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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 18:49

COMMUNIQUE DE PRESSE

27/11/2014

L’annonce du groupe industriel finlandais UPM-Kymene qui prévoit de fermer quatre machines à papier en Europe dont une sur son site de Chapelle-Darblay de Grand-Couronneest une véritable catastrophe économique et sociale pour notre région.

Les élu-e-s Front de Gauche de la Métropole-Rouen-Normandie refusent cette politique de casse de l’industrie sur notre agglomération. S’associant au maire de Grand Couronne Michel Lamazouade et à Julien Dugnol conseiller régional, nous attendons la table ronde demandée au préfet et apportons tout notre soutien aux salariés vivant dans l’inquiétude pour leur avenir …

Cette entreprise est innovante et elle produit du papier 100 % recyclé destiné à être acheminées par voie fluviale aux imprimeries parisiennes.

La filière papetière est un atout de notre territoire, son renforcement doit passer par une complémentarité entre les différentes entreprises que sont par exemple CHAPELLE DARBLAY, M’REAL ou EUROPAC.

Une fois de plus, l’emploi industriel dans l’agglomération est durement frappé. Au total, c’est 196 suppressions de postes sur un effectif global de 365 salariés. Et cela s’ajoute aux coups déjà portés en 2010, 2009 et 2007.

Une par une, les industries en bordure de la partie maritime du port de Rouen déménagent. Il y a eu Johnson Control Baroclem (280 emplois) à Grand-Quevilly, leader de la batterie, Pétroplus (550 emplois direct et 2000 indirects dans les transports, la logistique, la maintenance, les services, ...) à Petit-Couronne, Le Transformateur, groupe Schneider (231 emplois) à Petit-Quevilly. Des menaces pèsent sur la Grande Paroisse, Van Lerr ...

Les 40 milliards d’aides aux entreprises accordées par le gouvernement ne peuvent constituer une véritable politique industrielle. Cet argent pris sur le dos des Français et des collectivités, ne va visiblement pas vers le développement et l’emploi mais encore et toujours vers les dividendes des actionnaires.

Les collectivités, telle que la Métropole ou la Région, en charge du développement économique, doivent tout faire pour préserver et renforcer le tissu industriel.

PO/ Noël LEVILLAIN

Pour le groupe Front de Gauche de la CREA

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 23:10

Les députés votent la revalorisation des valeurs locatives et des exonérations de taxe foncière

Finances

L'Assemblée nationale a voté hier soir la revalorisation traditionnelle des valeurs locatives, qui servent de base aux impôts locaux, qui sera de 0,9 %. Ce taux est identique à celui voté l'an dernier.
Elles entraînent mécaniquement une augmentation des bases des impôts locaux (taxe foncière et d’habitation) et donc des impôts eux-mêmes.

A cette hausse de 0.9%, peut s'ajouter une hausse des taux par les conseils municipaux. A Petit Couronne une hausse du foncier bâti du au transfert de la TEOM sur les habitants propriétaires d'un bien, sera probablement reconduit. A cela s'ajoute la baisse des dotations d'état aux communes et les transferts de compétence à la métropole qui vont impacter fortement la structure des budgets communaux.

D'ores et déjà le budget de Petit Couronne ne sera pas voté avant Mars 2015, dans l'attente d'indications fiables sur la fiscalité, les dotations et coût des transferts de compétence.
Les députés ont également adopté des mesures d’exonération de ces mêmes impôts locaux pour plusieurs catégories de constructions. Conformément aux promesses gouvernementales, l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les logements sociaux nouvellement construits a été maintenue à 25 ans. En 2004, elle avait été portée de 15 ans à 25 ans ; il était prévu que cet allongement prenne fin en 2014. Selon les termes de l’amendement adopté, la prolongation de l’exonération serait effective jusqu’à fin 2018.

