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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 07:31
Les Européens préfèreraient voir Ségolène Royal élue le 7 mai prochain.

Sondage publié dans le Financial Times.
 
D’après un sondage réalisé en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne, et publié lundi 16 avril, 16 % des personnes interrogées estiment que Ségolène Royal serait une meilleure présidente pour la France, contre 7 % pour Nicolas Sarkozy.

Ce sondage a été réalisé par Harris Interactive via Internet pour le quotidien économique britannique Financial Times, interrogeant 5 526 adultes en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie et en Espagne entre le 28 mars et le 12 avril.
 
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 18:24

Nous avons 5 jours devant nous. Pour convaincre sur l’emploi.

 

 

Je crois qu'on ne peux pas faire l'impasse sur ce qui se passe et sur ce qu'est le bilan de la droite aujourd'hui. Et on n'exagère pas beaucoup en disant qu'on ne voit pas beaucoup de résultats positifs.

 

 

Ca fait 5 ans que la droite est arrivée au pouvoir.

 

 

Elle a la majorité absolue au parlement – à l'Assemblée nationale, au Sénat structurellement -, elle a eu tout le pouvoir exécutif – à l'Elysée, à Matignon -, elle a eu tous les pouvoirs de contrôle – le conseil constitutionnel, le CSA,... Bref, elle a eu le champ libre. Pendant ces 5 années qu'est-ce qu'elle a fait ?
D'abord, elle nous a fabriqué une dette hors norme – plus de 60 % du PIB comme disent les spécialistes. Est-ce une fatalité ? Non, je voudrais rappeler que pendant la législature précédente la dette avait baissé de 2 points. Ce n'était pas énorme mais elle avait baissé de 1997 à 2002, elle n'a pas augmenté. Là, près de 12 points de plus »

 

 


Nous avons 5 jours devant nous. Il faut consacrer toutes nos forces à parler des questions sociale, parce que c'est ce qu'attendent de nous les Français. Ils attendent qu'on fasse des efforts pour l'emploi.

Et on a la possibilité de leur dire « on l'a déjà fait, on peut le faire parce qu'on l'a déjà fait ». On l'a déjà fait avec les emplois jeunes, on l'a déjà fait avec la réduction du temps de travail,... C'est la raison pour laquelle on avait créé 1,5 millions d'emplois en 5 ans. C'est la raison pour laquelle, souvenez-vous lorsque Lionel Jospin était à Matignon, on recommençait à parler dans ce pays de perspective de plein emploi.

On peut se battre pour l'emploi. C'est ce qu'attendent prioritairement de nous les Françaises et les Français. Et pas seulement sur le plan quantitatif mais aussi sur le plan qualitatif car il y a l'emploi mais il y a aussi beaucoup d'emplois précaires, il y a beaucoup d'emplois intérimaires – surtout chez les femmes, d'ailleurs. Il va falloir enrayer cette hausse du travail précaire, parce qu'on est en train de fabriquer, dans ce pays, des travailleurs pauvres  
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 13:00

- Le Monde - 12 avril 07 :

Pendant la campagne présidentielle, en catimini des décisions importantes, sans débats.

Protestations après le feu vert discret à la construction de l'EPR

Déni de démocratie" pour Greenpeace, "acte antidémocratique d'un
gouvernement en fin de règne" pour Sortir du nucléaire,

"mépris pour la démarche de débat public" pour les Verts,

"étonnement" du Parti socialiste : les réactions ont
été vives après la publication au Journal officiel, mercredi 11 avril, du
décret autorisant EDF à construire le réacteur nucléaire de troisième
génération (EPR) de Flamanville (Manche).

Greenpeace a annoncé son intention de déposer immédiatement "un recours en
annulation devant le Conseil d'Etat
".

La candidate des Verts Dominique Voynet a précisé qu'elle excluait d'apporter son soutien au deuxième tour à un candidat qui "n'aurait pas pris l'engagement de revenir sur cette décision".

Le PS a réaffirmé son engagement "à ouvrir un débat transparent et approfondi sur l'avenir de l'EPR au lendemain de l'élection présidentielle, pour définir les orientations de la politique énergétique du
pays".

