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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:20

Le président de la République n'a pas pris en compte l'ampleur de la crise, alors que le pays a connu fin 2008 la plus lourde chute de son PIB depuis 1945.

Les annonces faites ne sont pas à la hauteur des difficultés auxquelles la France et les Français sont confrontés.

La France reste enlisée au terme de ces annonces. Parmi ces mesures, il y en a qui mettrons un peu de baume sur la situation de quelques Français, mais rien sur les vraies attentes des Français en matière de pouvoir d’achat.

Nicolas Sarkozy a répondu au Medef mais certainement pas aux salariés de ce pays, pirouettes et causettes ne font pas une politique à la hauteur des circonstances. Le président ruse et agite des leurres.
Il profite de la crise pour faire avancer encore le modèle de société où les salariés et l'Etat sont mis à contribution tandis que les actionnaires voient leurs superprofits épargnés et leur égoïsme social encouragé.
Les 2,6 milliards débloqués en faveur des ménages représentent à peine 10% de l'effort accordé aux entreprises.

Celles et ceux qui souffrent de la crise, des licenciements, du pouvoir d'achat qui recule, ceux qui sont descendus dans la rue par millions ne peuvent que se sentir déterminés à poursuivre.

Notre soutien financiers aux luttes en Guadeloupe, refusé par la majorité du conseil municipal de Petit Couronne.

En soutien aux peuples d’outre mer, notre groupe de 5 élus de gauche au conseil municipal du 17 février a demandé le vote d’une subvention d’aide sociale au profit des familles en Guadeloupe en lien avec le secours populaire. ( Voir article précédent, sur ce blog).Cette délibération n’as pas reçu le soutien des élus PS et PC majoritaire au conseil municipal, ils se contentent d’une lettre au président de la République.

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 22:59

Nous rêvons de ces îles lointaines entourées d’eau chaude, de ces fruits exotiques.
Les territoires d’outre mer de la France sont aujourd’hui en ébullition.

Dans cette partie de terre Française, la crise économique est plus qu’ailleurs ressentie comme une violence, car elle rend encore plus insupportable les écarts existants avec la métropole sur les salaires, les inégalités, le coût de la vie.

Depuis le 20 Janvier en Guadeloupe une grève générale et illimitée bloque complètement l'île.
Les magasins, les stations essence, ne sont plus ravitaillés. L'administration est en grève, les écoles fermées et des manifestations regroupant entre 40000 et 50000 personnes défilent à Pointe-à-Pitre (l'île compte 400 000 habitants...).

Il s'agit d'un mouvement social sans précédent!

Le mouvement, très populaire, est porté par un collectif très large, LKP, (Lyannaj Kont Pwofitasyon), qui regroupe des syndicats classiques (FO, CFDT, CFTC, SUD PTT), des syndicats indépendants et anticoloniaux (CGTG, UGTG, CTU), des partis politiques (Les Verts, le Parti Communiste Guadeloupéen, Combat Ouvrier) ainsi que des mouvements culturels très populaires (Kamodjaka, Voukoum, Akiyo).


Il s'agit d'un large mouvement social portant des revendications sur le pouvoir d'achat et la paupérisation de la population de l'île: réévaluation de 200 euros sur les bas salaires, intégration des travailleurs précaires, etc ...


Aux demandes de dialogue, le gouvernement répond par l’envoi des militaires (CRS) qui arrivent tous les jours sur l'île et fait craindre un règlement musclé du conflit.

Pour mémoire ;

En 1967, les manifestations du peuple guadeloupéen avaient été réprimées dans le sang, les CRS n'hésitant pas à tirer sur la foule de manifestants pacifistes à balles réelles, provoquant de nombreux morts!