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 17:19

COMMUNIQUÉS DE PRESSE, TOUT SUR L'UFAL

Alors qu’il n’y a que 8 jours que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été présenté en Conseil des ministres et 3 jours qu’il a été discuté en commission à l’Assemblée nationale, chaque jour apporte ses nouvelles mesures contredisant celles de la veille.

Hier, le Président de la République a choisi de prendre à contre-pied ses arbitrages du printemps 2013 : l’austérité passera par la modulation des allocations familiales en fonction des revenus. Bref, une navigation à vue qui fracasse les principes hérités du Conseil National de la Résistance sur les icebergs du néolibéralisme et fait ainsi sombrer notre protection sociale solidaire, qui a pourtant montré toute sa pertinence en jouant le rôle d’amortisseur des effets de la crise.

Une première tentative de plafonnement avait été abandonnée l’an dernier devant l’opposition unanime des associations familiales et de l’UFAL en particulier. Cette décision de moduler les allocations familiales en fonction des revenus est une nouvelle offensive visant à casser le système d’allocations.

La Sécurité Sociale verse une compensation reconnaissant le travail d’éducation des parents

La Sécurité sociale verse une allocation financée par la cotisation sociale (autrement dit : par le salaire indirect socialisé payés aux travailleurs). En ce sens, les allocations familiales ne poursuivent aucun objectif « redistributif » mais visent à reconnaître par le salaire indirect le travail lié à l’éducation des enfants. Réduire les prestations de la Sécurité sociale et les cotisations sociales qui les financent (les cotisations familles disparaîtront à l’horizon 2017 dans le cadre du pacte de responsabilité), ce n’est rien d’autre que d’abaisser les salaires !

La modulation des allocations familiales par le revenu des parents aboutira à une situation intenable socialement. En effet, comment, dans ces conditions garantir l’attachement des Français à un système social de moins en moins « généreux » pour ceux qui le financent via leur salaire ? La logique est claire : la modulation des allocations familiales (énième coup de rabot porté à l’endroit des familles) oblige encore davantage ceux qui en ont les moyens à orienter leur épargne vers des solutions individuelles pour un coût très supérieur, sans pour autant alléger les difficultés des personnes les plus fragiles.

Ne tombons pas dans le piège de la « justice sociale » que nous tend le Gouvernement : la Sécurité sociale n’a pas pour objet de corriger les inégalités

Au lieu de faire de la politique familiale un investissement égalitaire pour l’avenir de la Nation, le Gouvernement choisit d’en faire un gisement d’économies et d’opposer les Français entre eux selon leur niveau de revenu : élever un enfant ne constituerait pas le même travail éducatif de parent suivant le revenu que l’on perçoit ! La conséquence voulue est une division des Français sur des questions où ils se retrouvaient jusqu’à présent.

À ceux qui se laissent abuser par l’argument de « justice sociale », nous rappelons que la modulation des allocations familiales n’est que l’acte initial d’une modulation des autres prestations sociales selon le niveau de revenu, et en premier lieu du remboursement des dépenses d’assurance maladie couvertes, elles aussi, par la Sécurité sociale. Une telle perspective est totalement inacceptable pour l’UFAL.

Si la majorité au pouvoir entendait rétablir la justice sociale, elle œuvrerait par exemple à réhabiliter l’impôt sur le revenu républicain et progressif, vecteur essentiel de redistribution de revenus pour corriger les inégalités sociales.

Plafonnement des allocations familiales, une dérive visant à casser le système social.
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 18:27

Chère amie, cher ami,

Il est temps d’agir. Car à présent, nous voici rendus au point où le président de la République offre sans contrepartie des milliards d’argent public au MEDEF. Où un Premier ministre est désigné dans la fraction la plus minoritaire de la majorité parlementaire, lequel affiche sans vergogne une allégeance stupéfiante au président du patronat français. Pendant ce temps le pays agonise dans le chômage ; la pauvreté et la mal-vie s’étendent ; les défis écologiques et les impératifs de l’intérêt général humain sont ou bien niés ou bien absurdement sous évalués. Pour le reste, la France est aussi engagée dans des guerres et des soutiens au plan international dont le Parlement n’est jamais saisi. Quoi qu’il arrive, quelle que soit la forme de la protestation du pays, électorale, sociale, parlementaire, le pouvoir n’en tient aucun compte. Il en résulte une abstention massive parmi nos compatriotes qui sont pourtant les plus affectés par les politiques injustes du gouvernement. Le discrédit des institutions politiques est si élevé et le domaine de la participation civique si étroit que seule l’extrême droite prospère dans la situation. Ses progrès sont un symptôme. Mais c’est la cause qu’il faut traiter.