"EN CATIMINI"

François Bayrou, candidat de l'UDF, juge "antidémocratique" de prendre une décision "en catimini" juste avant l'élection et s'engage à "suspendre la décision" s'il est élu.

José Bové, qui a annoncé, jeudi dans le quotidien gratuit 20 Minutes, qu'il proposerait à Nicolas Hulot d'être premier ministre s'il était élu, y voit "une provocation".

Le ministère de l'économie a indiqué pour sa part que "cette autorisation est l'aboutissement d'un processus de consultation du public très complet".
La Commission nationale du débat public (CNDP) a organisé un débat public sur l'EPR entre octobre 2005 et février 2006. Une enquête publique locale s'est ensuite déroulée en juin et juillet 2006, "qui s'est conclue par un avis favorable", a rappelé le ministère. Les travaux de terrassement sont déjà largement entamés à Flamanville. La publication du décret, le 11 avril, doit permettre une mise en service du réacteur en 2012.

Le réacteur européen à eau sous pression (European Pressurised Water Reactor ou EPR) est destiné à prendre le relais d'une partie des 58 réacteurs français actuels. En France, l'énergie nucléaire assure 78 % de la production d'électricité, contre 16 % dans le monde et 32 % en Europe. Ses opposants dénoncent le coût élevé de sa construction (3,4 milliards d'euros), sa technologie "obsolète" et son utilité discutable, la France étant "en situation de surcapacité énergétique". Selon eux, le coût de l'EPR va limiter l'investissement dans les énergies renouvelables.

Christophe Jakubyszyn

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 01:42

La poste : 12OOO postes supprimés

Le Parti socialiste déplore la poursuite par La Poste de  son plan de réduction d’effectifs, après les 12 000 postes déjà supprimés en 2005 et 2006, alors même qu’elle annonce des profits florissants de près de 700 millions d’euros.La quête effrénée de la rentabilité conduit à une dégradation importante des conditions de travail des agents et  à une baisse sensible de la qualité du service rendu aux usagers, qu’il s’agisse du temps d’attente au guichet, des plages d’ouverture des bureaux voire même de leur existence pure et simple.

Et quand le gel des recrutements d’emplois saisonniers conduit La Poste à annoncer de nombreuses fermetures de bureaux pour la période estivale, notamment dans certaines zones urbaines, nous assistons à un abandon manifeste de deux des principes fondateurs du service public : l’égalité et la continuité de service.

Le Parti socialiste dénonce la poursuite d’une logique de concurrence et d’écrémage qui conduit La Poste sur la voie de la vente par appartements, de la filialisation des activités rentables, et de la privatisation des métiers qui signera la mort du service public et de la péréquation pourtant essentielle à nos territoires.

Il s’inquiète de la disparition progressive des bureaux de poste de plein exercice en milieu rural et dans les zones urbaines sensibles et  réaffirme son opposition à l’ouverture totale à la concurrence de l’activité courrier prévue pour 2009, qui ne fera que renforcer cette tendance.

Communiqué de Christian MARTIN,
Secrétaire national aux services publics

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 20:21
Liêm Hoang-Ngoc, Interview au Nouvel Economiste | 10 avril 2007
ligne

Liêm Hoang Ngoc est Délégué national à l’économie au PS. Le Nouvel Economiste : L’arrivée de la gauche peut-elle créer un choc de confiance positif sur l’économie ?

LHN : Entre 2002 et 2007, la droite n’a pas été capable de restaurer la confiance. La croissance a constamment été inférieure à son taux potentiel. Elle fut nulle au dernier trimestre.


L’investissement est en panne, notamment dans les secteurs innovants. La compétitivité des entreprises se détériore. Le commerce extérieur est devenu chroniquement déficitaire. La croissance fut uniquement tirée par la consommation des classes aisées. Elle est de surcroît atteinte par la baisse du pouvoir d’achat des classes populaires dont la propension à consommer est la plus élevée.

