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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 15:39

Ségolène Royal estime que les propositions de Nicolas Sarkozy en matière économique et sociale ne sont ni crédibles ni sérieuses mais dangereuses pour la France.

Au Zénith à Grand Quevilly, la candidate socialiste à la présidentielle a notamment dénoncé les projets du candidat de l'UMP de défiscaliser les heures supplémentaires et de repousser l'âge de la retraite.

"Il faut faire barrage à tout prix à des propositions qui non seulement ne sont pas crédibles mais, je le répète, ne sont pas sérieuses et, j'insiste, sont dangereuses pour la France parce qu'elles vont creuser les inégalités, les brutalités, les frustrations et les oppositions", a fait valoir Ségolène Royal devant prés de 8000 personnes                                                                                                          

"Je veux avantager le travail et certainement pas le capital ou la rente", a-t-elle insisté, opposant son concept de "travailler tous" à l'idée défendue par le candidat de droite de "travailler plus".

"J'entends certains qui parlent de revaloriser le travail et qui proposent comme solution de détaxer les heures supplémentaires", a-t-elle poursuivi. "A quoi cela rime-t-il de faire en sorte qu'une heure de travail supplémentaire coûtera moins cher que l'embauche d'un nouveau salarié?".

"Ce n'est pas ma vision des choses. Je crois que la revalorisation du travail, c'est d'abord de donner du travail à plus de monde", a fait valoir la candidate de gauche, qui a répété plusieurs fois son slogan de campagne, "plus juste, la France sera plus forte".

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 03:08

Citations de Nicolas Sarkozy sur la police de proximité

Alors que Ségolène Royal, dans le pacte présidentiel, exprime sa volonté de créer une nouvelle police de quartier, dissoute par la droite depuis 2002, voici des citations sur le sujet de Nicolas Sarkozy.

▪        «La police n’est pas là pour organiser des tournois sportifs, mais pour arrêter des délinquants, vous n’êtes pas des travailleurs sociaux. » (Déplacement à Toulouse, 3 février 2003) 
▪        Question: Sur l’action policière, faut-il rétablir la police de 
proximité, que vous avez supprimée en 2002, comme le demande un certain nombre d’élus locaux Réponse: «Je n’ai rien supprimé du tout. Je me suis efforcé de rééquilibrer un dispositif hémiplégique en reconstituant des capacités d’investigation et d’interpellation qui avaient été dangereusement diminuées.» (La Gazette des Communes, 21 novembre 2005) 
▪        «En affectant des compagnies républicaines de sécurité dans les banlieues sensibles et en adaptant leurs modes d’intervention à cet environnement spécifique, je fais de la police de proximité.» (La Gazette des Communes, 21 novembre 2005) 
▪        «Si la police de proximité c’était la panacée, pourquoi les statistiques mesurant la délinquance ont explosé ?»(France Inter, 9 octobre 2006) 
▪        «La police de proximité qui consiste à entretenir les relations publiques à des heures où les délinquants ne sont pas sortis, cela ne sert à rien.» (Europe 1, 30 octobre 2006)
▪        Titre du communiqué de l’UMP du 30 octobre 2006 : «La police de proximité, cela n’a jamais marché nulle part» (Philippe Goujon, Président de la Fédération UMP de Paris) 
▪        Titre du communiqué de l’UMP du 6 novembre 2006: «Le retour une police de proximité serait une erreur grave» (Jean-Patrick Courtois, Secrétaire national de l’UMP en charge des questions de Sécurité)

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 04:36

Ce matin, le financement des 100 mesures du Pacte présidentiel de Ségolène Royal a été présenté. Son coût net s'élève à 35 milliards d'euros (50 milliards de dépenses et 15 milliards d'économies).

Les cinq plus gros postes de dépenses concernent la recherche (5,3 milliards d'euros d'ici à 2012), l'université (5 milliards), la création de 500 000 emplois-tremplins (4,5 milliards), la justice et la lutte contre les discriminations (4,5 milliards) et l'éducation nationale (3,4 milliards, avec le soutien scolaire et la réduction à 17 des élèves dans les classes en ZEP).

