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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 20:21
Liêm Hoang-Ngoc, Interview au Nouvel Economiste | 10 avril 2007
ligne

Liêm Hoang Ngoc est Délégué national à l’économie au PS. Le Nouvel Economiste : L’arrivée de la gauche peut-elle créer un choc de confiance positif sur l’économie ?

LHN : Entre 2002 et 2007, la droite n’a pas été capable de restaurer la confiance. La croissance a constamment été inférieure à son taux potentiel. Elle fut nulle au dernier trimestre.


L’investissement est en panne, notamment dans les secteurs innovants. La compétitivité des entreprises se détériore. Le commerce extérieur est devenu chroniquement déficitaire. La croissance fut uniquement tirée par la consommation des classes aisées. Elle est de surcroît atteinte par la baisse du pouvoir d’achat des classes populaires dont la propension à consommer est la plus élevée.

L’arrivée de la gauche est susceptible de relancer l’activité en améliorant le pouvoir d’achat des catégories les plus démunies. Elle réconciliera les travailleurs avec l’entreprise en rémunérant à sa juste valeur le travail. L’amélioration de la progressivité de l’impôt mettra à contribution les revenus profitant de la rente financière. Elle dégonflera les bulles boursières et immobilières qui se sont formées. La spéculation immobilière a en particulier entamé le budget des jeunes ménages, qu’ils soient locataires où qu’ils cherchent à accéder à la propriété. En améliorant le rendement de l’impôt, la réforme fiscale permettra également de dégager les ressources nécessaires au financement des dépenses porteuses d’avenir (investissement public, recherche, formation). Il resterait à rouvrir le débat sur la politique industrielle nécessaire pour relancer l’investissement et à creuser le chantier de l’harmonisation fiscale et sociale européenne.

Liêm Hoang-Ngoc (Maître de conférences à Paris I, auteur de Vive l’impôt !, Grasset)


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29 mars 2007 4 29 /03 /mars /2007 18:33
Si je soutiens sa candidature, c'est parce que je retrouve dans ces projets éducatifs beaucoup de choses que nous avons mis en place à Petit Couronne.

Lorsqu'elle occupe son poste de secrétaire d'état à l'enseignement,  elle s'est renseigné sur l'expérience que Petit Couronne a mis en place avec l'espace éducatif concerté.

la mise en place par l'état du contrat éducatif local, en 2000 est au coeur de la conversation entre Gérard Letailleur et Ségoléme Royal en Préfecture
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 18:43
Actualités
DDA A la une
 
La lettre de Ségolène Royal aux enseignants

L’Etat sera demain le garant de la reconnaissance que vous attendez.
 
 Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Si je peux aujourd’hui m’adresser à vous, c’est à mes professeurs que je le dois, car c’est à l’école que j’ai été soutenue, encouragée, valorisée et que j’ai reçu le bagage qui m’a permis d’être une femme libre.

L’Etat sera demain le garant de la reconnaissance que vous attendez. Je m’adresse directement à vous toutes et à vous tous parce que l’école, qui forme les générations de demain, qui prépare l’avenir de la Nation, est concernée prioritairement par le choix de société que les Françaises et les Français exprimeront les 22 avril et 6 mai prochains.

L’éducation ! Tel est, pour moi, l’enjeu majeur de l’élection présidentielle. Avec moi, l’éducation sera au cœur de tout et en avant de tout.

Lever des malentendus, vous dire mes convictions, ma confiance et ma reconnaissance pour votre mission, vous faire connaître ma volonté, tel est l’objet de cette lettre.

La République s’est construite par et autour de son école, l’école gratuite, obligatoire et laïque. Je suis moi-même la fille de cette école. J’en assume l’héritage ; j’en revendique les valeurs ; je veux poursuivre son œuvre dans l’avenir.

Notre pays vit des crises profondes : crise économique et sociale ; crise politique et morale ; crise de l’esprit public. Je veux apporter des remèdes à ces crises. J’ai voulu écouter les Françaises et les Français. Ils m’ont exprimé leur révolte, leurs colères. Ils réclament des réponses claires aux urgences auxquelles j’entends répondre pour réussir ce changement que notre pays attend : l’urgence économique et sociale, l’urgence éducative et culturelle, l’urgence écologique, l’urgence démocratique.