Comment un pouvoir peut-il avoir recours au coup de force permanent aussi impunément ? Un candidat peut-il promettre blanc et faire noir une fois élu ? L’impunité entérine la tromperie. Elle dégoûte le peuple de la politique. C’est la forme oligarchique du régime qui est en cause, c’est la Constitution de la cinquième République qui rend tout cela possible. A mille lieux de la souveraineté effective des citoyens, la République se meurt. C’est cela qu’il faut changer de fond en comble. Et c’est le peuple lui-même qui doit le faire par une assemblée constituante et non par un comité d’experts.

Je lance un appel à tous ceux qui souhaites trouver une issue positive à la crise que notre pays traverse du fait de son régime hors de contrôle. La transformation des institutions sera celle de la société elle-même.

Constituons un comité d’initiative à Petit Couronne, aussi large que possible, rassemblant des personnalités du monde intellectuel, culturel, militants politiques, syndicaux ou associatifs. Ce comité décidera collectivement de la façon de l’animer et de l’ouvrir à toutes celles et ceux qui voudraient y participer. Ce projet doit donc être entièrement impulsé et animé par l’ensemble de ceux qui se seront rassemblés pour le faire naître. C’est pourquoi je me propose de réunir au plus vite ceux qui auront répondu favorablement pour qu’ils décident eux-mêmes librement et sans conditions de tout ce qui devra être fait ensuite, dans la forme qui leur semblera la plus adaptée.

Dans l’espoir de votre réponse, sur le mail, «actionscitoyennes©laposte.net »

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 22:11

Chaque année depuis 2008, le Maire trompe les citoyens, encore cette année si votre hausse d’impôts fonciers augmentent de 2.20% par rapport à 2013, cela est la conséquence d’une décision prise par le Maire et sa majorité municipale.
Comme vous pouvez le constater sur votre feuille de foncier bâti, le taux de la TEOM augmente encore cette année à 7.55% soit une hausse de plus de 8%. Cette hausse est reversée au budget de la commune par la CREA, pour permettre à celle-ci de réduire son taux communal d’autant (décision de la CREA, plusieurs fois écrit dans son magazine).
Cette décision étant à l’appréciation des communes pour son application, le Maire préfère augmenter votre impôt et engranger ainsi une recette supplémentaire, affirmant dans le même temps qu’il m’augmente pas le taux de l’impôt foncier communal, ce qui est vrai, mais en oubliant de dire qu’il augmente celui de la TEOM au profit du budget communal, ce qui en fait est bien une hausse d’impôt local pour les Petit Couronnais.

Chaque année depuis 2008, le Maire trompe les citoyens, encore cette année si votre hausse d’impôts fonciers augmentent de 2.20% par rapport à 2013, cela est la conséquence d’une décision prise par le Maire et sa majorité municipale.
Comme vous pouvez le constater sur votre feuille de foncier bâti, le taux de la TEOM augmente encore cette année à 7.55% soit une hausse de plus de 8%. Cette hausse est reversée au budget de la commune par la CREA, pour permettre à celle-ci de réduire son taux communal d’autant (décision de la CREA, plusieurs fois écrit dans son magazine).
Cette décision étant à l’appréciation des communes pour son application, le Maire préfère augmenter votre impôt et engranger ainsi une recette supplémentaire, affirmant dans le même temps qu’il m’augmente pas le taux de l’impôt foncier communal, ce qui est vrai, mais en oubliant de dire qu’il augmente celui de la TEOM au profit du budget communal, ce qui en fait est bien une hausse d’impôt local pour les Petit Couronnais.

