Début de la concertation Lundi 2 Juin à 19H30, Halle aux toiles de Rouen.
consulter le dossier en ligne ci dessous:
http://www.rouen.fr/evenement/27120-concertation-publique-contournement-est
Début de la concertation Lundi 2 Juin à 19H30, Halle aux toiles de Rouen.
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Construire à gauche, vite !
Les Petit Couronnais ont désertés encore un peu plus les urnes. Plus de 62% d’abstention, un vote FN gagnant plus d’un tiers des votants, un PS en chute de 10% et un FDG qui stagne par rapport à 2009. Le 25 mai restera un triste jour ou celui d’un réveil, de la vie, de l’action politique et citoyenne. A nous tous de la vouloir !
L’absence d’un débat argumenté et d’une perceptive claire sur l’Europe, son fonctionnement, sa finalité, sa nécessité, son champ de compétence et une campagne électorale européenne, éclair et sous-médiatisée, ont contribué au triste résultat: une victoire du Front National et une forte abstention qui amplifie la crise démocratique.
Le rejet des politiques en place, à l'échelle européenne et nationale, s'est largement exprimé. Le PS, seul aujourd'hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l'orientation de François Hollande et Manuel Valls. La droite ne profite pas pour autant de cette situation.
Le cumul des scores du centre, de l’UMP, du PS et du PRG, les partis de l’alternance qui gouvernent le pays depuis la création de la Vème République, est de 45%. C’est un désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche et c’est le signe de la crise politique française et des institutions de la Vème République qui, derrière une impression de stabilité, réduisent d’années en années la légitimité des gouvernements en place.
La très forte poussée du Front National exprime pour moi, la désespérance produite par l'austérité, le sur chômage, la perte de perspective commune. La progression de l'extrême droite, dangereuse et mortifère, appelle à redoubler d'efforts pour que les voies de l'alternative de gauche triomphent sur le repli, la xénophobie, l'autoritarisme. Face à un gouvernement qui met la gauche à droite et la menace d'une droite extrême en embuscade. Ils nous faut prendre la mesure des efforts de réorganisation interne à la gauche et d'ouverture à produire pour favoriser l'implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités politiques, l'unité la plus large et la démocratie. Il en va de sa relance et de son attractivité.
Elections Européennes, il est temps d’en parler, le 25 nous votons !
Rendez-vous Jeudi 22 Mai à partir de 20H, salle du restaurant le Longchamp,
Place du Marché à Petit Couronne.
Pour une Ecoute collective de l’émission des paroles et des actes sur Fr2.
Les représentants des forces politiques, UDI-MODEM, FDG, EELV, FN, UMP, PS, débattront de leurs propositions pour l’Europe au cours de cette émission.
Nous pourrons aussi débattre avec Yvon Scornet, porte-parole des Petroplus, seul candidat travaillant à Petit Couronne présent sur une liste de l’avenir de l’industrie du raffinage en Europe, suite à son entretien avec le Président de la République.
Ps : Si vous le souhaitez, il est possible avant l’émission de diner entre 19h et 20h.
Petroplus la lutte toujours !
Mardi 29 Avril A 12H00 rassemblement interprofessionnel et grand Barbecue, devant la porte de la raffinerie.
Intervention des différents responsables qui soutiennent notre action (Syndicats des autres sites, responsables politiques ….)
Départ en cortège pour la Préfecture et rassemblement devant celle-ci
Un rendez-vous a été demandé via l’Union Départementale CGT avec le Préfet
Appel à une conférence de presse devant la Préfecture.
Venez nombreux, il y a beaucoup d’informations essentielles à entendre.
Si le Gouvernement ne fait rien cette semaine, c’est qu’il aura, dans le dossier Petroplus, pris depuis longtemps la décision de servir la soupe à Bolloré et autres consorts et de détruire la raffinage en France.
Valls liquide la gauche
Les mots du Premier ministre, dans son discours de politique générale, ne sont plus ceux de la gauche. La quête de « compétitivité » a pris la place du combat contre les inégalités, et le fond politique colle aux dogmes libéraux et aux ronrons d’une Ve République à bout de souffle.
