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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 01:26

Une Europe encore plus impuissante.

Le dernier Conseil européen s’obstine dans l’échec. Le contenu et la méthode de construction de l’Union européenne conduisent à un triple désastre démocratique, économique et environnemental

Aucune conclusion n’est tirée de la déroute démocratique, au contraire, les gouvernements et la Commission ont décidé d’obliger les Irlandais à revoter. L’unique nation et peuple autorisé à s’exprimer par référendum doit donner la seule réponse acceptée par les chefs européens.

En ignorant le résultat d'un vote démocratique établi, fondements même de la démocratie. En France notre président a interdit un nouveau référendum, soutenu d’ailleurs pour un grand nombre de députés et sénateurs socialistes qui ont par leurs votes en congrès permis cela. Cette pratique ôte d’ores et déjà toute légitimité démocratique à l’Union Européenne.

Aucune conclusion n’est tirée de la crise économique dans laquelle s’enfonce l’Europe. Les perspectives de l’économie européenne se dégradent de jour en jour et l’Union Européenne s’accroche aux dogmes libéraux responsables de la crise mondiale. Le plan de relance sera 4 à 5 fois inférieur aux plans de relance américains ou chinois. Il n’est pas européen, puisqu’il s’agit pour l’essentiel d’une addition de plans nationaux.

Les salariés européens paieront au prix fort le carcan de traités qui limitent le budget de l’Union, empêchent l’intervention de l’Etat dans l’économie et organisent le dumping social au lieu de protéger les travailleurs.

La catastrophe environnementale s’avance. Le Conseil européen a multiplié les exemptions en matière de limitation de production de CO2, l’objectif d’une réduction de 20% des émissions à l’horizon 2020, qu'on nous présente comme une avancée alors qu'il est acté depuis mars 2007, est purement et simplement un mensonge. La preuve est faite qu’une Europe non démocratique où règne la « concurrence libre et non faussée » ne tient aucun compte de l’urgence environnementale.

Ce sommet est à l’image de la présidence Sarkozy de l’Union : rupture affichée, continuité imposée. Au-delà des effets de manche, aucun changement n’a été apporté aux politiques de l’Union. La France a facilité l'adoption, par le Conseil, d'une Directive sur le temps de travail qui porterait à 60 voire 65 heures le temps de travail hebdomadaire européen et fortement avancé la libéralisation des services publics de santé par la discussion de la Directive sur les soins transfrontaliers.

Une autre Europe est plus que jamais urgente et nécessaire. C’est l’affaire de tous. Seule une mobilisation civique pourra faire prévaloir l’intérêt général européen face à des dirigeants qui n’en tiennent aucun compte. Ce sera l’enjeu des élections européennes de juin 2009. Le Parti de gauche animé par JL Mélenchon veut rassembler un front de gauche pour cette autre Europe, le Parti Communiste et de nombreux mouvements y portent comme moi un vif intérêt et vous invitent à cette démarche. Retrouver les informations utiles sur « www.lepartidegauche.fr »

 

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 17:29

L’économiste Jacques Généreux s’exprime sur le plan de relance:«ni suffisant, ni adapté», une collection d'annonces a minima à laquelle il répond par un socialisme renouvelé.

Le plan de relance de l'économie ? «Rien pour les ménages, tous pour les entreprises», résume Jacques Généreux.
Il voit dans le programme présenté à Douai tous les «vieux mythes» de la pensée libérale : dérégulation des marchés publics, pari sur les entreprises et les plus hauts salaires et considère la somme de 26 milliards d'euros comme «ridicule», l'économiste souligne que les sommes annoncés ne relèvent que de l'avance sur facture et évalue que l'injection réelle dans l'économie se limite à quelques milliards, entre 2 et 5.
Des gestes forts.

Il demande la suppression du paquet fiscal de 2007 et la redistribution de ses 15 milliards aux ménages gagnant moins de 3000 à 3500€. Il prône le contrôle administratif des licenciements à titre préventive dans les entreprises qui réalisent des bénéfices.