 

 

Année

Exemple de

valeur locative

(en euros)

Taux communal

d'imposition

(pourcentage)

Hausse de la TEOM sur le

feuille d'impôts

Taus

département

Taux

Région

Taxe

spéciale

Frais prélevés

par l'état

Evolution

en €

 
2007 2 017 23.98 (4.4 TEOM) 3.35% 13.16% 4.42% 0.05% 73€ 980  
2008 2 049 23.98 (3.77) 3.98% 13.16% 4.42% 0.05% 75€ 1 100 112.24%
2009 2 100 23.98 (3.07) 4.68% 15.10% 4.42% 0.05% 81€ 1 094 111.63%
2010 2 126 23.98 (2.56) 5.19% 15.10% 4.42% 0.12% 83€ 1 120 114.29%
2011 2 168 23.98 (2.05) 5.70% 21.88%   0.11% 40€ 1 160 118.37%
2012 2 207 23.98 (1.39) 6.36% 22.54%   0.13% 42€ 1 211 123.60%
2013 2 248 23.98 (0.73) 7.02% 25.36%   0.15% 43€ 1 313 134.00%
2014 2 267 23.98 (0.20) 7.55% 25.36%   0.13% 48€ 1 341 136.20%
    moins 4.20 + 4.20% + 7.78%         + 36%

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 17:22

Le message à la presse sur le dossier Petroplus, par la CGT.

Malgré la volonté de certains responsables de voir le dossier de la raffinerie définitivement enterré, nous continuons à nous battre pour un véritable avenir industriel sur le site de la raffinerie de Petit-Couronne.

Mercredi 10 Septembre la cour d’appel de Rouen rendra ses délibérés concernant notre appel à la décision du Tribunal de Commerce de Rouen de céder le site à BOLLORE-Valgo.

Malgré ce que déclarent des élus locaux dans des revues payées d’ailleurs avec nos impots, ce projet n’a rien d’industriel et le nombre d’emplois cités sont complètement disproportionnés par rapport à la réalité.

Nous avons envoyé (CGT-Association HOPE des salariés et la société TERRAE) une lettre explicative avec projet et article sur l’impact maritime, à Monsieur Emmanuel MACRON , nouveau Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.

Copie faite à Monsieur Laurent FABIUS, Ministre des Affaires Etrangères et à Madame Emmanuelle BOONE Conseillère Economique de la Présidence.

Nos partenaires du Nigeria ont demandé au Gouvernement qu’une démarche diplomatique soit faite vers la diplomatie française pour rappeler que le gouvernement du Nigeria soutient notre projet. Ce qui est fait en ce moment.

Pour rappel, nous avons des contacts avec d’autres pays africains souhaitant entrer dans le partenariat

Dans la situation actuelle, il est important de sauver la raffinerie de Petit-Couronne car l’impact de la cession à un importateur comme BOLLORE serait un signe clair que les responsables gouvernementaux baissent les bras et participent à la fermeture programmée des différentes raffineries de France .

Comment oser dire que la France est en sur capacité de raffinage quand nous importons plus de 50% des produits finis nécessaires.

Aujourd’hui, quelle visibilité sur l’avenir (et le présent) :

Ø La raffinerie de Berre est fermée avec l’accord de l’état

Ø La raffinerie de Petit Couronne pourrait fermer

Ø EXXON vend la totalité de sa distribution (stations)

Ø Shell (Butagaz) restructure le Centre Emplisseur de Petit-Couronne pou passer en journée. 2 salariés emplisseurs sur 3 supprimés

Ø TOTAL met fin à son contrat d’achat d’huiles à son ancienne usine de Dunkerque. Résultat, ce site arrête la fabrication d’huiles et son unité de distillation sous vide (DSV).Plan social en préparation avec disparition des 2/3 des emplois

Ø TOTAL, par la voix de son dirigeant, menace d’un grand plan social sur la France avec peut être (enfin le risque est important) la fermeture de sites

Ø Si BOLLORE ou un autre importateur s’installe à Petit-Couronne, le Groupe EXXON se dirigera vers une possible, voir certaine, fermeture du site de Normandie (8000 emplois avec les emplois induits)

Ø Avec la fermeture des raffineries que va-t-il rester des sociétés qui gèrent les pipes en France ?

