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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 00:16
front de gauche régionalesIMG_8827.jpg
Olga Erdogan, candidate en Haute-Normandie avec S. JumelSur les onzes listes présentent pour les élections, une seule candidate habite Petit Couronne, je la soutiens avec la liste du Front de gauche, conduite par Sébastien Jumel.
Le 14 Mars le vote utile, c'est le Front de Gauche.
Olga Erdogan
est membre du Parti de Gauche presidé par Jean luc Mélenchon, de formation médicale elle est trés sensible à la défense du service public, à la protection sociale, à la prévention en milieu scolaire et en médecine d'entreprise.
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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 15:57

Jean-Luc Melenchon Le grand jury 2ème partie

Jean-Luc Melenchon Le grand jury_1ère partie
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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 20:59
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 21:20
marc-dolez-assemblee-nationale-2

Marc Dolez est intervenu, le 18 février à la tribune de l'Assemblée Nationale, pour dénoncer la réforme territoriale voulue par le gouvernement.

Ci-après des extraits de son intervention.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le débat sur les collectivités territoriales n'est pas simplement un débat technique qui n'intéresserait ou ne concernerait que les élus, comme on essaie trop souvent de nous le faire croire.
Dans la perspective de la réforme territoriale du Gouvernement, nous pensons au contraire qu'il s'agit d'un débat éminemment politique - probablement l'un des plus importants de la législature - dont les enjeux sont d'une exceptionnelle gravité.

Sous couvert de procéder à des allégements, à des clarifications, à des simplifications, votre réforme des collectivités territoriales, monsieur le secrétaire d'État, s'attaque aux fondements mêmes de l'organisation républicaine de notre pays, une organisation héritée de la Révolution française et de notre histoire démocratique. Il s'agit en fait d'une offensive sans précédent contre le système français de protection collective et de solidarité républicaine.

Le Gouvernement invoque régulièrement le millefeuille administratif, présentation inexacte et trompeuse. Dans notre organisation territoriale, qui comporte essentiellement six niveaux - communes, regroupements de communes, départements, régions, nation, Europe - le triptyque communes-départements-État est historique, il structure politiquement le pays tandis que le triptyque regroupements de communes-régions-Europe est à dominante économique.

Le politique devrait prévaloir sur l'économique.

Mais c'est le choix inverse qu'ont fait le Président de la République et le Gouvernement. Régions et intercommunalités deviennent, avec votre projet, les échelons privilégiés car ils correspondent le mieux à la vision économique libérale, à une mise en concurrence conforme aux dogmes qui guident l'Union européenne.
L'objectif réel de la réforme, comme l'avoue sans détour Nicolas Sarkozy, est « d'adapter notre territoire aux réalités de la mondialisation et de l'économie contemporaine ».......... Jaurès, qui était aussi un exceptionnel historien de la Révolution française, disait que le principal apport de la Révolution était probablement l'instauration des 44 000 communes démocratiques - il en reste aujourd'hui 36 000 -, instauration qui a « mis en mouvement, en vibration, toutes les cellules, toutes les fibres de l'organisme social ».

Nous sommes pour notre part fermement attachés aux principes constitutionnels de libre administration des communes et de non-tutelle d'une collectivité sur une autre, desquels découle la notion intangible d'intercommunalité de projet. La loi du 12 juillet 1999 l'avait d'ailleurs clairement affirmé : aux termes de l'article L. 5210-1 du code général des collectivités territoriales, les groupements de communes se fondent sur la « libre volonté des communes d'élaborer des projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ».

Ces principes s'opposent à l'intercommunalité forcée que, quoi qu'il en dise, le Gouvernement veut instituer, conformément au discours du Président de la République, qui, le 20 octobre 2009, affirmait : « Il y a trop de structures communales, il faut supprimer les syndicats inutiles, réduire le nombre de structures ». Si l'objectif est parfaitement clair, la méthode, elle, est plus insidieuse car nos collectivités territoriales ne peuvent être explicitement supprimées d'un trait de plume.

Sous couvert de renforcement et de généralisation des différentes formes d'intercommunalité et d'interterritorialité, c'est en réalité une nouvelle architecture qui se profile.............. Comment lire autrement la proposition de créer des communes nouvelles, ne regroupant pas moins de 5 000 habitants, ou de créer des métropoles d'au moins 450 000 habitants, qui entraîneront rapidement et immanquablement une profonde déstabilisation des départements ?

