question au gouvernement
Référendum de modification du Traité de Lisbonne
21 décembre 2010
Martine Billard

Les 16 et 17 décembre, le Conseil européen a validé la révision du Traité de Lisbonne. Cette révision que dénoncent les députés communistes, républicains, citoyens et du Parti de Gauche vise :

• à instaurer de manière pérenne le mécanisme imaginé lors de la crise Grecque,
• à renforcer la surveillance préalable des politiques nationales
• et à amplifier les sanctions pour les Etats qui ne respecteraient pas les dogmes libéraux et les injonctions des marchés.

Le plan de sauvetage des banques fait aujourd'hui payer la crise du capitalisme financier aux peuples et aux salariés européens en soumettant les gouvernements les uns après les autres à la tutelle néolibérale de la Commission européenne, de la BCE et du FMI.

Au lieu de protéger la zone euro contre les méfaits de la spéculation, vous voudriez maintenant inscrire dans le marbre, le pouvoir des marchés financiers pour forcer les États à faire converger leurs politiques vers la régression des services publics et des droits sociaux.

Cette décision est porteuse des germes d'une crise encore plus grave. En imposant des politiques d'hyper-austérité, de baisse des salaires, d'augmentation du chômage et de la précarité, et de réductions drastiques des dépenses publiques à des pays déjà touchés par le ralentissement de l'activité économique et la montée du chômage, elle prépare une récession générale et durable en Europe.

La tolérance des peuples à cette austérité suicidaire a une limite. Pourtant les attaques spéculatives contre la dette publique se répéteront indéfiniment tant que les Etats n'auront pas la volonté d'en finir avec la spéculation.

Une autre politique est possible qui mette au coeur des préoccupations européennes la justice sociale, la conversion écologique de l'économie et la démocratie.

Le choix du système dit « de révision limitée » pour éviter les référendums, montre la peur des réactions des peuples européens. Vous préférez modifier le traité de Lisbone en catimini.

Monsieur le premier Ministre, quelle procédure comptez-vous utiliser pour ratifier cette modification ? Êtes-vous prêt à organiser un référendum afin que le peuple français puisse dire s'il accepte ou non le contrôle budgétaire a priori et puisse s'exprimer pour ou contre les politiques d'austérité que vous voulez lui imposer.

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 22:21

Pourquoi une rupture avec notre système institutionnel et le passage à une 6ème République sont-ils

nécessaires ? Quels doivent être les objectifs essentiels d'une nouvelle Constitution fondée sur les droits de la personne et le respect de la planète ? Le deuxième Forum du Programme partagé du Front de Gauche qui s'est tenu, jeudi 9 décembre, à Nanterre, dans la salle d'une maison de quartier, a lancé le débat autour de ces questions.

Retrouvez les vidéos réalisées par la Télé de Gauche lors de ce forum.

 Pierre Laurent
retrouvez les autres interventions du Juge Halphen et autres sur www.lateledegauche.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 19:19
Sommet européen

 

Le dernier sommet européen confirme sans surprise la stratégie insensée poursuivie par les gouvernements de la zone euro, depuis le déclenchement des attaques spéculatives contre la dette grecque. Au lieu de protéger la zone euro et les peuples européens contre les méfaits de la spéculation, ces gouvernements entendent préserver le pouvoir des marchés financiers pour forcer les États récalcitrants à faire converger leurs politiques vers la régression des services publics et des droits sociaux.  Au lieu de stopper net la spéculation, en reprenant le contrôle des mouvements de capitaux, l’Union européenne, associée au FMI, instrumentalise la pression des spéculateurs pour forcer les États en difficulté à s’engager dans une cure d’austérité et faire payer au salariés la crise nourrie par la libéralisation financière.

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 23:11

A chaque fin d’année, les mêmes chiffres indécents refont surface : ceux correspondants à la rémunération des patrons du CAC40.

Ces entreprises - outre de défendre coûte que coûte le système qui a produit la crise dont les travailleurs payent aujourd’hui le prix – versent des rémunérations tout simplement hors normes à leurs dirigeants.