L’arrivée de la gauche est susceptible de relancer l’activité en améliorant le pouvoir d’achat des catégories les plus démunies. Elle réconciliera les travailleurs avec l’entreprise en rémunérant à sa juste valeur le travail. L’amélioration de la progressivité de l’impôt mettra à contribution les revenus profitant de la rente financière. Elle dégonflera les bulles boursières et immobilières qui se sont formées. La spéculation immobilière a en particulier entamé le budget des jeunes ménages, qu’ils soient locataires où qu’ils cherchent à accéder à la propriété. En améliorant le rendement de l’impôt, la réforme fiscale permettra également de dégager les ressources nécessaires au financement des dépenses porteuses d’avenir (investissement public, recherche, formation). Il resterait à rouvrir le débat sur la politique industrielle nécessaire pour relancer l’investissement et à creuser le chantier de l’harmonisation fiscale et sociale européenne.

Liêm Hoang-Ngoc (Maître de conférences à Paris I, auteur de Vive l’impôt !, Grasset)


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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 18:33
Si je soutiens sa candidature, c'est parce que je retrouve dans ces projets éducatifs beaucoup de choses que nous avons mis en place à Petit Couronne.

Lorsqu'elle occupe son poste de secrétaire d'état à l'enseignement,  elle s'est renseigné sur l'expérience que Petit Couronne a mis en place avec l'espace éducatif concerté.

la mise en place par l'état du contrat éducatif local, en 2000 est au coeur de la conversation entre Gérard Letailleur et Ségoléme Royal en Préfecture
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 18:43
Actualités
DDA A la une
 
La lettre de Ségolène Royal aux enseignants

L’Etat sera demain le garant de la reconnaissance que vous attendez.
 
 Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Si je peux aujourd’hui m’adresser à vous, c’est à mes professeurs que je le dois, car c’est à l’école que j’ai été soutenue, encouragée, valorisée et que j’ai reçu le bagage qui m’a permis d’être une femme libre.

L’Etat sera demain le garant de la reconnaissance que vous attendez. Je m’adresse directement à vous toutes et à vous tous parce que l’école, qui forme les générations de demain, qui prépare l’avenir de la Nation, est concernée prioritairement par le choix de société que les Françaises et les Français exprimeront les 22 avril et 6 mai prochains.

L’éducation ! Tel est, pour moi, l’enjeu majeur de l’élection présidentielle. Avec moi, l’éducation sera au cœur de tout et en avant de tout.

Lever des malentendus, vous dire mes convictions, ma confiance et ma reconnaissance pour votre mission, vous faire connaître ma volonté, tel est l’objet de cette lettre.

La République s’est construite par et autour de son école, l’école gratuite, obligatoire et laïque. Je suis moi-même la fille de cette école. J’en assume l’héritage ; j’en revendique les valeurs ; je veux poursuivre son œuvre dans l’avenir.

Notre pays vit des crises profondes : crise économique et sociale ; crise politique et morale ; crise de l’esprit public. Je veux apporter des remèdes à ces crises. J’ai voulu écouter les Françaises et les Français. Ils m’ont exprimé leur révolte, leurs colères. Ils réclament des réponses claires aux urgences auxquelles j’entends répondre pour réussir ce changement que notre pays attend : l’urgence économique et sociale, l’urgence éducative et culturelle, l’urgence écologique, l’urgence démocratique.

Je veux remettre le pays debout. Mais j’ai besoin, pour réussir dans cette tâche, de tout votre soutien et de tout votre engagement. Rien de grand ne se fera sans vous. J’ai pour l’école de la France une immense ambition. Pour refonder la République, pour guérir nos blessures, pour reconquérir nos territoires perdus, j’ai besoin de vous, de votre dynamisme, de votre engagement.

Je sais que l’école concentre toutes les difficultés de notre société. Mais je sais aussi qu’il ne lui appartient pas de résoudre toutes ces difficultés. La société ne doit pas se défausser sur l’école de tous ses échecs ou de tous ses renoncements. C’est pourquoi, je l’ai dit, il faudra de nouvelles politiques territoriales, des aides aux parents, des moyens renforcés pour la justice, une priorité à l’emploi et au logement, la revitalisation du tissu associatif. Autour de l’école, de nouvelles politiques doivent aider l’école à assumer au mieux sa tâche, qui est d’instruction et d’éducation. Je m’y engage.