Quatre principes au moins nous semblent caractériser cette machine infernale qu'engendreront les différents textes concourant à la réforme territoriale que vous vous apprêtez à déposer :
D'abord, une régression démocratique avec l'affaiblissement de la démocratie locale et l'éloignement des centres de décision ;
Ensuite, une centralisation que je qualifierai volontiers de féodale, symbolisée par les pouvoirs coercitifs donnés aux préfets en matière d'intercommunalité ;
Par ailleurs, la limitation de l'intervention publique sous l'effet conjoint de la suppression de la clause générale de compétence et de l'assèchement des ressources financières des collectivités territoriales, déjà bien entamé avec la suppression de la taxe professionnelle ;
Enfin, une mise en concurrence exacerbée des territoires qui creusera encore un peu plus les inégalités entre eux.

Cet affaiblissement des compétences et de la démocratie locale ne profite pas pour autant aux administrations déconcentrées de l'État, affaiblies elles aussi par la révision générale des politiques publiques, la RGPP, qui entraîne une réduction des effectifs et des moyens. On ne peut pas analyser votre projet de réforme territoriale sans mettre en parallèle la réforme de l'État déjà engagée avec cette RGPP.
Ce double affaiblissement aura notamment pour conséquence de réduire les services publics relevant soit des collectivités territoriales, soit de l'État. Dans le même temps, il ouvre largement le champ au secteur privé pour occuper les espaces abandonnés par la responsabilité publique.

Toutes ces conséquences dessinent ainsi, non une réforme qui servirait l'intérêt général, mais bien ce que d'aucuns appellent, à juste titre, une contre-révolution au service des grandes puissances économiques. Cette réforme, combinée avec la RGPP, porte en germe la remise en cause du principe fondamental d'égalité républicaine : la destruction de l'égalité des citoyens devant l'impôt et les services publics.

Avant de conclure, et après avoir dénoncé ce que je crois être la philosophie de cette réforme territoriale, j'évoquerai plus particulièrement le mode de scrutin que vous avez retenu pour le moment, pour la désignation des conseillers territoriaux.

Il y aurait, à l'évidence, beaucoup de choses à dire sur l'instauration de ces conseillers territoriaux, sur le mode de scrutin utilisé, qui va combiner un scrutin uninominal majoritaire à un tour avec une pincée de proportionnelle, et sur sa constitutionnalité. Je veux mettre en garde le Gouvernement contre cette idée un peu folle qui consiste à introduire dans notre République le mode de scrutin à un tour qui existe par exemple en Grande-Bretagne.

Ce mode de scrutin, totalement inédit et étranger à notre tradition républicaine, risque de menacer sérieusement notre pluralisme politique, le multipartisme qui structure la vie politique française depuis près de deux siècles.

Évidemment, ce mode de scrutin n'est pas dénué d'arrière-pensées électorales à court ou moyen terme pour ceux qui le promeuvent. Au-delà, il tend à imposer dans ce pays qui n'en veut pas le bipartisme et à rayer les petits partis politiques de la carte. Notre démocratie ne peut en sortir qu'en lambeaux. Aussi, je demande au Gouvernement de bien réfléchir avant de persister dans cette voie mortifère pour la démocratie et la République.

Monsieur le secrétaire d'État, vous le savez, les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine sont résolument opposés à ce projet de réforme territoriale qui touche aux fondements même de nos institutions, de notre démocratie et de la République. Compte tenu de la gravité de ces attaques, de leurs conséquences pour la République et l'ensemble de nos concitoyens, le mieux serait de retirer le projet. Mais comme je n'ai pas le sentiment que ce soit dans vos intentions, je suggère au Gouvernement de réfléchir au fait qu'il n'y a guère que le peuple qui pourrait décider de ces nouvelles orientations.

Monsieur le secrétaire d'État, organisez un référendum sur cette question et donnez la parole au peuple !

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 22:52

En politique, le calendrier est décisif. Il y a donc une stratégie derrière celui que vient d'indiquer Sarkozy pour sa réforme des retraites. Début avril commenceront les négociations. Juste après les régionales, on s'en serait douté.
La suite est moins attendue. Le vote de la loi était annoncé pour juillet. Un classique ! Les mois d'été ne sont pas bons pour les retraites. C'est en juillet 1993 que Balladur allongea la durée de cotisation et fit dégringoler le montant des pensions. C'est en août 2003 que Fillon sévit à son tour.
Cette fois-ci ce serait novembre. L'automne est pourtant bien plus propice aux mobilisations sociales. Mais c'est aussi le temps de la discussion budgétaire. Et le moment choisi pour imposer un plan d'austérité plus général ?

