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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 22:04
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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 15:41

 

Je ne résiste pas à publier cet article de Jean Luc Mélenchon, lu par plus de 11000 personnes sur son blog.

Marchés financier, Merkel, grand casino financier!

 

R ésumons. Les Etats de la zone euro viennent de creuser de 440 milliards leur dette publique en une nuit. Ca c'est fort! Alors qu'on ne trouvait pas le premier euro pour les Grecs! Là, d'un coup, hop! 750 milliards sont disponibles que le contribuable est prêt à donner pour sauver qui on voudra: des fainéants grecs, des irresponsables espagnols, des gréviculteurs français, bref tous les "pigs" du monde sont dorénavant à l'abri. On croit rêver! 

Il a fallu un mois pour trouver 25 milliards dont la Grèce avait besoin à un taux non prohibitif. Entre temps, le mal s’étant aggravé, il fallu en rassembler putativement 110, moyennant primes et récompenses pour les généreux sauveteurs. Il ne fallut pas moins d'une semaine supplémentaire de tergiversations. Et comme ces sottises ont trop duré, le sytème a failli s'effondrer parce qu'un trader a mal tapé sa commande sur son clavier! Génial! A partir de là, ça devenait sérieux. Plus question des fichus grecs et de leur retraite à 43 ans, à moins que ce soit à 33 ans! Le trouilomètre s'est dégradé chez les belles personnes qui se régalaient la veille encore de voir les grecs privés de leur treizième mois à 750 euros bruts par tête. Là ce sont les milliards des précieux qui étaient en cause.

Il n’aura donc fallu que deux nuits pour trouver 750 milliards. Et  pour sauver qui ? Ceux là même qui ont déclenché une nouvelle fois l’incendie. Les pauvres banques, les malheureux assureurs, les pitoyables traders! Ainsi, les Etats ne sont plus seulement les garants et les exécutants de la construction du merveilleux marché libre et non faussé. Ils en sont directement protagonistes. Ils fabriquent des lignes de crédits chaque fois que le casino coule ! Les mêmes ahuris qui se régalaient des mesures de sanction contre les paresseux grecs ne disent plus mot quand les Etats creusent leur dette publique de 440 milliards supplémentaires au seul profit du système financier international.

Et les sanction contre les « marchés » voyous? Nul n'en propose. Les 27 ne trouvent pas une seconde pour édicter la moindre règle, même minime, pour lutter contre la spéculation. Par exemple pour avancer la date d’application des mesurettes concernant les agences de notation déjà en route dans les interminables tuyaux institutionnels européens. Ou pour avancer la date d’application  des petites réglounettes européennes contre la titrisation des assurances sur le défaut des dettes publiques. Rien ! Rien de rien. Du fric, de l’oseille, des montagnes de fric pour le système et des sacrifices pour les peuples. Tant et si bien que la démonstration qui devait être faite selon laquelle les déficits étaient la faute des peuples et que le marché, dans son infinie sagesse et grâce à sa merveilleuse main invisible libre et non faussée, les sanctionnaient objectivement, se retourne en son contraire. Les marchés c’est n’importe quoi et les sacrifices il n’y a pas de raison de les faire !

Jusqu'à la Banque Centrale Européenne et ses mannequins en plomb, Trichet le bien nommé et les autres faces de pierre,  qui commencent à faire, trop tard, ce qu’ils auraient dû faire au début et ce pourquoi on nous a bien ri au nez : acheter elle-même les obligations des Etats ! Où sont passés les super intelligents qui nous narguaient ? Les super économistes qui glosaient sur les dettes publiques excessives et le rempart de la banque centrale ? Pschitt ! Disparus ! On ne tardera pas à les revoir sur tous les plateaux de télé réciter la leçon ! Et quand je m’y trouverai, peut-être,  pour expliquer les évènements autrement, surement qu’on me retaillera un plateau spécial du type Guillaume Durand avec sept personnes, sept, pour me contrer en psalmodiant comme des moulins la vulgate libérale ! Notons que dans cet épisode particulièrement misérable de la vie de l’économie de casino que défendent sans trêve ni repos toutes les élites, quelques personnages surfaits sont ramenés à leur juste proportion.