Nous proposons à ceux d'entre vous qui se sentent concernés par la question de se saisir de ce débat. Il est essentiel de souligner le juste équilibre de ces mesures et plus largement la solidité et la cohérence du Pacte présidentiel.

L'ensemble des informations est disponible à l'adresse suivante :
http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=actualites&actu=971

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17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 08:41

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Sarkozy et la droite au gouvernement remettent en cause la police de proximité que les Maires Gérard Letailleur et Patrice Dupray avaient obtenu il y a plusieurs années sous le gouvernement de gauche.

 

 

Les deux communes ont  investi, pour le compte du ministère de l’intérieur, sur des locaux fonctionnels ainsi que sur la mise à disposition d’un véhicule.

Ce schéma devait réduire les dépenses de police supportées par les habitants de nos villes.

Ce transfert de charges de l’état vers la fiscalité locale doit être combattu fermement.

Si le ministre de l’intérieur consultait ses statistiques, il s’apercevrait qu’à Petit Couronne, comme dans le reste de la France , la délinquance violente augmente.

Fin d’année 2006 et jusqu’à maintenant, ce sont :

-         7 voitures qui ont été brûlées

-         2 agressions avec violences en centre ville

-        1 incendie à l’immeuble Le Moulin qui à causé la chute d’une personne âgée (conséquence : deux bras cassés). Cette personne est d’ailleurs toujours à l’hôpital pour le moment, nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Nous dénonçons de tels actes, qui exigent une riposte sévère et rapide.

La remise en cause du poste de police de Petit Couronne, ne fera que fragiliser la recherche des auteurs de ces délits et la répression nécessaire.

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 14:36

Cette annonce inquiète à juste titre les salariés de l’entreprise, c’est la première fois qu’une telle annonce est clairement émise.

Depuis des années les rumeurs courent sur le site de Petit Couronne et sa fermeture.

Lorsque qu’en 1991 suite à la pollution de la nappe phréatique, j’avais rencontré les responsables du groupe, ceux ci m’avaient confié, qu’avec les investissements prévus le site était garanti pour une quinzaine d’années. Nous y sommes, c’est pour cela que l’annonce de cette vente mérite une large mobilisation et le combat de tous.

Cette pratique démontre le mépris des forces de l’argent-roi et d’une mondialisation économique incontrôlée et contraire au droit et respect de l’homme.

Le site de Petit Couronne affiche de bons  résultats financiers. Alors, les capitaux qui pourraient être engrangés par une vente à cet instant , priment largement sur l’intérêt des personnels et du maintien en exploitation du site, qui par ailleurs nécessite des  travaux lourds pour respecter les normes environnementales et de sécurité à venir.

Dés lors, on peut s’inquiéter, d’autant que la Shell semble vouloir «saucissonner» les activités, puisqu’elle annonce vouloir garder ses huiles, bitume et gaz.

Les syndicats ont raison de souligner que cette vente doit éviter tout démantèlement de l’entreprise et reposer sur un repreneur ayant un projet industriel clair.

Dans cette affaire, il s’agit aussi de prendre en compte l’emploi d’une région. La remise en cause de la raffinerie aurait des conséquences importantes sur le tissu économique régional, Shell assurant sa maintenance par des entreprises extérieures. Celle-ci et leurs salariés seraient mis en difficulté.

Les conséquences négatives pour la Région, le Département, l’Agglo de Rouen, seraient importantes sur le plan financier.

La hausse des impôts, peut prendre des proportions importantes.
 

Malgré une gestion d’anticipation que j’ai menée depuis 30 ans avec le projet de technopôle du Madrillet et la décision favorable de développer la taxe professionnelle d’agglomération qui atténuerait fortement l’impact d’une chute brutale. Deux sujets combattus par l’opposition municipale, qu’il faut rappeler, la commune de Petit Couronne pourrait être touchée durement dans ces ressources. 

Surtout que l’évolution des dépenses de fonctionnement de la commune, ces deux dernières années ont été supérieures à l’inflation, réduisant sa capacité d’autofinancement. Ce qui la rend totalement dépendante d’une baisse de recettes qui impacterait soit une réduction des services ou une hausse importante des impôts.

La défense du site industriel est donc une priorité pour tous, salariés et populations. 