Il invite à des gestes forts de l'Etat : « si l'Etat annonce le remplacement de ses véhicules à essence par des véhicules hybrides, tout d'un coup vous aurez des carnets de commandes pleins, avance-t-il. Ils vont amener à des reclassements de salariés, à des nouvelles lignes de montage.»

Bref, les Etats doivent selon lui donner l'exemple ensemble dans le cadre européen. « Mais dans l'Europe actuelle, ce n'est pas l'orientation, regrette-t-il. L'orientation dominante c'est faisons-nous de plus en plus de concurrence et avec un grand marché de concurrence sauvage et généralisé, on va à aller vers l'efficacité. »
Le Parti de gauche qu'il vient d'intégrer avec JL Mélenchon voit pour lui sa raison d'être dans l'union des forces de gauche qui refusent clairement cette Europe du libre échange et qui vont s’unir aux élections européennes de juin 2009.


La gauche néo-moderne ;

La réponse de Généreux à l'échec de la social-démocratie
Le nouveau livre de Jacques Généreux, La gauche néo-moderne, paraîtra aux environs du congrès fondateur du Parti de gauche, début Février 2009

Ce livre se posera en réponse au libéralisme à outrance, sans renier l'émancipation de l'homme, pour dénoncer « une société d'individus libres, rivaux, privés de transcendance » que la droite a tenté de policer par le retour de l'ordre.

« La nouvelle modernité ne consiste pas à abolir les acquis de la modernité, résume-t-il. On ne construit par une bonne société en libérant des individus, on construit la liberté des individus en créant une bonne société coopérative et solidaire.

Une société pacifiée, « non pas par l'ordre, par la morale, par la police, mais pacifiée par l'égalité, par la justice sociale, par les services collectifs, par le sentiment d'être sûr qu'on est parmi les siens. »

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 19:00

Mauvais plan , mon point de vue sur ce plan de relance rejoint pleinement le communiqué du Parti de Gauche, ci dessous;

Communiqué du Parti de Gauche

Le plan annoncé par Nicolas Sarkozy ne relancera au mieux que les profits de quelques entreprises. Il ne permettra ni de relancer l’activité, ni de protéger les salariés des conséquences de la crise. Aveuglé par son idéologie libérale, le président de la République a aligné des mesures économiquement inefficaces et socialement injustes.

Avec 26 milliards d’euros (1,3% du PIB) affichés, et guère plus de 16 milliards de mesures vraiment nouvelles (0,8% du PIB), le « plan de soutien massif à l’activité » promis par M. Sarkozy est 5 à 6 fois inférieur aux programmes américain et chinois qui soutiennent leur économie à hauteur de 4 % à 5% du PIB. Communication massive et plan chétif, tel est la réalité.

Les instruments privilégiés par le gouvernement ne permettront pas la relance rapide de l’activité et le coup d’arrêt aux suppressions d’emploi qui seraient nécessaires. Selon le Président de la Fnaim, les mesures en faveur de la construction de logement n’auront d’effet que dans deux ou trois ans. On sait d’expérience (« baladurette » et « juppette ») que la prime à la casse des véhicules anciens aura surtout des effets d’aubaine temporaires. De même, les incitations à l’embauche par l’exonération des cotisations sociales ont des effets plus que limités sur les créations d’emplois en phase de récession. Comme le rappelle ce jour même J.F. Roubaud, président de la CGPME, pourtant favorable à cette mesure : « les entreprises ne créeront des emplois que si elles ont de l’activité ».