Ainsi de la Merkel et de son équipe de lourdauds. La super madame Merkel, avait été encensée par tous les commentateurs en mal de maman-qui- donne-la-fessée  pour avoir refusé de financer ces fainéants de grecs ! Un mois après sa sottise rustique éclate aux yeux du commun ! Elle est la principale responsable, du point de vue de l’Europe actuelle, du désastre en cours. Tous ses atermoiements n’avaient d’autres causes que son horizon borné par la survie de sa coalition dans une élection locale. Bien sûr, maints petits malins voyaient bien, cependant,  comment l’agonie grecque profitait sans le dire au modèle économique allemand tout entier fondé sur l’export en améliorant le taux de change. Un euro un chouia plus faible de quelques dollars, c’est autant de gagné en compétitivité sur le marché des marchandises libres et non faussées.  Cela, bien sûr en dépit  des discours de façade. Sans oublier que les grands comptes qui se retiraient de la dette grecque, espagnole et portugaise se repliaient sur les titres français et allemands générant de savoureuses économies de poche par la baisse des taux auxquels ils étaient admis ! Passons !

Tout cela « c’est de la technique » et il n’y a pas le temps de l’expliquer aux idiots que les rédactions médiatiques pensent avoir au bout de leur porte voix. Reste l’essentiel : la Merkel s’est pris une rouste ! Evidemment les griots prétendent que c’est à cause de sa faiblesse pour la Grèce. Malfaisant et égarant ces commentateurs ne quittent pas une seconde la ligne argumentaire qu’ils répètent depuis le début des évènements. Se risquent-ils à dire ce qui se serait passé, inclus dans cette élection, si la Grèce avait été mise en cessation de paiement ? Combien de banques allemande et française auraient bu la tasse ? Ouf ! C’est fini ! Elle a enfin perdu ses élections locales ! Elle consent donc à signer le bon de sortie des pompiers !  Trop tard pour sa réputation. Ce n’est pas trop grave ! Mais trop tard peut-être pour nous tous !

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 21:14
Chers amis,
Si vous voulez entendre autre chose de la pensée unique néolibérale dans les médias, sachez aussi prendre les médias à leur propre logique de l’audimat. Montrez-leur que les intellectuels, économistes, sociologues, militants, etc. de la vraie gauche sont de « bons clients » et font autant d’audience - et même davantage - que les prédicateurs récurrents du crédo des sacro-saints marchés.
Ce week-end, notamment grâce à nombre des mes amis fb, la vidéo de mon entretien dans l’émission « Parlons net » aura été visionnée deux fois plus que celui d’Alain Minc le week-end dernier (15000 vues dès samedi à minuit). Preuve qu’un discours crédible sur « l’autre solution » à la crise intéresse plus que les fables sur la mondialisation heureuse. On peut faire mieux encore si vous relayez ce message à tous vos amis et vers vos réseaux, en leur demandant de cliquer sur le lien de l’émission.
Ce n’est pas pour moi qu’il faut le faire : je ne suis candidat à rien et je n’ai pas de livre à vendre en ce moment. C’est en revanche une occasion de provoquer un petit événement qui dépasse l’intérêt même de mon propos. C’est une façon de voter pour le type d’intervention que vous exigez d’entendre plus souvent face à l’omniprésence des amis du Président, des amis du CAC40 et des amis de l’air du temps.
Amicalement, Jacques.


Jacques Généreux, invité de « Parlons net », à propos de la crise financière, du plan européen de sauvetage de la zone euro, etc...http://www.facebook.com/l/58061;www.dailymotion.com/video/xday9w_j-genereux-l-esprit-de-munich-a-env_news
Faites suivre…
 
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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 00:02

Faire de 2010, l'année du Service public : c'est possible dans l'unité.   

 

L’AASIC (Association Actions Solidaires, Initiatives Citoyennes), invite les responsables locaux des organisations syndicales, associatives et politiques qui ont réaffirmé leur engagement dans la défense, l'amélioration et le développement de tous les services publics.

A  une rencontre citoyenne sur le thème République et services publics qui se tiendra :

                                       Jeudi 20 Mai à 18H15

 

        Bernard Teper, Responsable Education populaire de l’UFAL

                                      (Union des Familles Laïques)

                       Animera le débat sur les questions suivantes :

- La défense mais aussi le développement des services publics locaux, régionaux, nationaux, européens et internationaux relèvent d'un choix de société.

- L'intérêt général et la souveraineté populaire au cœur des politiques publiques, pose la question du financement et la réaffirmation du principe d'égalité entre tous les citoyens et entre les territoires.

- Réussir les convergences entre tous les acteurs concernés (personnels, usagers, citoyens et élus), entre tous les services publics et à toutes les échelles possibles.

Cette réunion débat s’inscrit dans la préparation des Etats Généraux nationaux du Service public qui auront lieu en Juin, puis à l’automne 2010, avec une initiative nationale forte.

