Le président de la République n'a pas pris en compte l'ampleur de la crise, alors que le pays a connu fin 2008 la plus lourde chute de son PIB depuis 1945.
Les annonces faites ne sont pas à la hauteur des difficultés auxquelles la France et les Français sont confrontés.
La France reste enlisée au terme de ces annonces. Parmi ces mesures, il y en a qui mettrons un peu de baume sur la situation de quelques Français, mais rien sur les vraies attentes des Français en matière de pouvoir d’achat.
Nicolas Sarkozy a répondu au Medef mais certainement pas aux salariés de ce pays, pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances. Le président ruse et agite des leurres.
Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l'Etat sont mis à contribution tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé.
Les 2,6 milliards débloqués en faveur des ménages représentent à peine 10% de l'effort accordé aux entreprises.
Celles et ceux qui souffrent de la crise, des licenciements, du pouvoir d'achat qui recule, ceux qui sont descendus dans la rue par millions ne peuvent que se sentir déterminés à poursuivre.
Notre soutien financiers aux luttes en Guadeloupe, refusé par la majorité du conseil municipal de Petit Couronne.
En soutien aux peuples d’outre mer, notre groupe de 5 élus de gauche au conseil municipal du 17 février a demandé le vote d’une subvention d’aide sociale au profit des familles en Guadeloupe en lien avec le secours populaire. ( Voir article précédent, sur ce blog).Cette délibération n’as pas reçu le soutien des élus PS et PC majoritaire au conseil municipal, ils se contentent d’une lettre au président de la République.