Pour comprendre ce qui se prépare, un petit détour par la Grèce s'impose. Dans ce pays, le gouvernement social-démocrate vient de décider le recul de l'âge de la retraite de 63 à 65 ans. A la demande du peuple qui vient de le porter au pouvoir ? Non, puisque M.Papandréou avait promis au contraire « des décisions difficiles, non pas contre les salariés et les retraités, mais contre les grands intérêts ». Ce sont les banques, soutenues par le FMI et l'Union Européenne, qui exigent tribut. Les banques prêtent en effet à la Grèce à 8% les capitaux empruntés à 1% seulement auprès de la Banque centrale Européenne. Il serait moins coûteux pour les peuples que les Etats puissent emprunter directement auprès de la BCE sans être pris à la gorge par les financiers qu'ils viennent de sauver. Mais le traité européen de Lisbonne l'interdit !

C'est justement cette configuration que Sarkozy recherche en France. Tout est fait pour préparer les esprits. Le montant de la dette serait astronomique, les agences de notation fébriles... Il faudrait donc des mesures fortes. Même l'opposition officielle en atteste ! Hollande juge qu'il faudra « cotiser plus longtemps » quand Xavier Bertrand parle de « travailler plus longtemps ». « Oui, il faudra des sacrifices » déclare Marisol Touraine pour le PS. Quant aux Verts, ils prônent la retraite par points chère au MEDEF ! Il faut donc faire deux choses à la fois en mars prochain pour les régionales : battre la droite pour lui casser les jambes et propulser une bonne gauche sur laquelle on puisse s'appuyer dans le combat qui s'annonce.

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 22:04

En complément de mon article précedent sur le sujet, je vous invite à soutenir la campagne de WWF-France, en signant la pétition sur
                                                                                   :
http://ouiaubiodansmacantine.fr

A l’issue du Grenelle de l’environnement, il a été décidé de passer à 20% de bio dans les cantines à l’horizon 2012.
Le WWF-France agit dès à présent, en lançant la première campagne nationale pour l’introduction de produits issus de l’agriculture biologique locale dans les cantines scolaires. Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d’élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans chaque cantine scolaire et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de son territoire à passer au bio.

Le bio c’est bon pour la santé car riche en éléments nutritifs mais surtout, exempt d’OGM, de pesticides et de conservateurs potentiellement nocifs pour l’organisme ! Le bio, c’est bon pour l’environnement en privilégiant un mode de production qui respecte les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. S’il est local et de saison, c’est moins d’énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre pour la planète !
Enfin, le bio, c’est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d’emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l’utilisation des pesticides.

Pour la santé de vos enfants et pour préserver la planète, dites « Oui au bio dans ma cantine » !
http://ouiaubiodansmacantine.fr/

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 18:48

Petroplus annonce ses résultats du quatrième trimestre.

 Malgrés l’annonce d’une perte nette estimée à 150 millions de dollars, pour le trimestre clos le 31 décembre 2009 et une perte nette estimée à 260 millions de dollars, pour l’année 2009.

 

En 2010, les raffineries Pétroplus produisent actuellement 615 000 barils par jour comparé à 440 000 barils par jour au quatrième trimestre de 2009. Toutes nos raffineries fonctionnent actuellement aux débits et conditions économiques prévus. La sécurité et la fiabilité continuent d’être au centre des opérations de raffinerie. Globalement, nous continuons de prévoir un débit avoisinant en moyenne 615 000 barils par jour en 2010, ce qui représente environ 70 000 barils par jour de plus qu’en 2009.

Concernant les conditions économiques générales, le président du conseil d’administration de Petroplus, a déclaré : « Le quatrième trimestre 2009 représente, le point bas pour les marges de raffinage en Europe. Nous observons des signaux clairs d’une relance économique dans le bassin Atlantique et, avec cette relance, une reprise progressive de la consommation. Les marges à la fabrication ont commencé à s'améliorer et il semble que 2010 sera pour Petroplus une année nettement meilleure que 2009 ».