Les seules mesures susceptibles de soutenir immédiatement la croissance et l’emploi sont celles qui soutiennent le pouvoir d’achat des ménages et les investissements publics qui se traduisent en gonflement immédiat des carnets de commandes des entreprises. Hormis quelques menues primes supplémentaires pour les chômeurs, le gouvernement a clairement renoncé à un plan de relance de la consommation. Le pouvoir d’achat du plus grand nombre attendra encore. Dans le même temps, il maintient ses plans de suppression d’emplois publics ainsi que l’incitation aberrante à supprimer des emplois remplacés par des heures supplémentaires défiscalisées.

Enfin, ce plan multiplie les mesures visant à restaurer les profits des entreprises sans aucune contrepartie en terme de création d’emplois, de développement d’activités utiles, de réorientation écologique de la production. Elles vont gonfler les profits des actionnaires. Elles n’arrêteront pas la crise. Elles ne protégeront pas davantage les travailleurs face au désastre social qui s’avance.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:42

Meeting de lancement du¨Parti de Gauche devant prés de 3000 personnes, samedi à L'Ile-saint-Denis. Voir infos sur www.lepartidegauche.fr

 

 

LE PARTI DE GAUCHE 76 AVEC LES AGENTS DE L'ANPE

Lundi 1er décembre 2008


Le parti de Gauche, créé officiellement le 28 novembre 2008, au cours d'un meeting regroupant 3 000 personnes, dont une forte délégation de Seine-Maritime, défend un projet social, écologique, citoyen et place au coeur de son projet l'existence d'un service public de... service au public.
C'est pourquoi, le Parti de Gauche Seine-Maritime apporte son soutien à la lutte des agents de l'ANPE, en grève le 1er décembre.


A l'appel des huits syndicats de l'ANPE, les agents défendent une conception de leur mission qui soit réellement à l'écoute et au service de l'usager (et non du client), s'opposent à la déshumanisation des contacts par la mise en place de plateformes téléphoniques, exigent que des négociations soient ouvertes sur les salaires, les conditions de travail, les effectifs.
C'est pourquoi le Parti de Gauche 76 invite ses adhérents, ses sympathisants à soutenir la lutte des agents de l'ANPE qui manifesteront : 

Le 1er décembre, à 11 heures,
devant leur direction régionale de Rouen
Immeuble Hastings, 27, rue du 74e Régiment d'Infanterie
(en face de la prison).
Métro : Saint-Sever
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:34

Le Parti de gauche recrute deux nouveaux parlementaires.

La création par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez du Parti de Gauche suscite beaucoup d’intérêt chez de nombreux élus locaux et régionaux. Il s’agit d’un signe supplémentaire des difficultés structurelles que traverse actuellement le PS.

Deux nouveaux parlementaires, François Autain, sénateur de Loire-Atlantique et Jacques Desallangre, député de l’Aisne, porte à quatre le nombre de députés et sénateurs du Parti de Gauche.

François Autain a été secrétaire d’Etat auprès du ministre de la solidarité nationale, chargé des immigrés, puis secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense dans le gouvernement Pierre Mauroy de 1981 à 1983.

Il continuera de siéger au Sénat au groupe, qui prend le nom de « Groupe communiste, républicain et citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche » (groupe CRC-SPG) avec  Jean-Luc Mélenchon.

Jacques Desallangre, est maire de Tergnier (Aisne) et préside l’association Aisnoise République à Gauche. A l’Assemblée nationale, il exerce les fonctions de secrétaire de la commission chargée des affaires européennes. Il siège au groupe « gauche démocrate et républicaine » avec Marc Dolez, co-fondateur de Parti de gauche.

Ce flux incessant de ralliement montre que Parti de gauche a le vent en poupe. Et répond à une demande, le meeting de lancement d’aujourd’hui 29 novembre doit confirmer de nouvelles adhésions.

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 19:46

Réflexion sur la gauche, son avenir et la crise.

La crise du capitalisme financier éclate sous nos yeux. L’économie basée essentiellement sur la croissance des biens de consommation, va générer son cortège de misères, de chômage et d’exclusion et les peuples subissent sans espoir de voir naitre un autre modèle de société.