Ce mardi 8 avril était jour de grand oral pour le Premier ministre, suivi du vote de la confiance par le Parlement. Si le résultat du scrutin ne faisait aucun doute, force est de reconnaître que Manuel Valls a obtenu une large majorité. Le PS, à l’exception de 11 abstentions sur 291 députés, le PRG et les deux tiers d’EELV ont apporté leur soutien à Manuel Valls. Seuls les députés du Front de gauche ont voté contre la confiance à ce nouveau gouvernement – ils s’étaient abstenus il y a deux ans. Si Manuel Valls a constaté qu’il y a « trop de souffrances, pas assez d’espérance », il n’a pas tracé de chemin nouveau pour sortir la France de l’impasse.
Le smic sans les « charges »
Toujours plus loin des envolées de circonstance contre la finance de François Hollande au Bourget, le Premier ministre n’a rien dit du coût du capital, mais annoncé une accélération de recettes bien connues – alliant austérité, baisses des cotisations sociales et ajustements structurels. « Le coût du travail doit baisser », a martelé le nouveau résident de Matignon. Dès le 1er janvier 2015, c’est une exonération totale des cotisations patronales pour les salariés au niveau du smic qui est prévue. De quoi fragiliser les organismes sociaux et encourager un effet de trappe, c’est-à-dire une incitation à maintenir les salariés à de bas salaires.
Le Medef peut se frotter les mains avec 30 milliards d’allègement de cotisations d’ici 2016 et une promesse d’assouplissement du Code du travail. Le Pacte de responsabilité fait ici office de mesure phare pour lutter contre le chômage de masse. Pour quelles contreparties ? « Aux employeurs de tenir leurs engagements », répond Manuel Valls, défenseur acharné du dialogue social qui, dans un contexte de rapports de force détériorés, joue pourtant contre la majorité des salariés.
Une suppression des « charges salariales » (sic) doit permettre aux salariés au smic de gagner 500 euros nets de plus par an. Valls a en effet annoncé 5 milliards à horizon 2017, dédiés à cette mesure qui se traduirait par environ 40 euros de plus par mois pour celles et ceux touchant le smic. Augmenter les salaires en rehaussant le smic eut été le meilleur moyen d’accroître les revenus des salariés. Car ce coup de pouce au pouvoir d’achat est non seulement tout petit, mais a toute chance de se répercuter sur les prestations sociales et l’offre de services publics. Autrement dit, les salariés seront, au total, perdants.
Dans les clous de Bruxelles
Se défendant de mener une politique d’austérité, le Premier ministre a bel et bien endossé l’objectif d’une baisse des dépenses publiques de 50 milliards d’ici à 2017. Les collectivités locales devront consentir un nouvel effort de 10 milliards de baisse de leurs dotations. Elles ont aussi vocation à changer d’architecture : réduction du nombre de régions, nouvelle carte des communautés d’agglomération et suppression à terme des départements, ce qui fera l’objet de lois, a déclaré le Premier ministre. En outre, la clause de compétence générale est supprimée, ce qui signifie que les attributions de compétences pour chaque collectivité seront strictes (par exemple, un département ne pourra plus s’occuper de culture). Quant à l’État et ses agents, ils assumeront 19 milliards de réduction budgétaire. Valls met ainsi la France dans les clous de Bruxelles. Reste à mieux faire comprendre ces « sacrifices » aux Français, en redonnant du sens. Ce n’est pas gagné.
Seule nouveauté, le Premier ministre se fait désormais le chantre de la « transition énergétique ». Non pas pour sauver la planète ou nos estomacs, mais parce qu’elle est bonne pour le commerce extérieur. C’est là où les cœurs authentiquement écolos se soulèvent : « La croissance, c’est aussi l’économie verte », a assuré Manuel Valls. En attendant, Paris accueillera la grande conférence sur le climat en 2015, « enjeu planétaire majeur », une « stratégie bas carbone » sera présentée au Parlement pour « réduire de 30% notre consommation d’énergies fossiles et de 40% nos émissions de gaz à effet de serre ». L’engagement de François Hollande de réduire de 50% la part du nucléaire d’ici à 2025 sera « inscrit dans la loi ». Voilà pour la main tendue à EELV.
L’adieu à la gauche
Sur le plan international, les quelques phrases sur le Rwanda laissent un goût amer. Après avoir rendu hommage aux soldats français engagés au Mali et en Centrafrique, Manuel Valls a balayé d’un revers de manche les accusations de complicité de la France dans le génocide rwandais : « Je n’accepte pas les accusations injustes et indignes qui disent que la France a pu être complice d’un génocide au Rwanda alors que la France a toujours cherché à séparer les belligérants ». Fermez le ban.