Je veux remettre le pays debout. Mais j’ai besoin, pour réussir dans cette tâche, de tout votre soutien et de tout votre engagement. Rien de grand ne se fera sans vous. J’ai pour l’école de la France une immense ambition. Pour refonder la République, pour guérir nos blessures, pour reconquérir nos territoires perdus, j’ai besoin de vous, de votre dynamisme, de votre engagement.

Je sais que l’école concentre toutes les difficultés de notre société. Mais je sais aussi qu’il ne lui appartient pas de résoudre toutes ces difficultés. La société ne doit pas se défausser sur l’école de tous ses échecs ou de tous ses renoncements. C’est pourquoi, je l’ai dit, il faudra de nouvelles politiques territoriales, des aides aux parents, des moyens renforcés pour la justice, une priorité à l’emploi et au logement, la revitalisation du tissu associatif. Autour de l’école, de nouvelles politiques doivent aider l’école à assumer au mieux sa tâche, qui est d’instruction et d’éducation. Je m’y engage.

Mais si l’école ne doit et ne peut pas tout, son rôle est essentiel. Pour lutter contre le fléau du chômage, la montée des inégalités, la perte de l’esprit public, le retour des fondamentalismes et la marchandisation du savoir et de l'information, l’école est au premier rang du combat. C’est ce qui fait la dureté de votre tâche ; c’est ce qui fait aussi sa noblesse et sa vocation. Et si la France demeure l’une des premières Nations du monde, si elle a conservé son rayonnement et son attractivité, elle le doit en grande partie à son école, à la qualité et au dévouement de ceux qui la servent.

Depuis des années, l’école est attaquée : elle l’est dans ses moyens par des budgets insuffisants ; elle l’est dans ses missions par des ingérences pédagogiques inacceptables ; elle l’est dans son autorité et dans sa dignité par des procès d'intention et des mépris coupables. Cela doit cesser. Il faut donner à l’école de la République et à ceux qui la servent tous les moyens et toute la considération nécessaires pour lui permettre d’accomplir son œuvre nationale. Je m'y engage.

C’est pourquoi un plan pluriannuel de prérecrutement, de recrutement et de création d’emplois sera mis en place. Je l’accompagnerai d’un plan de résorption de l’emploi précaire. Je referai de l’école le premier budget de la Nation et je proposerai une loi de programmation pour garantir cette priorité. Je veillerai à ce que les métiers qui entourent et aident les enseignants et les élèves, autour de l’école comme dans l’école, soient à nouveau encouragés et soutenus. Nous avons besoin de personnels d'encadrement, d'infirmières, de psychologues, d’assistants sociaux, de conseillers d’orientation.

Dès la rentrée de septembre prochain, je rétablirai les postes d’enseignants qui ont été supprimés.

Je veux redonner la considération qu’ils méritent aux enseignants, en améliorant les possibilités de formation, les conditions de travail, les déroulements de carrière, les rémunérations. C’est un vaste chantier qui supposera une très large concertation avec vous et une réflexion partagée sur les missions du métier d'enseignant. Je sais que vous y êtes prêts. Je veux que la Nation soit présente à ce rendez-vous. C’est pourquoi j’ai proposé comme méthode le dialogue et la concertation avec vos représentants dans le cadre d’Etats généraux de l’éducation que j’ai décidé de tenir dès juin prochain avec vous ainsi qu’avec tous ceux qui partagent la préoccupation de la justice et de l’excellence pour tous. Il ne s’agit pas de préparer une nouvelle réforme, mais de faire en sorte que notre éducation fonctionne mieux. C’est dans ce cadre que je proposerai la mise en œuvre d’un soutien scolaire individuel gratuit pour les élèves. Les enseignants qui souhaiteront l’assurer seront évidemment rémunérés.

Dans la fidélité à nos valeurs, je veux bâtir avec vous l’école du XXIème siècle, celle de la réussite pour tous vos élèves. La difficulté de votre tâche, je la connais ; j’en sais aussi la grandeur, et je sais la fierté que vous avez d’exercer votre mission.