La gauche telle qu’elle est aujourd’hui, n’apparaît pas comme une force capable d’apporter une alternative, et semble incapable de s’opposer efficacement à la droite, qui lui emprunte d’ailleurs l’essentiel de son discours et des mesures, sur l’intervention de l’état, la relance et la croissance.

Le modèle social démocrate ne démontre pas non plus, une capacité à transformer ce capitalisme et son système de production, l’exemple d’une cohabitation gouvernementale avec la droite dans nombre de pays d’Europe ne fait que renforcer un peu plus cette incapacité à produire un projet de société alternative.

La gauche ne doit elle pas tourner la page du capitalisme et du libre échange.

En laissant la droite soigner le malade, en y mettant  quelques greffes pour l’aider à survivre, la gauche n’a-t-elle pas à saisir cette crise pour refonder son mode de pensée et de projet

Pour la gauche, placer l’homme au centre de la réflexion, doit être le sujet principal. Or, le système  économique en vigueur fait de l’homme et de la planète, un accessoire d’ajustement à la contrainte économique. Le grand chantier de la gauche n’est il pas là ! Remettre en cause l’accessoire pour en faire le sujet principal.

Transformer le système et le contenu de la production pour redonner place à l’humain et éviter la catastrophe écologique, devient vital  et permettra à la gauche de soutenir un projet alternatif sans doute teinté d’utopie, mais capable par son contenu d’entrainer une volonté de changement.

Agir pour l’économie équitable d'échange

Le terme d’économie de marché doit être remis en cause par la gauche pour soutenir le principe essentiel d’une économie au service de l’épanouissement des besoins humains, intellectuels, sociaux et matériels.

Une économie régulée, pour être équitable.

Par l’application de règles sociales, environnementales, sanitaires et fiscales permettant une « économie d'échange équitable ouverte ».

Retrouver l’internationalisme valeur essentielle d’un projet de gauche.

Ce projet de gauche serait pure utopie à l’époque de la mondialisation s’il devait être porté par la seule gauche française. La nécessité d’entrainer la gauche européenne dans ce sens apparaît comme une évidence et une condition pour redonner à la gauche en général sa dimension internationaliste et humaniste.

La gauche doit aussi porter l’exigence d’une régulation mondiale aux travers d’institutions indiscutable, reconnues par tous. (Finance, le commerce, la sécurité, l’environnement).

Retrouver de l’audace, de la conviction pour mener la bataille des idées.

La gauche existera en mettant fin à sa résignation, en bousculant les conformismes, les sectarismes et les opportunismes de comportement à géométrie variable, sous prétexte de pragmatisme ou électoralisme.

 

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 15:42
Des informations et des réflexions utiles.
Ca bouge à gauche, cette initiative est heureure au moment ou le PS poursuit à la fois son glissement social-démocrate, sa guerre des égos en oubliant la crise économique et la souffrance qu'elle génére. L'acceptation du capitalisme et de l'économie de marché, sont  la cause de cette misére, il faut donc proposer une autre alternative politique et imposer les régles d'une économie équitable.
L'initiative du lancement d'un Parti de gauche et de progrés peut devenir ce nouveau laboratoire d'idées et une force alternative qui donnera au peuple Européen l'espoir d'un nouveau monde.
J'apporte mon soutien à cette initiative en relayant les informations utiles et les réflexions en cours.
Gérard Letailleur.
                                                         ___________________________________
Le Parti de Gauche communique:
Le lancement par Jean Melanchon et Marc Dolez du nouveau Parti De Gauche, s'organise et se renforce.
Le 29 novembre meeting de lancement du Parti De Gauche à L'Ile-Saint-Denis à 15H avec Oskar Lafontaine.
La mobilisation militante s'organise.
Le site Internet relaie toutes ces informations au fur et à mesure, www.partidegauche.fr .
Vous pouvez  vous tenir au courant régulièrement pour vous joindre à une équipe.
De nouveaux renforts.