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 05:59

Le 7e congrès du Parti socialiste européen, qui s’est déroulé à Porto les 7 et 8 décembre derniers, a vu la réélection de Poul Nyrup Rasmussen à la présidence. Accueillie avec ferveur par la famille social-démocrate européenne, Ségolène Royal a placé sa candidature dans une perspective sociale européenne.

La famille socialiste européenne est une grande famille et les congrès sont l’occasion d’en mesurer à la fois la force et le potentiel. Le potentiel : 27 pays représentés par 32 partis ! La force : il n’y avait pas que des représentants de partis dans l’opposition ou d’anciens responsables politiques. On a pu ainsi noter la présence d’Alfred Gusenbauer, le vainqueur des élections autrichiennes, qui doit former un gouvernement de coalition social-démocrate, Ferenc Gyurcsány, le Premier ministre hongrois, à la tête d’une majorité social-démocrate élue le 21 avril 2002 et réélue depuis, ou bien sûr, José Sócrates, le Premier ministre portugais, dont la popularité ne faiblit pas.

Le PSE avait aussi invité Howard Dean, le président du Parti démocrate américain. Parmi les invités de marque, il y eut aussi Walid Joumblatt, le leader du PSP, le Parti socialiste libanais, venu demander aux socialistes européens de s’unir dans leur soutien à la démocratie et à l’indépendance du Pays du cèdre.

Le PSE est un parti de partis. Mais depuis ce printemps, son président, Poul Nyrup Rasmussen, a émis la volonté de s’ouvrir aux « militants du PSE » qui, sans être des adhérents directs, peuvent s’exprimer et agir dans un cadre social-démocrate européen. Jamais un congrès du PSE n’avait rassemblé autant de monde. À côté des délégations des partis – composées de membres des directions nationales, il y eut ces fameux militants du PSE. Ainsi, le désir de nombreux adhérents épris d’Europe d’affirmer leur culture « internationaliste » et leur volonté de travailler pardelà les frontières commence à être satisfait et ce n’est qu’un début…

Réélu dans un parti conforté et agrandi, Rasmussen peut donc continuer à développer le PSE dans une Europe qui a plus que jamais besoin du social. D’ailleurs, jamais un texte aussi important sur l’Europe sociale n’avait été adopté par le PSE, vote qui signa une des grandes victoires de la contribution des socialistes français : tout d’abord, un amendement de militants du PSE a pu être repris et soutenu par les députés français. Surtout, le texte final reprend l’objectif d’une directive sur les services publics.

La candidate socialiste était probablement la personnalité la plus attendue, sur l’ensemble des camarades européens, elle représente désormais l’espoir de voir les socialistes diriger à nouveau l’un des pays moteur de la construction européenne. « Nous avons la nostalgie de la France, nous te soutenons tous, bonne chance » a résumé José Socrates, le Premier ministre portugais qui intervenait juste avant elle.

Ségolène Royal incarne également l’accession aux responsabilités de la première génération politique de l’après-guerre. Une génération pour laquelle l’Europe est moins une réalité à laquelle il faut se plier par pragmatisme, que le cadre désormais naturel de la perception, de l’élaboration et de la réalisation de l’action politique. Ségolène Royal a ainsi appelé le PSE à être un parti politique qui affirme ses priorités et son autorité en fixant clairement des objectifs qui soient la feuille de route des gouvernements de gauche : « Je veux, si je suis élue, remettre l’Europe en mouvement, lui redonner un souffle. Je veux que l’Europe avance par la preuve et l’action. Il nous faut construire l’Europe des gens, qui réussit à lutter contre le chômage, contre la vie chère, contre toutes les formes de précarité. Ce n’est plus à M. Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus. Remettre l’Europe sur les rails, cela suppose que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques, celles de l’Eurogroupe, mais aussi celles du Conseil européen. Il nous faut construire aussi l’Europe de la matière grise, de l’intelligence, des qualifications, l’Europe de la recherche, de l’environnement et de l’après-pétrole. »

Le congrès de Porto se situait dans un contexte international qui n’en finit plus de démontrer l’urgence d’une voie socialdémocrate en Europe. Les États- Unis ont enfin pris conscience de leur ensablement fatal en Irak.