On se souvient par ailleurs que ce mouvement de Mai 67 était précurseur de ce qui allait se passer en métropole une année plus tard
Depuis le 20 janvier le collectif demande à négocier avec les pouvoirs publiques


Les Guadeloupéens, appellent les organisations et collectifs progressistes de métropole à faire entendre leurs revendications. Nous devons les soutenir et faire en sorte que l'Etat ne puisse une nouvelle fois user de la force et des armes pour faire taire leur lutte sociale et revendications légitimes.
Ce qu’ils demandent, les Français de métropole le demandent aussi, ils l’ont exprimé pendant la journée de mobilisation du 29 janvier dernier.

Avec le groupe « Réussir L’Avenir, Petit Couronne Ensemble » nous proposons au conseil municipal de Mardi 17 Février de voter une motion de soutien aux travailleurs de Guadeloupe et l’ouverture de véritables négociations sur la situation sociale des territoires d’outre mer et en métropole.

 

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 03:19
LA RIPOSTE EST SANS APPEL.

L’agglomération Rouen –Elbeuf est frappée par la crise économique. Les emplois intérimaires et précaires déjà concernés, le chômage partiel en hausse, ont précédé l’annonce de licenciements qui seront massifs. Le secteur automobile Renault et le bâtiment vont entrainer la perte de milliers d’emplois chez eux et chez les sous traitants.

Trois exemples des méthodes du capitalisme financier :

Johnson Controls (269), Rexel (77), centre recherche Shell (80), trois activités rentables délocalisées en 2009 qui vont supprimer 426 emplois.

Ajoutons la remise en cause des services publics (emploi, éducation, hôpitaux, etc.) c’est plusieurs milliers d’emplois qui vont être perdus dans notre agglomération. En France 120 000 emplois perdus depuis Août 2008, 160 000 prévus en plus d’ici l’été prochain. En Europe, même constat et la récession annoncée.

Ça suffit comme ça !

Sarkozy et la droite ont infligé au pays une purge ultralibérale, dérégulatrice et réactionnaire. « Règles fiscales révisées au bénéfice exclusif des plus riches, 35H hebdomadaires liquidées, la retraite à 70 ans, les droits des chômeurs, le code du travail, les services publics, l’Éducation nationale, la situation des résidents étrangers, les conquêtes de la laïcité, les règles institutionnelles, concentration des pouvoirs, les libertés d’actions et de contestations sociales criminalisées.» Sarkozy, la droite, le centre et les sociaux-démocrates, nous parlent de refonder, d’amender et d’humaniser le capitalisme.

               Il y a urgence il faut les arrêter !

                   Exigeons le bouclier social

              Construisons un vrai front de gauche
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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 17:56

 L’année 2009, celle de tous les dangers ?
Une année terrible pour la France et pour le reste de l’Europe. Nous nous dirigeons à la fois vers une situation de tension sociale et économique sans précédent et vers une situation d’impuissance politique des gouvernements également sans précédent.

L’incapacité de la gauche à proposer une alternative, ne fait que renforcer cette crise de gouvernance. Le mouvement social qui se développe le 29 janvier n’est pas un supplétif à l’action politique qui doit au contraire offrir une perspective aux actions. Les luttes sociales ont besoin de débouché politique.

 L’année 2009, un espoir pour la gauche.

Les communistes et le Parti de gauche proposent une alternative, le front de gauche, en rupture avec l’Europe libérale.

Des réformes radicales, comme, par exemple, constituer un pôle financier public en nationalisant toutes les banques voila une rupture avec le capitalisme. Pour que ce projet commence à prendre corps, il faut trouver les forces pour le porter. Ce projet-là n’est pas compatible avec les traités européens en vigueur, 80 % de nos lois sont transposées de directives européennes et 100 % de nos lois doivent être en accord avec les traités européens. Qui accepte ces derniers en accepte les conséquences nationales. C’est pourquoi ce n’est pas un acte artificiel que de dire que la constitution d’un front de gauche proposant une alternative à la situation actuelle en France commence par le refus du traité de Lisbonne. La domination sociale-libérale sur la gauche est un empêchement à la victoire de la gauche.