Chacun d'eux est important. Notons ces derniers jours, Jacques Généreux, Franck Pupunat, et Jacques Rigaudiat. Ce sont trois anciens responsables nationaux du Parti Socialiste. Ils y représentaient une variété de plus en plus rare : ceux qui prennent les idées au sérieux. Ils sont respectivement spécialistes d'économie, d'écologie et des questions sociales. Non seulement ils lisent mais en plus ils écrivent. C'est précieux, non ? Autant dire qu'ils ne vont pas chômer.

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 23:29

C’est quoi le socialisme à la Française ?

Nicolas Sarkozy, à la faveur de la crise, utilise en discours une partie des valeurs et des propositions traditionnellement portées par la gauche et le PS. Cela explique t’il l’absence de tout projet alternatif au PS. Le congrès de Riens et le vote pour le poste de premier secrétaire démontre que cela n’est pas leur préoccupation première. La lutte des égos et le bal des hypocrites bat son plein, au point qu’une question reste à trancher : aujourd'hui, c'est quoi le socialisme à la française ?

Le supplice des militants n’est pas finit, l'histoire du PS sera-t-elle tournée. Le parti de Jaurès à perdu son idéal en reconnaissant dans l’hypocrisie la plus totale l’économie sociale de marché. On voit ce que cela donne!

Soutenir et imposer une économie équitable du marché, c’est retrouver l’idéal internationaliste de la gauche.

Si l’économie de marché répond à un mode d’organisation des sociétés démocratiques, elle ne peut réponde au projet social. C’est l’économie équitable, celle qui respecte les droits, les minimas sociaux, l’environnement, la qualité qui doit être seule admise à participer aux marchés. En défendant cela la gauche retrouvera une de ses valeurs fondamentales et sa dimension internationaliste. La crise du PS c’est d’abord le reniement de cette valeur.

Premier secrétaire, un vote qui coupe en deux le parti.

Premier secrétaire, dans un parti en ruine ne sera pas simple à gérer. Pourtant seuls des fossés politiques séparent les uns des autres. Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Martine Aubry, qui veut ancrer le parti à gauche, elle avoue donc qu’il n’y est pas. Benoît Hamon qui semblait le plus cohérent prône la rupture avec le capitalisme, mais appelle à voter pour une candidate, qui ne prône pas la rupture et gère avec le Modem sa ville de Lille… Comprenne qui pourra.

Le parti socialiste n'a plus de ligne, plus vraiment de boussole, les militants sont tout aussi divisés que leurs chefs sur toutes ces questions. Il sera bien difficile d'établir un consensus.

 

Un résultat qui ne peut qu’être contesté.

 

Des pratiques douteuses nous avons des exemples à Petit Couronne ou des adhésions n’ont pas respecté les règles statutaires. De nombreux adhérents ne sont plus convoqués, ou des annonces d’exclusions circulent sans que les personnes concernées en soit informées. Ces pratiques mettent clairement en cause la régularité du vote.

 

Mais l’essentiel pour espérer un autre monde, n’est plus d’attendre que le PS change, ça suffit !

Le socialisme internationaliste et humaniste nécessite de construire un autre parti de gauche, pour la France et l’Europe d’abord, pour agir avec les peuples qui subissent et vont encore plus subir les dérèglements d’un capitalisme financier, qu’il faut remettre en cause et non pas réhabilité. Un parti présent dans les luttes sociales et offrant des réponses alternatives à la droite.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 23:07

Sénateur de l'Essonne, ex-ministre délégué à l'Enseignement professionnel dans le gouvernement Jospin, Jean-Luc Mélenchon vient de claquer la porte du PS -à qui il reproche sa dérive droitière- pour fonder, avec Marc Dolez, député PS du Nord,  le «Parti de gauche». Sa priorité: dialoguer avec les communistes et les amis d'Olivier Besancenot.