Pétroplus va moderniser sa raffinerie de Petit-Couronne.

Les capacités de débit par raffinerie pour le premier trimestre et l’année 2010 complète, y compris les charges d'alimentation intermédiaires, devraient s'établir en moyenne pour Petit Couronne : de 110 000 à 120 000 bpj pour le premier trimestre et 120 000 à 130 000 bpj pour l’année.

Investissement :  Le groupe pétrolier va engager en 2011 un investissement d’environ 70 millions d’euros dans la raffinerie de Petit-Couronne.
Prévu dans le cadre d’un grand arrêt, cet investissement sera principalement consacré à la modernisation du Fractionnement Craking Catalyseur (FCC), et à celle de divers équipements en liaison avec l’environnement et le respect des normes environnementales.


Réserves :
Même si la société Petroplus estime que les attentes que reflètent de tels énoncés prospectifs sont fondées sur des hypothèses raisonnables, elle ne saurait garantir que ces prévisions seront réalisées.

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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 11:13

Sur le marché de Petit Couronne,  vendredi 5 Février 2010.
La gauche combative est faite pour vous.front de gauche régionales

IMG_1283.JPGIMG_1286.JPG


Sébastien Jumel, tête de liste du Front de Gauche le 14 Mars prochain pour le premier tour des élections régionales, en compagnie de Céline Brulin en deuxième position sur cette liste et de Gérard Letailleur,  Maire de Petit Couronne de 1977 à 2004, conseiller municipal aujourd’hui et secrétaire du Parti de Gauche local.

Ensemble ils appellent à donner un nouveau souffle à notre région. Face aux attaques du gouvernement et du patronat qui détruisent tous les acquis des luttes passées, face aux attaques contre les libertés fondamentales, ensemble, construisons une politique bien ancrée à gauche.

Pour cela, le vote utile à gauche, c’est le vote pour la liste « Ensemble, pour une Haute Normandie solidaire, écologique, citoyenne, avec Sébastien Jumel » Le 14 Mars, pour donner une bonne gauche à la droite, le vote utile à gauche, c’est le vote Front de Gauche.

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:09

Cas G. Frèche : Le PS se réveille, pourquoi ?

Son indignation sur la phrase de Georges Frèche publiée dans le « Midi Libre » en décembre, après que Laurent Fabius ait déclaré qu’il n’était pas sûr de voter pour lui, n’avait pas suscité de réaction du PS ni locale, ni nationale.
Seule la tête de liste du Parti de Gauche, René Revol, a protesté à l’époque contre cette phrase sur les ondes de « Radio France bleue».
Le 23 janvier, à la suite d’un article dans «l’Express», branle bas de combat des indignés.

Voyons le décryptage de cette magnifique indignation, pas très spontanée, commençons par dire tout : quand ce sont les noirs de l’équipe de France, les arabes harkis, la dignité des élus insultés, un Pasteur protestant comparé à un nazi : que fait le PS ? Il finit, au bout de mois de parlotes, par exclure le grand délirant.  Et puis les socialistes locaux mettent Georges Frèche à la tête de leur liste régionale. Solferino « prend acte » ! La Convention Nationale toute entière prend acte !

Mais quand il s’agit d’une attaque contre un dirigeant du PS, tout change ! Cela devient intolérable ! déclare un membre du bureau national.

La direction nationale du PS a-t-elle un SURSAUT DE DIGNITE ou se sont les 3500 personnes présentes au Meeting du Front de Gauche (et des autres organisations qui l'ont rejoints comme l'indique le commentaire reçu) et Hélène Mandroux, Maire de Montpellier, qui constituent la clé du revirement et rien d’autre ?
Cette dernière, G. Frèche l’a condamnée à la mort politique ; elle et tous ceux qui l’approchent. Elle n’accepte plus ! Elle est décidée à soutenir une ou plusieurs autres listes que celle dont la direction nationale « a pris acte ».

C’est donc elle qui déclenche le tsunami et prévient Solferino. Voilà la vraie raison qui pousse la direction nationale du PS à agir.

Alors ! Le papier de « l’Express » tombe à pic pour tenter de reprendre la main, éviter la débandade sur place et retrouver un peu de dignité. D’autant que la liste d’union de l’autre gauche (Front de Gauche) conduite par un membre du Parti de Gauche, René Revol, avec un accord des verts au deuxième tour et Hélène Mandroux -décidée à agir sans s’occuper de personne-, risquait de jeter le discrédit total sur les socialistes.