En 2010, Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan a gagné 9 240 809 euros. Un salarié percevant le SMIC mettrait plus de 749 années pour accumuler la même somme ! Christopher Viehbacher, dirigeant de Sanofis-Aventis – entreprise qui vient d’annoncer un nouveau plan social alors même qu’elle réalise des bénéfices importants – a gagné cette année près de 8 000 000 euros. En un mois, il gagne à lui seul ce que perçoivent 650 salariés au SMIC réunis ! Alors bien sûr, il s’agit là de record. Mais en moyenne, les 955 cadres dirigeants des entreprises du CAC40 ont gagné 1 200 000 euros en 2010.

A la sortie de ces chiffres, la plupart des médias ont insisté sur la baisse de ces rémunérations par rapport aux années précédentes. Mais baisse ou non, ces rémunérations restent totalement scandaleuses.

Il est temps d’instaurer une nouvelle répartition des richesses et ceci ne peut passer que par une limitation des rémunérations. Voilà la proposition qui est faite par le Parti de Gauche (retrouvez la proposition sur le site du programme partagé).

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 23:36

La réforme des collectivités très légèrement  invalidée par les Sages.bando-perso

 Le Conseil constitutionnel a invalidé jeudi une mesure clef de la réforme des collectivités territoriales, la répartition des conseillers.

Adoptée le 17 novembre par le Parlement, elle prévoit notamment la création de 3.485 conseillers territoriaux qui seront élus en 2014 au scrutin uninominal majoritaire à deux tours avec un seuil de qualification fixé à 12,5% des inscrits.

Le rejet du nombre de conseillers territoriaux département par département va obliger le gouvernement, souligne-t-on de sources parlementaires, à présenter devant le Parlement une nouvelle mouture de l'article 6 avec un nouveau tableau.".

Le Conseil constitutionnel, dans un communiqué, annonce  avoir censuré l'article 6 mais a "rejeté l'ensemble des autres griefs formulés contre la loi".

Les "sages" ont constaté que six départements présentaient "des écarts de plus de 20% à la moyenne régionale" en nombre de conseillers et "qu'aucun impératif d'intérêt général ne venait justifier ces écarts très importants de représentation".

Le mode de scrutin, qui avait été vivement dénoncé par l'opposition mais également les centristes, a en revanche été validé par le Conseil constitutionnel.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 20:54

euro-trouble

Il n'a pas fallu longtemps pour que le sauvetage de l'Irlande (ou plus exactement de ses banques) se transforme en tout autre chose. Dimanche dernier l'Union Européenne a annoncé la création d'un fonds européen de stabilité financière, outil permanent et tout azimut. Car c'est maintenant la solidité de la zone euro tout entière qui est « testée » par les marchés. Le scénario qui guide les acteurs financiers qui ont besoin d'anticiper les mouvements que réaliseront leurs voisins est celui d'une spéculation contre l'Espagne suivie sans doute de la défaillance du pays. Face à ce panurgisme les récents chiffres faisant état d'une baisse de 50% du déficit public espagnol ne comptent guère. D'autant que Zapatero est toujours prêt à se mettre à genoux devant la finance, ce qui en fait une proie facile.

L'Espagne pèse 10% du PIB européen. La facture d'une intervention concertée serait supérieure à celle de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal réunis. De quoi mettre la zone euro à rude épreuve. Dans ce cadre nul ne peut ignorer l'hypothèse de son éclatement. Il sera à son tour prévu, donc encouragé. Car dès lors que la finance a les mains libres, on sait que ses prévisions sont souvent « autoréalisatrices » : du fait du mimétisme des acteurs financiers et des conséquences de leurs décisions sur l'économie réelle, le simple fait de parier sur un événement le fait advenir. Ajoutons au tableau qu'elle pourrait aussi avoir intérêt au naufrage de l'euro. Ce serait en effet un moyen efficace de rétablir par défaut la crédibilité du dollar sans que les Etats-Unis aient à remettre en cause les injections massives auxquelles ils procèdent pour tenter vainement de relancer leur économie.