Cela c’est ce que l’on peut voir et je ne vous dit pas toutes les informations que je peux récupérer via mes « informateurs » à l’étranger

Je vous joins une partie de l’argumentaire inscrit dans la lettre aux différents Ministres

Nous sommes actuellement en France, comme en Europe, et ce depuis plus de vingt ans dans contexte de remise en cause des capacités de raffinage et notre pays a vu fondre son nombre de raffineries. Vous savez qu’il est absolument faux de dire que nous sommes en surcapacité de raffinage quand nous importons plus de 50% de nos besoins en produits finis. Ces dernières années, nous avons vu disparaître la raffinerie de Dunkerque, celle de Reichstett, celle de Berre, la distillation D9 de TOTAL Normandie et si nous ne faisons rien aujourd’hui il y a danger pour les 9 ou 10 raffineries restantes………..

Il faut savoir que le projet de la société TERRAE et de ses partenaires, recevant le soutien de l’Association des salariés du site et de leur syndicat CGT, est basé sur un partenariat avec des pays africains, dont des producteurs de pétrole comme le Nigeria.

Succinctement, voici quelques points : de notre projet

1. Fourniture du pétrole par nos partenaires notre site et reprise des produits finis pour distribution dans ces pays avec paiement d’une marge de raffinage décidée à l’avance. Résultat : Pas de marché spécifique à trouver ou peu ; Amélioration de la balance commerciale française de plus de 350 Millions de $ par an ; Site obligatoirement rentable

2. Amélioration des échanges portuaires sur Rouen et Le Havre

3. Contrat avec des partenaires comme une société de traiding permettant d’équilibrer le cocktail de bruts pour la raffinerie ou de transférer le brut en argent pendant les travaux

4. Accord possible avec les pays producteurs pour distribuer certains produits finis sur le marché français, comme les bitumes. Pour rappel, notre raffinerie couvrait 40% des besoins français en bitume

5. Répond à la volonté du Gouvernement d’augmenter les investissements étrangers en France

6. Répond à la politique défini de relancer les échanges commerciaux et industriels entre la France et les pays africains

7. Maintient l’usage des pipes de la vallée de Seine et la société CIM du Havre gérant ces pipes

8. Redynamise l’économie de la région de Petit-Couronne

9. Permet de maintenir au moins les 4500 emplois menacés par la fermeture du site

10. Permet au Gouvernement d’obtenir une victoire industrielle, ce qui n’est pas un luxe en ce moment

Nos partenaires via la Diplomatie du Nigeria vont prendre contact avec la Diplomatie Française pour appuyer nos projets et rappeler les engagements de la France vis-à-vis des investissements africains.

Par contre, faisons une simple revue du projet BOLLORE-Valgo :

1) Les chiffres d’emplois annoncés via un communiqué de presse, entre autre de la Préfecture sont absolument faux. Il est écrit que la gestion du stockage emploierait dès le départ 140 à 180 personnes. Réalité des choses : 38

2) Il a été dit par Shell que cela ne remettrait pas en cause l’avenir du site emplisseur de Butagaz et de ses emplois. En fait aujourd’hui, décision de faire passer l’emplissage de 2X8 à journée soit la suppression des deux tiers des postes