Or, il n’est pas question de gouverner sous la domination des sociaux- libéraux. Donc, pour cela, l’opinion, les citoyens doivent intervenir. Et ils peuvent le faire dans le cadre des élections européennes, il n’y a pas d’autres manières de renverser la tendance que le suffrage universel. Le front de gauche a pour vocation de battre la droite et de passer en tête de toute la gauche. Pour y arriver, il n’y a pas mieux que le rassemblement de toute l’autre gauche. Un rassemblement le plus large possible inclut tous ceux qui ont refusé clairement le traité de Lisbonne et la violation du vote populaire par sa ratification par les parlementaires.

Le PS aligne sa politique et son programme gouvernemental sur les orientations de la social-démocratie européenne, laquelle repose tout entière sur l’acceptation du traité de Lisbonne.

 2009, l’autre gauche au front.

C’est au peuple français et aux électeurs de gauche de régler le problème. Si l’autre gauche part éparpillée sans un minimum de plate-forme commune, les électeurs de gauche lui tourneront le dos. A présent le front de gauche n’est plus un projet mais une réalité : c’est le PCF plus le PG, une réalité encore insuffisante certes, mais c’est un point d’appui essentiel !

Chacun reste dans son identité. Le PCF se réclame de l’histoire du communisme et la prolongation de cette histoire dans l’avenir. Le PG est dans une logique de république sociale et de parti creuset, qui se donne comme objectif de reformuler l’idéal de gauche, il n’est pas en compétition avec le PCF, pas plus qu’avec le NPA. Il cherche à combiner identité et unité, c’est l’originalité  de la création du PG et qui forge l’espoir de sa réussite.

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 16:58
 Pour L'Europe

Un déficit public de 5,4% du PIB, un taux de chômage de 9,8%, une récession à hauteur de 1,8% du PIB : telles sont les prévisions de la Commission européenne pour l'Hexagone en 2009.

Nous sommes loin des prévisions avancées par le gouvernement

Pour 2009, le gouvernement avait déjà annoncé qu'il prévoyait un déficit important, de 3,9% du PIB, soit bien au-delà des 3% du produit intérieur brut (PIB), le maximum autorisé par Bruxelles.

Les prévisions communiquées  lundi  19 Janvier 2009 par la Commission de Bruxelles défient tous les pronostics, avec un déficit pour la France annoncé à 5,4% du PIB en 2009 et à 5% en 2010.

Un Chômage en forte hausse.

Quant au taux de chômage français, il grimperait, selon Bruxelles, de 7,8% en 2008 à 9,8% en 2009 et à 10,6% en 2010.

Une recession en 2009.

La récession en France serait marquée par un recul du PIB de 1,8% en 2009, avant une croissance de 0,4% en 2010.

Ces estimations sont bien plus pessimistes que les précédents pronostics puisque la Commission tablait en novembre sur une stagnation de l'économie française en 2009 (0,0%), puis sur une croissance de 0,8% en 2010.

La stagnation économique ralentira l'inflation.

L'inflation est prévue à 0,8% en 2009 et à 1,5% en 2010.
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 01:14

L'arrêt de la guerre est nécessaire !

Aucune victoire militaire ne garantira la sécurité d’Israël.

Quelle solution politique, équitable et durable, le permettra ?

On ne peut qu’être atterré par l’offensive militaire israélienne. Révolté par le calvaire des habitants de Gaza.

La supériorité des armes n’a jamais mis à l’abri d’une défaite politique, elle l’a même parfois hâtée et c’est encore plus vrai aujourd’hui où l’opinion mondiale, informée comme jamais, voit sur ses écrans le déluge de feu qui s’abat sur Gaza.
En Israël,des voix s’élèvent pour s’opposer à une guerre qui n’atteindra aucun des objectifs, officiels et officieux, que lui assigne le gouvernement israélien, au contraire les principaux bénéficiaires de cette opération brutale ne sont ils pas les Djihadistes les plus obtus et les réseaux d’Al Qaida ?
Khaled Mechaal, le chef du Hamas, qui prônait jadis dans sa Charte la destruction pure et simple de l’Etat d’Israël, était aujourd’hui « prêt à un accord sur la base des frontières de 1967 ».