Cette subite accélération de la crise de financement des Etats a fait éclater en quelques heures le décor en carton pâte du Traité de Lisbonne. Le président de l'Union Européenne parlant-enfin-d'une-seule-voix est invisible, inaudible, insignifiant. Le point de vue hier incontournable des Etats d'Europe centrale et orientale, et plus généralement des « petits pays », compte pour du beurre : chacun scrute les décisions des poids lourds de la zone euro, France et Allemagne, garants en dernier ressort de la solidité financière de toute la zone. Ce ne sont donc pas les règles impersonnelles du marché qui lui permettent d'encaisser les chocs, mais bien les réalités étatiques auxquelles il s'adosse. Les logiques propres à chaque nation, que l'on avait pris coutume de ne plus analyser, jouent un rôle déterminant. La thèse de l'autonomie du marché où règne la concurrence libre et non faussée, qui forme la colonne vertébrale du traité de Lisbonne, est totalement invalidée.

Dès lors la politique est fondée à faire son retour. Le soutien public accordé aux banques et au secteur financier leur interdit de s'exonérer de tout respect de toute considération d'intérêt général. Or passé les moulinets verbaux sur la limitation des bonus et la moralisation du capitalisme, rien de concret n'a été entrepris. Au contraire, avec la prise en charge quasi inconditionnelle de leur dette par les Etats, la preuve a été faite de la primauté des banques sur les gouvernements à l'ère du capitalisme financier transnational. C'est donc ce cadre qu'il faut aujourd'hui remettre en cause si l'on tient un tant soit peu à la primauté de l'intérêt général et à la souveraineté populaire. La définanciarisation est une exigence absolue sur tous les plans : économique, social et politique.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 16:20
Partager cet article
Repost0
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 23:06
enseignement privé

Décomplexée par les discours du Latran et de Riyad du Président Sarkozy qui vantaient notamment la prétendue supériorité du curé ou du pasteur sur l'instituteur dans la transmission des valeurs, la droite n'est depuis pas en manque d'imagination pour favoriser l'enseignement privé et lui consentir des avantages sonnants et trébuchants.

Dans la nuit de mardi à mercredi, la majorité UMP du Sénat a ainsi adopté un amendement au projet de budget 2011. Celui-ci était proposé par le tristement célèbre sénateur Carle qui en 2009 avait déjà fait assouplir le financement des écoles primaires privées par les collectivités locales. Cette fois, il s'agit de soustraire à l'enseignement public l'équivalent de 250 postes supplémentaires (soit 4 millions d'euros) pour les verser à l'enseignement privé. Même devant la saignée des 16.000 suppressions de postes de la rentrée 2011, public et privé ne sont pas mis sur un plan d'égalité, la contribution des établissements privés étant proportionnellement deux fois moindre que pour ceux du public !

Quelques jours auparavant, le 19 octobre, la Présidence de l'Assemblée nationale a enregistré une proposition de loi présentée par 81 députés UMP et allant dans le même sens. Elle vise à exonérer les écoles privées sous contrat d'association de la taxe foncière sur les propriétés bâties

Ces deux exemples récents témoignent d'un financement déguisé de l'enseignement privé par les contribuables au moment même où la pénurie est organisée au sein de l'école publique. En supprimant en parallèle la carte scolaire, les libéraux souhaitent instituer un vaste marché des établissements publics et privés au nom de la sempiternelle concurrence libre et non faussée. De l'Ecole de la République, nous glisserions vers une école à la carte débarrassée de l'exigence de l'intérêt général et de la nécessité de mixité sociale.

Le Parti de gauche dénonce ces attaques incessantes contre le principe intangible de laïcité. Plus que jamais, au nom de l'égalité devant l'éducation que sont en droit d'attendre tous les élèves, le Parti de gauche réaffirme l'exigence que les fonds publics aillent exclusivement à l'école publique.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le Blog de Gérard Letailleur
  • : Retrouvez les réactions de Gérard Letailleur concernant les sujets d'actualité et de société. elections municipales, petit couronne, parti socialiste, parti communiste,parti de gauche, front de gauche,
  • Contact

Réseaux sociaux

badge (1)

Recherche

Téléchargement du dossier scolaire

La rentrée scolaire en question, nos explications au format .pdf :

Page 1 Page 1

Page 2 Page 2