3) Le démontage des unités, le désamiantage et la dépollution ne coûteraient que 60 Millions d’Euros. Impossible ou alors cela sera sans respect des procédures donc celle du désamiantage (avec risque de mort pour les intervenants et les populations). Pour le coût de la dépollution, il était souvent pris en exemple le cas de la raffinerie de Reichstett. En fait une partie du site n’était pas à dépolluer car non utilisé et resté en verdure. Aujourd’hui, la société chargée de dépolluer demande aux collectivités de mettre la main à la poche. Ce sera le même cas à Petit-Couronne mais certainement d’un montant supérieur

4) La partie des unités, une fois démontée et nettoyée serait revendue pour faire des activités tertiaires ou autre (pourquoi pas une école ???) car la zone de risque n’existerait plus. Soit on change pour eux la loi sur les PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques, suite à l’explosion de Toulouse) , soit c’est impossible car cette zone serait entre 29 bacs de produits inflammables (BOLLORE) et le centre Butagaz et son propane et butane. (Traduction : Toute la zone entre les 2 dangers seraient ce que l’on appelle en Z1, c'est-à-dire avec danger de mort)

5) Tout cela serait sans la présence de pompiers professionnels sur le site, alors que nous avions une caserne, 4 pompiers par équipe et des grandes puissances de combat incendie. Danger par manque d’intervention sur le 1er temps et transfert du coût de la sécurité sur la collectivité (Appel du SDIS qui n’a d’ailleurs pas vraiment de spécialistes en hydrocarbures)

6) Dégradation de la balance commerciale, BOLLORE étant un importateur de produits finis

7) Prendre le risque de se fâcher avec certains pays africains

8) Le fait de favoriser l’installation d’un importateur comme BOLLORE met en danger l’avenir des autres raffineries, dont celle d’EXXON en Normandie. Ce groupe étudie la fermeture du site, ce qui entraînerait la disparition de plus de 8000 emplois

Comme vous pouvez le voir, il n’y a pas photo

De plus, notre projet se fait sans faire appel à des fonds de l’Etat et est couvert par les investissements de nos partenaires.

En sauvant la raffine rie de Petit-Couronne, nous pouvons espérer en sauver d’autres.

Si nous abandonnons notre lutte aujourd’hui, il en sera fini aussi des autres raffineries.

Nous vous demandons de vous faire l’écho de nos arguments

Les politiques qui par simple facilité soutiennent aujourd’hui le projet non industriel de BOLLORE-Valgo doivent comprendre que demain, ils devront en supporter les responsabilités. Ils seront responsables non seulement des emplois perdus sur les autres sites mais aussi des accidents qui surviendraient sur le site de Petit-Couronne

Nous restons à votre disposition pour tout supplément ou interview

Cordialement

Pour les Petroplus

Le Porte Parole

Yvon SCORNET

Dossier Petroplus du concret ou la trahison du gouvernement et des élus locaux.
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2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 19:45

Aujourd’hui, j’ai participé avec plusieurs centaines de personnes à une marche à Rouen, en soutien au peuple de palestine, il est donc plus que jamais de notre devoir de promouvoir l’action de solidarité internationaliste pour une paix juste et durable en Israël/Palestine avec pour première urgence l'arrêt immédiat des bombardements de Gaza de la part du Gouvernement Israélien.

Réclamons de la France qu’elle revienne à ses principes, ceux d’une nation souveraine qui prend ses positions en fonction des droits de l’homme universels, du droit international, et du progrès social, et non pas en fonction d’une quelconque « solidarité occidentale », ni d’ordres donnés depuis Washington ou Tel Aviv.

Le camp des droits universels, c’est celui des militants, israéliens et palestiniens qui réclament entre autres depuis 1947 : l’égalité des droits entre juifs et non-juifs, la fin de la colonisation, le partage équitable des terres et de l’eau.

Soutenons avec force et vigueur la voie de la justice et de la paix face au gouvernement israélien d’extrême-droite, et face à ses soutiens allant de l’Empire nord-américain aux tenants du social-néolibéralisme.

Soutenons toutes les initiatives en France et ailleurs qui visent à empêcher l'extermination de la population de Gaza, ainsi que la « confessionnalisation du conflit », avec la montée en puissance des intégristes religieux de part et d’autre.