Il n'appartient qu'à nous de faire vivre les comités locaux, en participant à cette réunion ou dans l’intérêt d’un débat participatif et des places disponibles nous devons limiter les invitations.

Confirmer avant le Lundi 17 Mai, votre inscription au 0628070252, pour toutes informations complémentaires.

Pour L’AASIC.  Evelyne Leray, Présidente.   

Gérard Letailleur Président d’Honneur.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 21:27

woerth-retraites
Une délégation du Parti de Gauche vient d'être reçue par le ministre du travail Eric Woerth sur le dossier des retraites. Cette rencontre de plus d'une heure a été utile. Elle nous a permis de comprendre clairement les intentions gouvernementales sans attendre le document d'orientation promis pour le 15 mai prochain.
Désormais les principaux axes du projet gouvernemental nous sont connus.

Pour Eric Woerth, l'augmentation moyenne de l'espérance de vie oblige les salariés à travailler plus longtemps. En effet, il exclut toute augmentation des ressources correspondant aux besoins de financement des retraites. C'est là le cœur de son raisonnement. Certes le ministre s'est déclaré désormais prêt à envisager des rentrées nouvelles. Mais celles-ci ne sont visiblement pas suffisantes. Elles sont floues ou minimes : élargissement de l'assiette à d'autres revenus (finance, épargne) sans plus de précisions, contribution des revenus les plus élevés apparaissant surtout comme un affichage symbolique. Dès lors le ministre avance comme principale réponse au déficit des retraites un recul de l'âge légal de départ au-delà de 60 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation.

Eric Woerth laisse ouvert pour le moyen terme le passage aux « comptes notionnels » envisagé par le COR, alors même qu'il interdirait aux salariés de savoir quel sera le montant de leur pension au moment où ils partiront en retraite.

Le ministre promet également des mesures concernant la pénibilité. Sa vision rejoint celle du MEDEF. La pénibilité serait attachée à la personne et non au métier. Elle combinerait exposition à des « facteurs de risque » et examens médicaux personnalisés. On ne peut que souligner la complexité et l'injustice d'un tel système.

Face à notre argument sur le chômage élevé des seniors, le ministre parie que l'allongement de la durée de cotisation et le recul de l'âge de départ en retraite provoquerait un changement culturel dans les entreprises conduisant à conserver plus longtemps les salariés âgés. Pour le Parti de Gauche, cela méconnaît totalement les stratégies patronales à l'œuvre et la réalité de l'usure au travail.

Eric Woerth a clairement écarté l'hypothèse d'une décote supplémentaire liée à l'âge qui pénaliserait les salariés partant à 60 ans. Il reconnaît que cela multiplierait les petites pensions. Il préfère donc contraindre les salariés à travailler plus longtemps pour obtenir leurs droits.

Concernant le système de retraite des fonctionnaires, le ministre a indiqué qu'il étudiait la remise en cause de la règle des 6 mois. Mais il a précisé que dans cette hypothèse, il faudrait intégrer les primes dans le calcul des retraites. Cela pourrait coûter plus cher que le système actuel. Il a donc estimé que l'alignement souhaité par le gouvernement sur le privé devait plutôt concerner le taux de cotisation des fonctionnaires. Concrètement cela représenterait un prélèvement supplémentaire de 3 points de plus sur les traitements des fonctionnaires pour un gain de plus de 10 milliards d'euros pour l'Etat. Comme en Grèce, les fonctionnaires seraient donc saignés.

Le ministre a écarté toute suppression globale des exonérations de cotisations sociales patronales. La Cour des Comptes indique pourtant que ces dispositifs extrêmement coûteux (30 milliards d'euros chaque année) se sont montrés « inutiles » et « inefficaces ».

Enfin, malgré nos questions insistantes, le ministre n'a avancé aucune proposition pour faire face à la hausse actuelle du chômage qui est la principale cause de l'augmentation du déficit des retraites.
De cet entretien ressort cependant une bonne nouvelle, le ministre a déclaré écarter l'augmentation du taux de CSG des retraités.

Ne nous cachons pas la réalité, un bras de fer est engagé. Le droit à la retraite est menacé. Il s'agit pourtant d'un acquis social majeur des salariés. Mais c'est aussi - plus encore - un acquis de civilisation pour une société humainement avancée.