Mon Pacte présidentiel place l’école en son cœur. Lorsqu’il faut vaincre les fatalités, les pesanteurs, les peurs, les égoïsmes, alors nous retournons toujours aux mêmes sources. Nous avons besoin des lumières du savoir contre l’obscurantisme, de l’égalité contre les privilèges, de la laïcité contre les fanatismes et les intolérances, de la gratuité et du service public contre la marchandisation de l’éducation.

Mon engagement politique s'est construit dans ma reconnaissance à l'égard de l'école. Je lui demeure fidèle. J’ai confiance en vous. Vous pouvez avoir confiance en moi.

Veuillez agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
 
Signature Ségolène Royal
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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 20:29

Aller vers le plein emploi et refuser la précarité

Atteindre le plein emploi est possible à l’horizon 2012. Un tel objectif nécessite, au-delà des effets de la démographie, une action volontariste pour créer des emplois, pour sécuriser les parcours professionnels et pour faciliter l’entrée dans la vie active des jeunes.

 


Favoriser la création d’emplois

Nous réactiverons les emplois-jeunes dans le secteur public et associatif en relation avec les emplois tremplins mis en place dans les régions.

Nous modifierons les prélèvements sociaux afin qu’ils cessent de pénaliser l’emploi. Nous avons réalisé une première étape majeure en 1998 en basculant les cotisations sociales maladie vers la CSG. Nous devons aujourd’hui faire de même pour les cotisations patronales en les calculant sur l’ensemble de la richesse produite et non sur les seuls salaires.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 15:48

Réussir le plein emploi dans un développement durable

Notre objectif est de retrouver le plein emploi en ramenant le taux de chômage au-dessous de 5% d’ici 2012 et en diminuant de moitié sa durée.

Pour y parvenir, nous mettrons en oeuvre un nouveau modèle de croissance qui conjugue la création d’emplois, l’innovation, la sécurité des carrières professionnelles et le développement durable.

Dès le printemps 2007, nous engagerons avec les partenaires sociaux une Conférence Nationale  pour débattre des orientations et des propositions en termes d’emploi, de salaire, de conditions de travail et de protection sociale, dans le secteur privé comme dans la fonction publique.

I Relancer la croissance par l’investissement et le pouvoir d’achat

La France souffre à la fois d’une politique salariale trop restrictive, d’un investissement insuffisant, conjugués à une forte dégradation de notre compétitivité et à un niveau d’endettement public préoccupant. Nous voulons rétablir la confiance, retrouver la croissance et réduire nos déficits.

A L’innovation encouragée
Nous favoriserons le développement de Pôles d’innovation et de recherche associant les universités, les centres de recherche, les entreprises et les régions. ( comme au Madrillet le Technopole)

Nous développerons les participations publiques dans le capital des jeunes entreprises innovantes avec la création d’un fonds public de participation (capital risque), en s’appuyant notamment sur la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Pour faciliter la recherche dans les entreprises de taille moyenne, nous aiderons à la création de fondations et nous modifierons le crédit d’impôt recherche pour en diversifier les bénéficiaires.

 

Nous mettrons en place des mécanismes spécifiques pour accompagner la croissance des petites et moyennes entreprises et pour les entreprises innovantes en difficulté transitoire. Nous soutiendrons le micro-crédit.

Nous modifierons le taux d’impôt sur les sociétés selon l’équilibre choisi par les entreprises entre l’investissement productif d’une part et la redistribution des dividendes d’autre part (sous toutes ses formes, notamment celle du rachat d’actions). Nous instaurerons une aide fiscale concernant les modalités d’amortissement pour stimuler les investissements.

Face aux délocalisations, nous mettrons en place une Agence Nationale de Réindustrialisation. Elle pourra agir préventivement par des aides ciblées. Elle organisera la reconversion des sites et participera à la préservation de nos métiers et savoir faire. Elle pénalisera le comportement des « patrons voyous ».

 

Les restructurations et cessations d’activités devront comprendre un volet économique territorial et une contribution à la réindustrialisation des sites touchés.