Jean-Luc Mélenchon. Je m’en vais car je constate que ce navire prend définitivement une direction contraire à celle que je crois utile à gauche. Que cela plaise ou non, les faits sont les faits : au terme d'une évolution qui aura conduit le PS à Reims à un véritable auto-sabordage, le vote des militants place le parti socialiste dans la même ornière que le reste de la social démocratie européenne, 80% des votants se sont prononcés  pour cette ligne.Ségolène Royal est arrivée largement en tête, car elle incarne la forme la plus aboutie de cette dérive-là.
 
Royal-Aubry-Delanoë, le même combat,
Ils ont des façons différentes de s'exprimer. Mais le fond est exactement le même. Voyez à propos du Modem de Bayrou : à Lille, Martine Aubry n'a rien à envier à Ségolène Royal puisqu’elle s’est alliée à eux chez elle alors qu'elle n'en avait pas besoin. Quant à Delanoë, s’il tient officiellement le MoDem à distance, on peut compter -parmi ceux qui l’entourent- le nombre de ceux qui  ont déjà fait alliance avec les amis de Bayrou.
La conception du parti, disons que chacun d'entre eux s'imagine dirigeant le parti d'une façon différente. Mais c’est pour faire la même chose. Simplement, Ségolène Royal a deux atouts: d’abord, elle a été la candidate du parti ; ensuite, elle donne à ce changement une forme originale. Les deux autres ont pris un terrible coup de vieux.

Le PS a toujours été jusqu'ici une exception au sien du socialisme international, par ses alliances, car il était le seul à s'allier à des communistes. Par le programme, car nulle part ailleurs, pour ne citer que ces deux exemples, on a fait adopter les 35 heures sans perte de salaires et la  couverture maladie universelle. Il y a toujours eu une singularité du PS.
La honte, de la social- démocratie c'est la participation à des gouvernements de coalition avec la droite, comme c'est déjà le cas en Allemagne, en Autriche, en Hollande, en Slovaquie. A moins qu’il ne s’agisse de devenir soi-même un parti de centre-droit comme en Angleterre ou en Italie. Le désastre, c’est de renoncer à une orientation clairement anti-capitaliste au moment précis où nous entrons dans une crise majeure du capitalisme. Toute la gauche devrait être vent debout aux côté des salariés et mettre en  place d’urgence un bouclier social. 

Je suis, en vérité, un républicain socialiste finalement assez traditionnel. J'appartiens à la tradition de Jean Jaurès et je reste fidèle à la démarche anticapitaliste du PS fondé dans  les années 70.

Mitterrand a été contraint de constater que le socialisme dans un seul pays, ce n’était pas possible. Il a fait le choix de l’Europe pour accomplir le projet socialiste. Pas pour une Europe à 27 avec une Constitution ultra-libérale. Cette Europe nous mène au chaos social et politique.
Je compte sur les prochaines élections européennes, pour que les électeurs sanctionnent la droite et la gauche du oui à l’Europe libérale.

Je me tourne vers les communistes et vers Olivier Besancenot, pour constituer  ensemble un front de gauche aux européennes avec l’objectif que ce front devance la droite et le PS. Nous allons nous dresser, nous, frontalement contre la droite pour que cette liste soit en tête. On aura alors révolutionné la gauche et bouleversé le paysage.

Je m'adresse aux gens simples, aux salariés du rang, aux chômeurs, à tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le PS courtisant les classes moyennes supérieures. Un PS de « bobocrates » dont les dirigeants, tellement arrogants, sont coupés du peuple. J e m'adresse aussi à mes camarades qui sont à la gauche du parti et qui, aujourd'hui, pataugent dans les complots sans principe. Au moins, camarades, défendez votre dignité politique puisque tout  le reste est perdu : rejoignez-nous au  Parti de Gauche.