Ce n’est pas encore une reconnaissance de droit de l’existence de l’Etat d’Israël et de son droit à la sécurité mais c’est une avancée. 

L’Europe doit assumer avec force cet interminable conflit.
Deux nations se sont constituées dont les peuples ont aujourd’hui des droits qui doivent être conciliés,

pour qu’ils puissent, l’un et l’autre, coexister dans la sécurité et la dignité.
Un responsable visionnaire et lucide aujourd’hui disparu, assassiné par les extrémistes, Yitzhak Rabin eut le courage de comprendre que l’escalade guerrière conduisait à l’impasse politique et que la sécurité d’Israël, exigeait une perspective crédible pour les Palestiniens.

Les grandes lignes d’une paix honorable et efficace sont connues.
L’Europe doit peser de tout son poids pour que cette guerre soit enfin la dernière.
L’urgence, c’est l’arrêt immédiat des hostilités et un cessez-le-feu durable.

L’urgence, c’est aussi l’arrêt de la colonisation dans les territoires occupés, la levée du blocus de Gaza pour éviter une catastrophe humanitaire et sociale, nourrissant frustrations et colères.
L'urgence, c’est la mobilisation déterminée de l’Europe et des Etats-Unis,

Pour aboutir à la reconnaissance d’Israël et de son droit à la sécurité et à un Etat palestinien souverain et viable.

La paix, forcément faite de concessions réciproques, est possible à condition que la justice et l’intelligence soient au rendez-vous.

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 22:43

2009, L’ESPOIR POUR UN FRONT DE GAUCHE PUISSANT CONTRE LE GOUVERNEMENT ET LE CAPITALISME.

La mise hors d’état de nuire du capitalisme libéral encouragé par le traité de Lisbonne passe par la constitution d’un front de gauche puissant, en France, mais également en Europe. Les conditions semblent enfin se mettre en place, avec Jean Luc Mélenchon, et son Parti de Gauche, de même qu’avec Besancenot et son Nouveau Parti Anticapitaliste. Les deux incarnent d’ores et déjà l’espoir d’une vraie gauche décomplexée, avec laquelle il faudra compter

Les citoyens de gauche désabusés, déboussolés après le spectacle affligeant offert par le Parti Socialiste, avec des gesticulations entre leaders auxquelles on ne comprend, à vrai dire, pas grand-chose, peuvent retrouver espoir en ce début d’année 2009.

Jamais, depuis Vichy et Pétain, un gouvernement n’a été l’auteur d’un tel déferlement de mesures et de lois plus abjectes les unes que les autres et ceux qui n’ont que le droit de subir vivent amèrement de ne plus pouvoir s’identifier à des partis en qui ils ont cru. En qui ils aimeraient à nouveau placer leur confiance et leurs espoirs d‘une vie meilleure. Trop empêtrée dans les querelles de chapelle et de pouvoir, depuis 2002, ils ont laissé faire Sarkozy, ses sbires et autres traitres anciens de gauche.

L’espoir est permis, les conditions sont presque réunies pour un front de gauche. En effet, la naissance du Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, l’accueil positif de Marie-Georges Buffet, d’une part, l’éclosion du Nouveau Parti Anticapitaliste d’Olivier Besancenot, d’autre part, sont des signes prometteurs, pour un front de gauche fort qui aboutira à un changement radical du comportement de la gauche. Il est plus que temps!

La montée des luttes sociales en début d’année 2009, avec l’unité des syndicats pour une grande journée de manifestation le 29 Janvier (voir communiqué ci-dessous), constitue une réponse puissante face à la casse sociale qui va s’accentuer, la renaissance d’une vraie gauche avec la constitution d’un large front de gauche pour les élections européennes du 9 Juin 2009 ouvrent une perspective capable d’imposer une autre politique économique en Europe. C’est un vœu que je formule pour nous tous en ce début d’année, sans oublier pour vous et votre famille santé et bonheur, mais le tout est intimement lié.