La tournée de Ségolène Royal au Proche-Orient a redonné de la crédibilité au rôle que l’Europe peut jouer dans le monde face à la mondialisation libérale et au repli nationaliste. Jacques Delors ne s’y est pas trompé qui a rappelé, dans un discours très offensif et chaudement applaudi, que « entre le monde et la nation, il y a l’Europe ».

Dans son discours, Rasmussen a salué la construction d’une alliance progressiste en Pologne, qui sera la base d’un nouveau centre gauche, alternatif au régime des jumeaux populistes. De même, il a félicité Romano Prodi et Piero Fassino, qui sont en train de construire la plus grande force progressiste d’Italie. « Au siècle dernier, nous avons créé un mouvement commun pour l’État providence, maintenant, il nous faut faire la même chose au-delà des frontières, un compromis progressiste sur les sujets qui importent aux gens : l’emploi, les services publics, le changement climatique et la bonne gestion d’entreprise. »

Le PSE a adopté six résolutions lors de son congrès parmi lesquelles une résolution qui porte sur les ambitions communes d’ici 2009 : le travail décent, un service public de la petite enfance, la défense de l’environnement… Sur un rapport rédigé par Jacques Delors et Poul Nyrup Rasmussen, le PSE a adopté une feuille de route pour la réforme économique et sociale en dix principes.

Le PSE milite pour une troisième révolution industrielle, qui oriente le monde vers les nouveaux défis de l’énergie et du climat.

Le congrès de Porto fut un succès qui doit en précéder d’autres. L’espoir est permis de voir une gauche européenne renforcée aborder les enjeux à venir. N’estce pas du Portugal que partirent les premiers navigateurs pour faire le tour du monde ?

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 13:10

Pour sortir de la crise, le Parti socialiste avance plusieurs propositions en matière de logement, de santé et de lutte contre la pauvreté :

LOGEMENT : La construction de 120 000 logements sociaux annuels ; Un « bouclier logement » permettant aux familles modestes de consacrer un maximum de 25 % de leur budget à l’habitat ; Une garantie mutualisée des risques locatifs pour loger le plus grand nombre de familles possible, grâce à des mécanismes de conventionnement entre propriétaires, locataires, État et collectivités locales qui garantissent le versement des loyers ; Un droit au logement opposable, afin de responsabiliser un peu plus encore l’État et les collectivités locales. (…)

SANTÉ : Un plan national de lutte contre la pauvreté des enfants, en leur offrant l’accès aux soins et aux besoins de première nécessité, tout en veillant au respect de l’obligation scolaire ; La mise en oeuvre d’une carte de santé jeunes 16-25 ans ouvrant droit à la gratuité d’une consultation par un médecin généraliste référent, avec accès à une prévention et des soins adaptés ; L’ouverture de 500 maisons de santé pour tous, où chacun pourra trouver un accueil coordonné et une meilleure prise en charge. (…)

PAUVRETÉ : La simplification des aides en intégrant les minima sociaux comme le RMI et les diverses allocations, au sein d’un revenu de solidarité active (RSA). Avec l’ambition clairement affirmée de conduire toutes les familles au-dessus du seuil de pauvreté d’ici dix ans ; L’instauration d’un service universel bancaire de base. (…)

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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 14:50

Ségolène Royal et Jack Lang lanceront lundi à Ris-Orangis (Essonne) la campagne du Parti socialiste pour l'inscription des jeunes sur les listes électorales.

Selon une étude de l'Assemblée nationale, deux millions d'électeurs potentiels ne sont pas inscrits sur les listes électorales, cinq millions selon les mouvements associatifs."L'échéance du 31 décembre est le premier rendez-vous de la victoire électorale en mai prochain", estime Jack Lang.
Cali a accepté de parrainer cette campagne. "Je suis très admiratif du réveil des consciences qui s'opère dans les banlieues (...) Moi aussi je voulais aider. Le pays est en danger, on ne peut plus se permettre de dire "les politiques tous pourris" et de ne pas prendre sa carte d'électeur ou ne pas se déplacer le jour du vote. On l'a déjà vécu ensemble: il y a un vrai risque de voir Le Pen au second tour". Si je suis ici aujourd’hui, ce n’est pas pour expliquer aux gens pour qui voter ou leur faire la morale. Je suis là pour leur dire : « Vous pouvez faire bouger les choses ! Votez !»