 

Un projet de loi sera soumis au Parlement afin d’obliger les entreprises qui délocaliseraient hors de France à rembourser les aides publiques qu’elles auraient perçues.
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 17:09

 

 

C’est une France qui creuse les inégalités.

 

Après avoir soutenu un gouvernement qui a accordé à 20% des français les plus riches 80% des baisses d’impôts et endetté la France de manière considérable, cette politique va être accélérée par lui. Son bouclier fiscal de 50% sera sans effet pour la plupart des français, mais conduira à la suppression de fait de l’impôt sur les grandes fortunes (puisque leurs impôts - hors ISF- et CSG se situent à ce niveau de 50%).

 

 Que dire aussi de l’exonération quasiment totale des droits de succession quand on sait déjà les sommes considérables déductibles ?

 

 Quid du non remplacement d’un départ en retraite sur deux ? Cela signifie inéluctablement, parce que c’est là que se situe le gros des effectifs, moins d’emplois dans les écoles, dans les hôpitaux, moins de services publics dans les zones rurales... qui sont autant de remparts contre les inégalités de toute nature, sociales comme territoriales.

 

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 16:38

" Que nous prépare Nicolas SARKOZY".

 

 

Le vrai projet de Nicolas SARKOZY, c’est celui d’une France qui livre les salariés aux lois du marché. Il ne cache plus où il puise désormais ses idées : au MEDEF. Au point d’employer exactement les mêmes mots que ses mentors. Dernière proposition en date, il faudrait autoriser la rupture du contrat de travail par consentement mutuel.

 

 

Cette dernière proposition vient s’ajouter à d’autres qui mettront à bas notre droit du travail hérité de deux siècles de combats ouvriers. A qui fera-t-on croire que le « contrat de travail unique » que propose N. SARKOZY pour remplacer les CDI et les CDD, n’est autre qu’en réalité un CPE pour tous

 

 

Que dire de ses propositions sur les heures supplémentaires ? « Je veux que les 35H soient non plus un plafond mais un plancher » nous dit-il. Argument totalement fallacieux puisque précisément la durée légale à 35H n’interdit en rien de faire des heures supplémentaires (aujourd’hui jusqu’à 180H par an, soit 4H par semaine et parfois plus dans certaines branches professionnelles,). Non, ce qu’il veut en réalité, c’est la banalisation des heures supplémentaires, parce que les heures supplémentaires, chacun le sait, sont des heures entièrement décidées par l’employeur.

 

 

Elles ne donneront pas lieu non plus à cotisations sociales, donc ni droit à retraite, ni à indemnité en cas de maladie. Enfin comment ne pas évoquer les conséquences sur le chômage ? L’heure de travail est aujourd’hui 25% plus chère lorsqu’elle est sous forme d’heure supplémentaire que pour une embauche.

 

 

Les exonérations promises par Nicolas SARKOZY rendraient les embauches 40% plus chères que les heures supplémentaires : par exemple, à 1,5 SMIC, l’heure supplémentaire coûterait 12€ contre 17€/heure pour l’embauche. Croît-on que les entreprises hésiteraient un instant ? Croît-on que cela sera sans effet sur le chômage ?

 

 

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 22:50
De 1999 à 2005,  la population a augmenté de 81 habitants, soit + 0,9%.
La construction de logements a augmenté de + 293
Les femmes représentent 51,3% de la population au lieu de 50,8% en 1999.
Les hommes 48,7% au lieu de 49,2% en 1999.
78,4% habitent la commune depuis au moins 5 ans.
Les 0 à 39 ans baissent, les plus de 40 ans progressent.
Les propriétaires sont 49,1% en 2005 au lieu de 47,7% en 1999.
La population active (14-63 ans) augmentent de 3395 à 3647.
Le chômage  passe de 602 à 570 personnes en 2005.
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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 10:16
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 07:24

 

Gerard Letailleur en discution avec Ségoléme Royal sur le contrat éducatif local lors de sa venu à Rouen en 2000

De 1789 à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, en passant par les lois Ferry, l’histoire de notre République se confond sur bien des points avec celle de l’émergence de la laïcité. La laïcité est le patrimoine historique de la gauche, mais aussi de la République française : Ségolène Royal s'inscrit pleinement dans ce double héritage, qui assure liberté de conscience pour chacun et la sauvegarde de l'intérêt général.