Sarkozy l'illusionniste hors pair. Ce rôle lui est facilité par le fait qu'il n'y a pas d'opposition. Mais sa posture est grotesque. Moraliser le capitalisme alors qu’il est fondamentalement amoral, c’est une mauvaise plaisanterie !… Sarkozy aura été, à Washington, le bon serviteur du système néo-libéral.

S'il n'y a pas dans ce pays une alternative de gauche claire et praticable, si la gauche n’est que la roue de secours du carrosse libéral, des solutions fascisantes feront, hélas, leur chemin. Il n'y a pas d'exception à cela dans l'histoire. L'autre conséquence, ce seront les dérives nées de la rage impuissante de certains. Des dérives qui peuvent mener l’ultra-gauche à des formes d’action violente inacceptables dont nous porterions pourtant aussi la responsabilité. Il faut donc que chacun s'assume et en finisse avec ces hypocrisies qui voient le PS rédiger des projets d’une modération confondante pour aller ensuite devant les micros tenir des propos dignes de Che Guevara. 

Vous pouvez donner votre avis sur cette démarche, merci 

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 21:40

Un 11 novembre pas comme les autres.

Comme chaque année, je me suis rendu aux monuments aux morts pour faire vivre le devoir de mémoire, 90 ans après cette tragédie humaine. Je m’interroge alors. Est-ce juste qu’il n’y ait pas de cérémonies sous l'Arc de Triomphe, pas de prises d'armes? Le décès du dernier poilu en début d'année fait qu’il n’y a plus d'acteur de la Grande Guerre à honorer. Les combattants de 39-45, d’Indochine ou d’Algérie, tomberont’ ils aussi dans l’oubli, lorsque le dernier survivant ne sera plus?

On parlera peut être désormais moins des grandes guerres mondiales, de ses glorieux soldats, mais de la grande crise économique de 2007-2008-2009….

La troisième guerre mondiale, économique cette fois-ci, est là.

Les victimes sont déjà connues, les pauvres de la planète, par centaines de millions ; ils ne meurent pas écrasés par des tapis d'obus et de bombes comme à Verdun, mais privés de nourriture, d'eau potable et de soins sont jetés sur les routes. Les plus vulnérables des pays développés. Ils sont des millions surendettés, privés de cartes de crédit et de logements aux Etats-Unis. Ils survivent grâce à la charité populaire. Ceux qui ont perdu leur emploi, plus de 500 000 pour les mois de septembre et d'octobre 2008, avec des allocations chômage permettant juste de maintenir la tête hors de l'eau pour trois mois, attendent la prise de fonctions de Barack Obama le 20 janvier prochain, en espérant.

L’Europe et la France ne sont qu’au début d’une crise qui va voir s’affronter plusieurs continents.

En matière de plan de relance, les Etats-Unis n’ont pas seuls la main. La Chine vient d’annoncer un plan de 450 milliards d'euros d’investissement, sous forme de grands travaux, mais aussi de politiques sociales. En stimulant leur demande intérieure, elle veut réduire sa dépendance, vis-à-vis de ses exportations et vise une croissance de 7% en 2009.

En Europe, les 27 pays européens ne sont d'accord que sur des mesures techniques, redéfinition du rôle du FMI, régulation des agences de notation, code de conduite sur les prises de risque dans la finance, révision des normes comptables, utile sans doute. Mais quel effet sur l’économie réelle, alors que la récession est annoncée avec un recul de la croissance en Europe de moins 0,5%, aucun plan de relance.

L'Europe prétendument unie, incapable de parler d’une seule voix, 

Risque de perdre beaucoup dans cette crise. La Chine, avec une population supérieure à l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Amérique du Sud réunis, la Russie, parlent chacune d'une seule voix et ne compte visiblement sur personne pour échapper à la dépression économique qui menace notre continent.

Les horreurs des 2 guerres précédentes doivent nous faire comprendre que le monde ne vivra en paix que s’il s’affranchit de la misère et de l’exclusion d’une partie de l’humanité.

 

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