 

Appel des organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations. C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations. Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :
- défendre l’emploi privé et public ;
- l
utter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
-exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
- des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.
Les organisations syndicales rendront publique le 5 janvier 2009, une déclaration commune développant leurs propositions et revendications.

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 16:13

alors que la crise financiére de l'argent fou  impose des nationalisations pour sauver un modéle économique scandaleux dans les résultats et que nous allons subir du nombreux mois avec une crise sociale sans précédent, le président veut privatiser encore et toujours, pour suivre l'Europe du libre échange et de la concurence non faussée.


Date: Mon, 22 Dec 2008 16:58:05 +0100
From: attacfr@attac.org
To: informons@attac.org
Subject: [ATTAC-FRANCE] La Poste et les mensonges du Président

La Poste et les mensonges du Président

Le président de la République nous a habitués à des mensonges plus gros les uns que les autres, sur lesquels les médias mettent trop rarement l’accent. En 2007, alors candidat à l’élection présidentielle, il voulait sauver la télévision publique en augmentant la part réservée à la publicité : en 2008, conseillé par TF1, il supprime la publicité sur France Télévisions. Toujours candidat, il promettait d’être le président du pouvoir d’achat et d’aller « chercher la croissance avec les dents » : on sait ce qu’il en est advenu !

Le 18 décembre dernier, concernant la Poste, il n’a pas hésité à accumuler les mensonges. Selon lui, le changement de statut du groupe était inévitable, il n’y pouvait rien, puisque l’Union européenne avait décidé l’ouverture totale à la concurrence des services postaux. Premier mensonge : oui, il y pouvait quelque chose, puisque la dernière directive postale (publiée en février 2008) a été votée par les représentants de son gouvernement au sein du Conseil des ministres de l’Union européenne. Deuxième mensonge : l’ouverture à la concurrence n’implique pas nécessairement l’ouverture du capital, encore moins la privatisation, rien dans les directives européennes n’y oblige. Troisième mensonge : l’ouverture du capital serait indispensable pour résorber les dettes de la Poste. Faut-il rappeler au Président que France Télécom n’a jamais été aussi endettée que lorsqu’elle a perdu son statut de société publique ?

Mais le plus gros des mensonges remonte à l’année 2004 : alors ministre de l’économie et des finances, Nicolas Sarkozy jurait, la main sur le cœur, que jamais l’entreprise Gaz de France ne serait privatisée. Quatre ans plus tard, sous sa présidence, l’État ne possède plus que 35 % du capital de GDF-Suez. Comment pourrions-nous le croire lorsqu’il nous assure que, malgré la transformation en société anonyme, le capital de La Poste restera à 100 % public ?

Plus que jamais, il importe de défendre le service public postal. Membre du Comité national contre la privatisation de la Poste, Attac France participera à toutes les actions qui seront menées pour mettre en échec le projet présidentiel de privatisation.

http://www.france.attac.org/spip.php?article9369

Attac France,
Montreuil, le 22 décembre 2008
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23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 01:18

Motion du Groupe des élus de Gauche de la liste Réussir Ensemble L’Avenir au conseil Municipal du 18 Décembre 2008. Gerard Letailleur, Evelyne Leray, Yves Ledoux, Monique Martor, Christian Fillatre.

Régie de l’eau de l’agglomération Rouennaise.

Par délibération du Conseil Municipal du 16 Octobre 2003, notre assemblée à délibéré favorablement à la prise de compétence par la CAR du service d’eau  en substitution du syndicat de la banlieue sud.de Rouen.

Les études avaient démontré que les tarifs appliqués par notre syndicat devaient servir de référence et permettre un rapprochement rapide des autres communes sur cette référence.