I) La laïcité est aujourd’hui en danger

Le bilan et le projet du ministre-candidat Nicolas Sarkozy peut légitimement faire craindre le pire en ce qui concerne la sauvegarde la laïcité, s’il était élu. « On ne peut pas éduquer les jeunes en s'appuyant exclusivement sur des valeurs temporelles, matérielles, voire même républicaines [...]. La dimension morale est plus solide, plus enracinée, lorsqu'elle procède d'une démarche spirituelle, religieuse, plutôt que lorsqu'elle cherche sa source dans le débat politique ou dans le modèle républicain.», expliquait-il ainsi dans son livre La République, les religions, l'espérance. Dans le même ouvrage, il propose de permettre à l’État de financer la construction de nouveaux lieux de culte, ce qui est en contradiction flagrante avec l’article 2 de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.

 

Le passif de François Bayrou n’inspire pas plus confiance : alors qu’il était ministre du gouvernement Balladur, il avait présenté un projet de loi de révision de la loi Falloux, qui permettait aux collectivités locales de financer davantage l’école privée. Les candidats de la droite, au nom d’une prétendue « ouverture » de la laïcité, risquent en fait de l’affaiblir gravement.

 

II) Ségolène Royal s’est au contraire engagée en faveur de la laïcité

Elle refuse la balkanisation de la société en groupes ethniques et religieux auxquelles on sous-traiterait les questions sociales et éducatives : « Pour nous, à gauche, la société de la méfiance, des ghettos et des communautés rivales, ce n'est pas notre modèle. C'est la droite qui affaiblit la République en portant atteinte au pacte social et à la laïcité. »  En s’en prenant au principe de laïcité, on met en danger les fondements mêmes de la République : « De la précarisation généralisée aux remises en cause, par M. Sarkozy, de la loi de 1905 sur la laïcité, la droite s'en prend à tous les fondements de la République. C'est à tout cela qu'il faut mettre un coup d'arrêt. »

 

III) Des mesures concrètes pour une laïcité adaptée à la France d’aujourd’hui

Si la laïcité est au fondement de la solidité de notre République, elle ne peut se cantonner à de vagues déclarations d’intentions, comme le font les autres candidats. Ségolène Royal a pris position à plusieurs reprises sur la signification concrète de la laïcité en actes : « Je vais vous dire pourquoi je suis particulièrement attachée à ce principe (de laïcité), parce que se joue là l'émancipation des femmes, et je voudrais dire ici la solidarité qui est la mienne, à l'égard des gynécologues, dans certains hôpitaux, qui se sont fait agresser par des maris qui ne tolèrent pas que leur femme soit soignée par des hommes ». En outre, elle a déjà avancé des propositions très claires sur la question. Dans son pacte présidentiel, elle réaffirme ainsi le primat de la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, et propose d’inscrire plus fermement la laïcité dans notre Constitution : « Refuser toute remise en cause de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, et intégrer à la Constitution une charte de la laïcité. »

 

 

Sur la question particulièrement sensible de la laïcité dans l’Education nationale,Ségolène Royale refuse le financement anarchique de l’enseignement privé, et s’est engagée à abroger l’article 84 de la loi d’août 2004 concertant le forfait communal : « Le service public doit rester impérativement laïc, et si je suis élue je supprimerai cette loi qui oblige les communes à payer pour les élèves d'autres communes qui sont scolarisés dans les écoles privées... Je trouve cette loi tout à fait anormale, d'aller payer pour les enfants qui vont dans les écoles privées des autres communes, c'est-à-dire qui participent à la désertification rurale de la commune qui est obligée de payer, ça ne tient pas debout. »

Ségolène Royal, dans son programme et ses interventions, s’engage nettement pour une laïcité réaffirmée et renforcée. Elle sera la garante de la préservation du bien commun par rapport aux intérêts particuliers, et s’opposera aux dérives communautaires qui menacent le Pacte Républicain.

 

 

 

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