Nous verrons bien la suite mais la partie n’est pas finie et déjà les amis de   G. Frêche contre-attaquent.
La décision de Solferino est inapplicable ! Si Hélène Mandroux est à la tête d’une liste, elle ne peut l’être que par un organe compétent du PS. Le bureau national du PS de Mardi 2 février a-t-il mandat de la Convention pour faire la désignation de Hélène Mandroux ? Les membres du bureau national issus du Languedoc n’ont pas accepté cela et déjà le dépôt d’une plainte est annoncé ! Le PS  appliquera–t-il le reste du règlement en la matière ? Tout socialiste qui soutient une autre liste que celle autorisée par le Parti est exclu ? va-t-il exclure les cinq fédérations et tous les élus qui soutiennent la liste de Frèche ?
Sur place personne n’a vraiment bronché au moment où j’écris ces lignes. Le bras de fer juridique qui semble s’annoncer, va compliquer le retour au sérieux.

En Languedoc Roussillon, les citoyens ont droit à une élection sérieuse, débarrassée des coups fumants et des coups tordus. Une élection où l’on puisse au moins de temps en temps confronter des programmes et des idées. C’est pour cela que le Front de Gauche présente et maintient sa liste, en laissant la porte ouverte aux socialistes qui ont décidés de rompre avec G. Frêche.

 

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 19:25

Au mois d'octobre 2009, voir sur ce blog et sur www.petit-couronne-ensemble.fr 
 j'ai évoqué en conseil municipal qu'avec la CREA, nous avions la possibilité d'agir politiquement pour l'achat des produits alimentaires sains et de développer l'emploi en milieu rural. Plusieurs organisations soutiennent ce type de démarche.
 Les régions peuvent être aussi des moteurs puissants de cette démarche, en plus créatrice d'emploi locale et d'aménagement rural
.alimentation.jpg
Je me félicite que Le Parti de Gauche a apporté son soutien à l'appel « Alimentons les Régions » lancé à l'initiative de Minga, Nature et Progrès et Frères des Hommes. Les initiateurs de l'appel considèrent que les élections régionales de mars prochain doivent être l'occasion de mettre les questions alimentaires au premier plan en invitant chaque candidat à se déterminer sur des objectifs précis et quantifiés se traduisant par « un plan Emploi régional pour l'installation paysanne ».

Celui-ci est articulé notamment sur des processus d'apprentissage (initial ou continu) de recherche, de formation et d'accompagnement pour promouvoir les projets de petite taille et les techniques de culture agro-écologique, pour répondre entre autres aux besoins de la restauration collective (hôpitaux, maisons de retraite, cantines,..), une politique foncière ambitieuse pour protéger et développer la production alimentaire, en priorité en périphérie urbaine , un comité de suivi citoyen pour apprécier l'avancée de ce plan tout le long de la mandature (veille citoyenne) ».

Pour le Parti de Gauche, des politiques répondant à l'intérêt général des générations actuelles et à venir doivent être menées, visant à :
  • garantir le droit à une alimentation de qualité pour tous. la priorité de l'agriculture doit être la production de biens alimentaires de qualité.
  • permettre la viabilité économique et le développement humain des familles paysannes ; en France, assurer le renouvellement générationnel, favoriser l'installation d'agriculteurs et garantir le droit des paysans à vivre dignement de leur travail,
  • préserver et restaurer les écosystèmes dégradés,
  • organiser la transition vers des modes de production et consommation économes en ressources non renouvelables, ce qui implique notamment une certaine relocalisation des productions.

Si nombre de questions doivent se résoudre à un niveau national, européen ou international, la Région peut cependant être un point d'appui pour initier des dynamiques de ruptures avec les évolutions actuelles, notamment pour freiner la concentration du foncier, favoriser l'installation d'agriculteurs, développer l'agriculture biologique, promouvoir les circuits courts et le développement de l'économie sociale et solidaire dans les secteurs de la transformation et de la distribution de produits agricoles.

Tel est le sens du soutien apporté par le Parti de Gauche à l'appel « Alimentons les Régions »(voir la réponse du Parti de Gauche à l'adresse http://www.alimentons-les-regions.fr/index.php/les-reponses)

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