Comment y retrouver ses petits quand on est issu de cette famille politique que l’on appelait communément la gauche ? D’ailleurs, la référence à la gauche est tout juste apparue au moment où Manuel Valls a évoqué la volonté d’apaisement des Français à la suite des mobilisations contre le mariage pour tous. Car, voyez-vous, la gauche est fidèle à ses valeurs quand elle sait rassembler. Pour Manuel Valls, de toute façon, « gouverner, ce n’est pas faire gagner un camp contre un autre ». C’est sans complexe qu’il jette ainsi aux oubliettes les antagonismes sociaux et la conflictualité politique qui font le sel et le sens de la transformation sociale. C’est avec détermination qu’il s’apprête à amplifier le cercle infernal – baisse des dépenses publiques, récession économique, inégalités renforcées – menant en bout de course au creusement des déficits publics.
Et pourtant… alors que le conseil fédéral vert s’est prononcé dimanche à 83% pour l’abstention au vote de confiance, la majorité des députés EELV a donné quitus à Manuel Valls (dix députés ont voté pour, six se sont abstenus) et leur secrétaire nationale répète sur toutes les ondes que son mouvement fait partie de la majorité présidentielle. Alors que la gauche du PS maugréait et pétitionnait jusqu’à hier pour une réorientation politique, elle s’est couchée.
La gauche est en charpie. Mais au même moment, un communiqué de presse tombait pour annoncer qu’un accord était enfin trouvé pour les européennes entre les différentes composantes du Front de Gauche. On a failli attendre…
La libre concurrence une fois de plus pour détruire le secteur public
La Cour de Justice de l’Union Européenne a confirmé sa décision considérant que le statut d’établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) existant en France consistait en une aide d’Etat illicite ! Sont concernés la SNCF , la RATP, l’Opéra de Paris, la Comédie française …
Cette décision est lourde de conséquences. Elle a pour objectif d’obliger à tout privatiser comme cela s’est déjà passé avec la Poste qui a été transformé en société anonyme.
Il est plus que temps de sortir de cette Europe qui n’a qu’une obsession, détruire et encore détruire tout service public, toute activité publique, tout patrimoine public. Si nous ne nous révoltons pas, notre pays ne sera plus qu’un territoire voué à la concurrence sauvage et où il ne restera plus que quelques îlots de culture réservés à quelques privilégiés qui auront les moyens.
C’est pourquoi avec le Parti de Gauche, je porterai clairement dans l’élection européenne du 25 mai prochain le refus de cette Europe.
Ce ne sont pas les ministres, dans leur ensemble, qui sont responsables de cette claque électorale…Mais bien l’absence de ligne politique claire et en accord avec les promesses de la campagne présidentielle.
Le citoyen à une certaine lassitude devant des situations difficiles pour une grande partie des français, des ménages, situations qui perdurent et pour lesquelles on ne voit pas d’issue proche ou même lointaine… des mots, des promesses et aucune lueur d’espoir…
Alors, un remaniement pourquoi ?
Pour une autre politique que le Pays demande, des actions efficaces… et expliquées…Mais non, le président vient de nous le dire, il poursuit la même politique, il change le locataire de Matignon, changement de personnes ou mouvements avec des têtes nouvelles… Alors remaniement, punitions pour mauvais travail, mais le chef il est à l’Elysée. Alors, serait-ce le Patron qu’il conviendrait de changer ?...Sans doute oui pour une alternative politique !
Alors attendons, le 23 Mai, le vote des Européennes aura lieu avec sans doute une nouvelle déroute électorale, en attendant le peuple aura l’occasion de se faire entendre le samedi 12 Avril dans une grande marche à Paris.
Municipales : quel état des lieux avant le second tour ?
Le nombre de triangulaires, de quadrangulaires, voire de pentagulaires, est sans doute l’un des faits marquants de ce second tour des élections municipales qui aura lieu dans 6 455 communes Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, des triangulaires se dérouleront dans 986 communes de plus 1 000 habitants, des quadrangulaires dans 207 communes et des pentagulaires (cinq listes en présence) dans 16 autres.
Toujours selon les données du ministère de l’Intérieur pour les communes de 1 000 habitants et plus. Ce grand nombre de listes en présence témoignent d’un émiettement politique important. Revoir le mode de scrutin et introduire la proportionnelle, devait être un axe principal d’une réforme institutionnelle, Vite une 6me république !