Soutenons toutes celles et ceux, femmes et hommes, qui se battent sur place en Palestine et en Israël pour construire une société laïque et humaniste comme voie d’avenir.

Rassemblement place de la cathédrale à Rouen

Rassemblement place de la cathédrale à Rouen

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:25

hommage-jaures-groupe-copie-1.pngLes militants du parti de gauche de l'agglo de rouen ont rendus hommage à J Jaurès jeudi 31 juillet à Petit Couronne, en Presence de plusieurs élus de Petit Couronne. Une trés belle corbeille de fleurs ( realisé par une élue PG du conseil municipal  Célina Ruquier) sur le poteau de l'avenue qui porte le nom de Jaurès marque cette hommage.

 

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 11:35

 

Jeudi 31 juillet

  • Un  hommage sera rendu 100 ans aprés la mort de J Jaurès par les militants du Parti de Gauche de l'agglo de Rouen. Rendez vous à 18h30 au feu rouge de l'avenue J Jaurès et A Briand à Petit Couronne.
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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 18:59

LES CHEMINOTS QUI LUTTENT AUJOURD'HUI

LE FONT POUR L'INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

Dans les mois qui viennent, le Parlement européen devrait se prononcer sur le 4ème paquet ferroviaire portant sur l'obligation d'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs de proximité. Bien évidemment, les libéraux le présentent sous de belles couleurs : « Le 4ème paquet ferroviaire vise à améliorer la qualité des services de transport ferroviaire des passagers » mais sans pouvoir cacher l'objectif : « permettre aux nouveaux opérateurs d'obtenir des contrats de services publics ». Le gouvernement de M. Valls a décidé d'anticiper, comme le reconnaît Gilles Savary, député PS rapporteur d'un projet de loi identique au système européen proposé. On apprend au détour des débats que « la part du chiffre d’affaires de la SNCF correspondant au service public ne dépasse plus 20 % ». Pas étonnant lorsqu'on découvre que la filiale publique Fret SNCF a perdu quasiment 50 % de son chiffre d'affaires pendant qu'une filiale privée est en pleine croissance ! C'est bien là tout le tour de passe passe de cette réforme : transférer le maximum d'activités rentables à des filiales privées et essayer de transférer les « charges » de service public aux régions.petro 18 octobre

Ainsi la restructuration en 3 sociétés, sous le statut d'EPIC (établissement public industriel et commercial), préfigure l'apparition aux côtés de « la SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités [qui] constituent un groupe public ferroviaire appartenant au système de transport ferroviaire national » d'autres sociétés qui seront privées. Tout est fait pour préparer cette concurrence, jusqu'au statut des salariés. Ainsi « La SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités [pourront] également employer des salariés sous le régime des conventions collectives. »Pour les personnels qui resteront sous statut, « une convention de branche peut compléter les dispositions statutaires ou en déterminer les modalités d’application dans les limites fixées par le statut particulier. » Par ailleurs le temps de travail sera défini par décret.

C'est donc bien du démantèlement du statut des cheminots dont il est question. Cela reproduit l'évolution de la Poste où tous les recrutements se font maintenant sous contrat de droit privé avec toutes les dérives connues de l'intérim et des CDD à répétition. Voilà pourquoi aujourd'hui les cheminots sont en grève, mais aucun média ne vous a expliqué pourquoi. Le FN a lui montré son vrai visage en accusant les syndicats de complicité dans la situation dégradée de la SNCF ! Seule une entreprise publique du rail peut maintenir et développer un réseau ferroviaire permettant de répondre aux besoins d'aménagement du territoire dans le respect de l'égalité d'accès et dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Parti de Gauche soutient totalement la grève appelée par les syndicats pour la défense du service public contre la concurrence synonyme de service plus cher, de moindre qualité, moins respectueux de la sécurité, avec de moins bonnes conditions de travail et de moins bons salaires pour les cheminots.

Martine Billard,

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