Mais si l’école ne doit et ne peut pas tout, son rôle est essentiel. Pour lutter contre le fléau du chômage, la montée des inégalités, la perte de l’esprit public, le retour des fondamentalismes et la marchandisation du savoir et de l'information, l’école est au premier rang du combat. C’est ce qui fait la dureté de votre tâche ; c’est ce qui fait aussi sa noblesse et sa vocation. Et si la France demeure l’une des premières Nations du monde, si elle a conservé son rayonnement et son attractivité, elle le doit en grande partie à son école, à la qualité et au dévouement de ceux qui la servent.

Depuis des années, l’école est attaquée : elle l’est dans ses moyens par des budgets insuffisants ; elle l’est dans ses missions par des ingérences pédagogiques inacceptables ; elle l’est dans son autorité et dans sa dignité par des procès d'intention et des mépris coupables. Cela doit cesser. Il faut donner à l’école de la République et à ceux qui la servent tous les moyens et toute la considération nécessaires pour lui permettre d’accomplir son œuvre nationale. Je m'y engage.

C’est pourquoi un plan pluriannuel de prérecrutement, de recrutement et de création d’emplois sera mis en place. Je l’accompagnerai d’un plan de résorption de l’emploi précaire. Je referai de l’école le premier budget de la Nation et je proposerai une loi de programmation pour garantir cette priorité. Je veillerai à ce que les métiers qui entourent et aident les enseignants et les élèves, autour de l’école comme dans l’école, soient à nouveau encouragés et soutenus. Nous avons besoin de personnels d'encadrement, d'infirmières, de psychologues, d’assistants sociaux, de conseillers d’orientation.

Dès la rentrée de septembre prochain, je rétablirai les postes d’enseignants qui ont été supprimés.

Je veux redonner la considération qu’ils méritent aux enseignants, en améliorant les possibilités de formation, les conditions de travail, les déroulements de carrière, les rémunérations. C’est un vaste chantier qui supposera une très large concertation avec vous et une réflexion partagée sur les missions du métier d'enseignant. Je sais que vous y êtes prêts. Je veux que la Nation soit présente à ce rendez-vous. C’est pourquoi j’ai proposé comme méthode le dialogue et la concertation avec vos représentants dans le cadre d’Etats généraux de l’éducation que j’ai décidé de tenir dès juin prochain avec vous ainsi qu’avec tous ceux qui partagent la préoccupation de la justice et de l’excellence pour tous. Il ne s’agit pas de préparer une nouvelle réforme, mais de faire en sorte que notre éducation fonctionne mieux. C’est dans ce cadre que je proposerai la mise en œuvre d’un soutien scolaire individuel gratuit pour les élèves. Les enseignants qui souhaiteront l’assurer seront évidemment rémunérés.

Dans la fidélité à nos valeurs, je veux bâtir avec vous l’école du XXIème siècle, celle de la réussite pour tous vos élèves. La difficulté de votre tâche, je la connais ; j’en sais aussi la grandeur, et je sais la fierté que vous avez d’exercer votre mission.

Mon Pacte présidentiel place l’école en son cœur. Lorsqu’il faut vaincre les fatalités, les pesanteurs, les peurs, les égoïsmes, alors nous retournons toujours aux mêmes sources. Nous avons besoin des lumières du savoir contre l’obscurantisme, de l’égalité contre les privilèges, de la laïcité contre les fanatismes et les intolérances, de la gratuité et du service public contre la marchandisation de l’éducation.

Mon engagement politique s'est construit dans ma reconnaissance à l'égard de l'école. Je lui demeure fidèle. J’ai confiance en vous. Vous pouvez avoir confiance en moi.

Veuillez agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
 
Signature Ségolène Royal
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 20:29

Aller vers le plein emploi et refuser la précarité

Atteindre le plein emploi est possible à l’horizon 2012. Un tel objectif nécessite, au-delà des effets de la démographie, une action volontariste pour créer des emplois, pour sécuriser les parcours professionnels et pour faciliter l’entrée dans la vie active des jeunes.