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 08:40

Le débat entre les trois candidats socialistes s'achève. Je crois qu'il a honoré le Parti Socialiste et a servi à revaloriser le débat politique.
Il a permis, je l'espère, aux nombreux nouveaux adhérents du PS de comprendre et de confirmer leur engagement en politique.
Sur le fonds des débats, je suis resté, pour ma part, interrogatif.

Nous avions trois candidats, qui se sont référés au projet socialiste que les militants ont approuvé certes, mais avec des nuances certaines. Au point que je m'interroge sur leur volonté à tenir la ligne politique que nous avons décidé.
Je note par ailleurs, que des sujets aussi importants que le partage des richesses entre le capital et les salariés, n'ont été abordés que par la hausse des salaires et la fiscalité bien-sûr nécéssaire. Mais il me semble que le problème de la rémunération des capitaux investis, qui est passé en 15 ans de 8% à 15 ou 20% aujourd'hui, constitue la cause principale de la réduction de la masse budgétaire consacrée à la rémunération du travail.
Un nouvel ordre mondial est nécessaire sur cette approche. Je suis, sur ce point essentiel, resté en attente de propositions.

Dans le domaine des institutions, peu de propositions concrètes innovantes sont apparues et le sujet n'a été abordé que par réaction à des idées souvent floues et peu précises de Ségolène Royal. Reconnaissons-lui tout de même une certaine audace qui a permis d'enrichir les débats.
Si D.S.K. nous a apporté un sens certain de pédagogie sur différents sujets, sa conception d'une social démocratie à la française , reste à mes yeux une acceptation problématique compte tenu de la composition de la gauche française aujourd'hui.
Laurent Fabius s'est présenté comme le gardien du programme socialiste. Cette posture n'est pas anonyme mais utile pour nous convaincre de sa fidélité aux votes des adhérents et aux valeurs que défend le Parti Socialiste. Il a sans nul doute la meilleure capacité à occuper la fonction présidentielle.
Sa stratégie et ses propositions sont nettement marquées à gauche, car il est convaincu que nous ne pouvons gagner cette élection de 2007 qu'avec un rassemblement de toute la gauche.

Le moment du choix est donc venu, pour ma part, je pense qu'il faut encore enrichir nos propositions avec les autres forces de gauche en marquant plus nettement notre combat contre un système ultra-libéral, qui envahi notre vie quotidienne, conduit à l'instauration d'une pensée et d'actions uniquement motivées par la rentabilité financière.
Je pense que Laurent Fabius est le mieux placé pour conduire cet enrichissement avec l'ensemble de la Gauche.
J'ai pu aussi vérifier en quittant mes fonctions de Vice-Président à l'Environnement, à la Communauté d'Agglo. de Rouen qu'en me remplaçant à ce poste, il a su rendre hommage et rester fidèle au travail que j'avais accompli, marquant, ainsi, un sens évident de fidélité, d'amitié en politique et de continuité dans le combat environnemental. Autant de choses que beaucoup d'autres oublient, mais auxquelles je reste attaché tout en gardant ma liberté de penser.
Pour conclure, je pense aussi, qu'il serai tdommage de se priver du soutien à un candidat à la Présidentielle issu de notre région, même si je conviens que politiquement, là n'est pas l'essentiel.

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10 octobre 2006 2 10 /10 /octobre /2006 21:47

A suivre pour la désignation du (ou de la) candidat(e) socialiste à l'élection présidentielle de 2007 :

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Trois débats thématiques sont organisés à la télévision :
17 octobre (questions économiques et sociales)
24 octobre (société - environnement)
7 novembre (Europe - International)

Ils seront diffusés en direct dès 20h30 sur les chaînes parlementaires LCP AN et Public Sénat (disponibles sur le câble, TNT, satellite, sites Internet des chaînes).

Ce sont les questions des militants, tirées au sort, qui seront posées à l’antenne.
Posez vos questions :
www.parti-socialiste.fr/questions

5 questions supplémentaires seront également tirées au sort chaque semaine, auxquelles répondront les candidats dans L’hebdo des socialistes. Les réponses seront aussi publiées dans le blog de l'Hebdo sur le site du PS.

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