Nous constatons que nos observations et réserves n’ont été suivies que partiellement et notamment sur le prix de l’eau. Les disparités constatées sur les prix dans l’agglo, ont conduit à des compromis, notamment sur les secteurs exploités par les grands groupes du CAC 40.

De fait nous constatons des baisses significatives sur certaines communes où la maitrise publique des installations et de l’exploitation n’existaient pas  et où les moyens de contrôle des exploitants privés étaient insuffisants, les habitants de ces secteurs étaient injustement facturés.

Nous constatons sur Petit Couronne et certaines autres villes que le prix de l’eau à augmenté plus vite que par le passé, pour favoriser la convergence des prix, même si le prix reste un des plus bas en 2009 à 317,01 euros pour 120 mètres cubes HT, toutes redevances comprises.

L’existence de différents modes de gestion de l’eau sur l’agglomération pose de gros problèmes de lisibilité.  En 2009, les écarts de prix pour 120 mètres toutes redevances comprises en HT vont de 308,47 euros à 422,09 euros. Les gros écarts sont toujours constatés entre la régie Grand Quevilly  le plus bas et Sahur le plus haut.

Notre délibération du 16 octobre 2003, précise : « qu’à l’échéance du contrat de la banlieue sud et compte tenu de l’existence d’une régie importante à l’agglo, il conviendrait d’étendre la gestion en régie à notre commune en faisant la comparaison des prix à cette date ». Or, nous constatons que les prix du service en régie de Grand Quevilly sont à cette échéance plus faibles de 0,071 euros le mètre cube et qu’il convient donc d’étendre la gestion en régie d’exploitation publique à notre commune.

Plus largement, nous pensons que l’agglomération doit retrouver à la fin de chaque échéance des contrats en cours, le contrôle par la collectivité de l’exploitation, de la gestion et de la distribution de l’eau  sur son territoire, comme vient de le faire la ville de Paris..

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 02:46

Le projet de Communauté Urbaine de Rouen en panne.

Caux-Austreberthe dit non !

Ce Mardi 16 décembre, le conseil de la communauté de communes Caux-Austreberthe, s'est réuni en séance publique à l'hotel de ville de Pavilly à 18h sous la présidence de Michel Bentot, maire de Barentin.
Les communes étaient conviées à donner l'avis des conseils municipaux : pour ou contre l'adhésion à la CU (Communauté Urbaine) de l’Agglo de Rouen..
Les résultats sont sans appels, puisque toutes les communes qui se sont prononcées ont voté contre. Il manque les avis de Villers-Écalles et Sainte-Austreberthe, mais cela ne pourra pas faire infléchir la balance.

Résultats en détail:

Pavilly s'est prononcé contre l'adhésion à la Communauté Urbaine par 5 voix pour, une abstention et 23 voix contre.
Émanville, a émis un avis défavorable à l'adhésion à la CU à l'unanimité.
Limésy, s'est également prononcé contre par 8 voix contre, 5 voix pour et une abstention.
Goupillères s'est prononcé contre par 8 voix et 2 abstentions.
Villers-Écalles ne s'est pas encore prononcé, et Sainte-Austreberthe se prononcera demain mercredi.

Le président de la communauté de communes annonce que d'ores et déjà 12 délégués sont contre l'adhésion et informe le conseil communautaire que la majorité municipale de Barentin a pris sa décision et qu'elle est contre l'adhésion à la communauté urbaine.
Le président explique ensuite les raisons qui ont conduit la majorité municipale de Barentin à refuser le projet de Laurent Fabius :

  • En cette période de crise, les engagements de l'agglo rouennaise ne paraissent pas crédibles.
  • Les projets sont déjà connus et localisés.
  • La perte de souveraineté pour les communes concernées.
  • Les graves inquiétudes pour la fiscalité locale.

La Communauté Urbaine de Rouen en panne, pour l'instant puisqu'il faut au moins 500 000 habitants et sans les 23 525 habitants de Caux-Austreberthe, l'agglo de Rouen n'atteint pas ce chiffre.

A suivre !!!!

 

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