 


Favoriser la création d’emplois

Nous réactiverons les emplois-jeunes dans le secteur public et associatif en relation avec les emplois tremplins mis en place dans les régions.

Nous modifierons les prélèvements sociaux afin qu’ils cessent de pénaliser l’emploi. Nous avons réalisé une première étape majeure en 1998 en basculant les cotisations sociales maladie vers la CSG. Nous devons aujourd’hui faire de même pour les cotisations patronales en les calculant sur l’ensemble de la richesse produite et non sur les seuls salaires.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 15:48

Réussir le plein emploi dans un développement durable

Notre objectif est de retrouver le plein emploi en ramenant le taux de chômage au-dessous de 5% d’ici 2012 et en diminuant de moitié sa durée.

Pour y parvenir, nous mettrons en oeuvre un nouveau modèle de croissance qui conjugue la création d’emplois, l’innovation, la sécurité des carrières professionnelles et le développement durable.

Dès le printemps 2007, nous engagerons avec les partenaires sociaux une Conférence Nationale  pour débattre des orientations et des propositions en termes d’emploi, de salaire, de conditions de travail et de protection sociale, dans le secteur privé comme dans la fonction publique.

I Relancer la croissance par l’investissement et le pouvoir d’achat

La France souffre à la fois d’une politique salariale trop restrictive, d’un investissement insuffisant, conjugués à une forte dégradation de notre compétitivité et à un niveau d’endettement public préoccupant. Nous voulons rétablir la confiance, retrouver la croissance et réduire nos déficits.

A L’innovation encouragée
Nous favoriserons le développement de Pôles d’innovation et de recherche associant les universités, les centres de recherche, les entreprises et les régions. ( comme au Madrillet le Technopole)

Nous développerons les participations publiques dans le capital des jeunes entreprises innovantes avec la création d’un fonds public de participation (capital risque), en s’appuyant notamment sur la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Pour faciliter la recherche dans les entreprises de taille moyenne, nous aiderons à la création de fondations et nous modifierons le crédit d’impôt recherche pour en diversifier les bénéficiaires.

 

Nous mettrons en place des mécanismes spécifiques pour accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises et pour les entreprises innovantes en difficulté transitoire. Nous soutiendrons le micro-crédit.

Nous modifierons le taux d’impôt sur les sociétés selon l’équilibre choisi par les entreprises entre l’investissement productif d’une part et la redistribution des dividendes d’autre part (sous toutes ses formes, notamment celle du rachat d’actions). Nous instaurerons une aide fiscale concernant les modalités d’amortissement pour stimuler les investissements.

Face aux délocalisations, nous mettrons en place une Agence Nationale de Réindustrialisation. Elle pourra agir préventivement par des aides ciblées. Elle organisera la reconversion des sites et participera à la préservation de nos métiers et savoir faire. Elle pénalisera le comportement des « patrons voyous ».

 

Les restructurations et cessations d’activités devront comprendre un volet économique territorial et une contribution à la réindustrialisation des sites touchés.

 

Un projet de loi sera soumis au Parlement afin d’obliger les entreprises qui délocaliseraient hors de France à rembourser les aides publiques qu’elles auraient perçues.
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 17:09

 

 

C’est une France qui creuse les inégalités.

 

Après avoir soutenu un gouvernement qui a accordé à 20% des français les plus riches 80% des baisses d’impôts et endetté la France de manière considérable, cette politique va être accélérée par lui. Son bouclier fiscal de 50% sera sans effet pour la plupart des français, mais conduira à la suppression de fait de l’impôt sur les grandes fortunes (puisque leurs impôts - hors ISF- et CSG se situent à ce niveau de 50%).

 

 Que dire aussi de l’exonération quasiment totale des droits de succession quand on sait déjà les sommes considérables déductibles ?

 

 Quid du non remplacement d’un départ en retraite sur deux ? Cela signifie inéluctablement, parce que c’est là que se situe le gros des effectifs, moins d’emplois dans les écoles, dans les hôpitaux, moins de services publics dans les zones rurales... qui sont autant de remparts contre les inégalités de toute nature, sociales comme territoriales.

 

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