Cette inflation des listes au second tour est due pour partie aux résultats obtenus par le Front national qui a dépassé les 10% des suffrages exprimés, nécessaires pour se maintenir, dans plus de 300 communes. Ce phénomène est lié aussi à la multiplicité des dissidences, à gauche, comme à droite. Ce qui démontre un rejet de la bipolarisation qu’imposent les modes de scrutin actuelle. Vite une 6me république !
L’implantation du Front national dans les conseils municipaux et communautaires des villes moyennes est désormais une realité. Sur le plan national, le parti de Marine Le Pen reste cependant très loin derrière les grands partis traditionnels, ce dernier ne recueillant que 4,70 % de l’ensemble des suffrages, selon les résultats officiels publiés le 25 mars dernier par le ministère de l’Intérieur. Selon ces chiffres portant sur les communes de plus de 1 000 habitants, seuil à partir duquel les services de l’Etat attribue une nuance politique, les listes de droite (divers droite, union de la droite, UMP, UDI, Modem, Union centriste) ont obtenu 46,44 % des voix et celles de gauche (divers gauche, union de la gauche, PS, Front de gauche, écologistes, PC, parti de gauche) 38,20 %.
Pour notre agglomération, Rouen, Sotteville les Rouen, Notre Dame de Bondeville, Cléon, Mont St Aignan restent les principales villes qui revotent et déterminerons la future composition de la CREA Métropole de demain. Le PS y restera t’il majoritaire tout seul, ou devra t’il composer avec d’autres ?
Dimanche prochain, nous aurons la réponse !
Résultat de l’élection municipale à Petit Couronne.
Seulement 52% des Petit Couronnais se sont exprimés le 23 Mars.
Notre liste Petit Couronne Avenir, l’Humain d’Abord, tient à remercier les 1274 Couronnais qui nous ont soutenus.
Notre liste citoyenne Petit Couronne Avenir, l’’Humain d’Abord, soutenue par le PG-membre FDG, a obtenu 38.64% des voix exprimées. Un gain de 2,12% par rapport aux 36.52% réalisés en 2008.
Nous constatons et regrettons qu’un Couronnais sur deux ne se soit pas prononcé pour une liste, ce qui pose à l’évidence un vrai problème de représentativité des élu(e)s.
Ainsi, l’équipe du Maire sortant (PS-PCF-EELV-PRG usurpant en plus le logo FDG) est réélue avec 61,36% contre 63,48% en 2008. Une perte de 2,12% des suffrages, mais un résultat qui ne représente que 32% des électeurs inscrits contre 40% en 2008. Peut-on parler de victoire, après ce constat ?
Le drôle de comportement du PCF, qui voulait diriger une liste, mais n’accepte pas de participer à la nôtre, pour finalement soutenir celle du Maire sortant, n’a fait qu’apporter de la confusion et nourri une petite partie d’abstentionnistes ou de votes nuls.
Les élu (e)s du conseil municipal ne sont aujourd’hui que les mandants de 52% des électeurs inscrits à Petit Couronne, 32% pour la liste du Maire et 20% pour notre liste. 48% n’ont soutenu personne.
La composition du conseil municipal, aggrave encore la non représentativité du vote des électeurs, le Maire a 24 élu (e)s, et nous 5 élu(e)s. Seule amélioration de ce scrutin nous aurons 1 représentant à la CREA, grâce au vote direct des citoyens.
Notre pays doit se poser la question de son fonctionnement démocratique. Les partis politiques ou les corps intermédiaires sont aujourd’hui en crise. Il est grand temps que les citoyens se prennent en main, pour exiger des réformes profondes sur cette question. Nous avons l’intention d’y contribuer dans les six ans à venir.
Nous avons l’intention de défendre l’intérêt des Petit Couronnais, de dénoncer les duperies du Maire et de sa majorité. Car nous savons que beaucoup de choses ont étés cachées dans cette élection et que des temps difficiles s’annoncent pour notre ville, qu’elle va encore un peu plus s’endormir, continuer de perdre de son attractivité.
Alors venez rejoindre notre association citoyenne Petit Couronne Avenir, l’Humain d’Abord.
Pour vos contacts, notre adresse mail : « actionscitoyennes©laposte.net »