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 14:32

Mobilisation ce premier Mai pour la défense du pouvoir d'achat, des retraites et services publics. Le Parti de Gauche avec les deux comités de Rouen et son agglomération étaient présents. Bien que modeste par rapport à l'an dernier le nombre de participants prouvent à nouveau la détermination des travailleurs à défendre les acquits sociaux.IMG 1291

 

IMG 1290

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 01:34
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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 15:35

 

Ci dessous un graphique simplifié qui reprend l'analyse de la chambre régionale des comptes, que vous pouvez retrouver sur le site www.petit-couronne-ensemble.fr en lien. L'autofinancement net de la ville y est devenu négatif. L'analyse de la chambre des comptes tire d'ailleurs la sonnette d'alarme sur cette siruation fin 2007. Avec les mêmes critéres d'analyses contrairement au discours de la majorité municipale actuelle, la situation est bien plus dégradée.

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Le Budget primitif 2010, de la commune et du CCAS, aggrave l’autofinancement net disponible.  En 2009, le résultat annuel des comptes de fonctionnement  ne couvre pas les montants de la dette en capital.

Depuis 2005, l’évolution des dépenses reste toujours plus importante que les recettes.

Le rapport de la chambre régionale des comptes que vous pouvez retrouver sur notre site www.petit-couronne-ensemble.fr indique clairement qu’en 2001 la capacité nette disponible pour investir était de 997 547 €, à mon départ en 2004, elle était de   1 526 949 €. Mon successeur, Claude Piolé, déclarait au conseil municipal debut 2005 que la situation financière était bonne.

L’explication de la dégradation est simple : entre 2001 et 2004, les dépenses de fonctionnement augmentent de 5 %,  les recettes de + 7 %.

Depuis 2008, contrairement aux déclarations du Maire (Mr Randon) et de sa majorité, la situation s’aggrave : les recettes courantes seront de + 3 %, les dépenses  de + 8 % à 10 %. Le compte administratif et de gestion du percepteur en 2009 confirme 805 454 € d’excédent en fonctionnement, pour  1 013 889 € de dette en capital. Voila la vérité.  Sans  reprise d’excédents antérieurs,  de nouveaux emprunts, de recettes exceptionnelles et de reports d’investissements, nous serions en cessation de paiement. Il n'y a pas en 2010 de perte de recettes fiscales courantes, globalement entre 2007 et 2010 elle reste positif. L'année 2011 avec les réformes en cours de la TP et la dette de l'état les risques d'une perte de recettes sont grandes. Il ne faudra cependant pas imputer la situation dégradée des finances de la ville à cela, car en 2010, les recettes sont en hausses.

Le  budget prévisionnel 2010 accélère la dérive des charges de fonctionnement.

Il s'agit d'abord d'une gestion à courte vue, sans étude prévisionnelle, prenant en compte les effets financiers des décisions prises en matière de personnel, de redéploiement des services, des besoins   en maintenance et entretien des équipements, voiries, terrains, etc. consécutifs à leur usage et vieillissement, qui en est la cause principale.

Observations sur 2 faits parmi d’autres ?

- La réduction de la subvention au CCAS de 300 000 €, permettant de réduire  la hausse globale du budget ville. Conséquence : un budget de fonctionnement du CCAS voté en déficit comblé par un emprunt.

- L’annonce d’une perte de recettes de 700 000 euros, pris par référence à une recette exceptionnelle de 2008 du fond de péréquation départementale de Taxe Professionnelle. La preuve les recettes courantes  restent en hausse de 3 % par rapport à 2007.

Augmentation, à nouveau, des impôts locaux : + 2,5 % sur le foncier bâti.

La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM=40 000 Euros) que vous payez avec vos impôts est reversée par la CREA à la ville. Nous suggérons une baisse du taux d’imposition correspondant à cette somme : Le maire et sa majorité ont refusé  cette baisse du taux de la TH, préférent augmenter vos impôts.

L’investissement 2010 ne sera pas exécuté selon les prévisions. Une grosse partie de ce budget servira à combler le déficit de fonctionnement 2010 et sera utilisé de la même façon en 2011.

Les travaux engagés devront être payés, les emprunts remboursés,  la rénovation et  l’équipement nécessaire au fonctionnement des services ainsi que la remise en état de certaines voiries, (Pierre d’état, Claude Monet, etc.) ne pourront être repoussés.  L’avenue Jean Jaurès, les jardins aquatiques, etc.… inscrits déjà en 2009, risquent à nouveau d’être inscrits pour la forme.

En fait, la gestion de cette majorité est l’équivalent d’un ménage qui dépense tous les mois plus qu’il ne gagne et pour compenser cette différence ferait des emprunts. On sait où cela mène !! 

 

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 14:42

Bonjour à tous et à toutes,

Un premier pas important dans la construction de la résistance face à l'offensive de la droite sur les retraites.
à signer et à faire signer sans modération.
bando-persohttp://www.exigences-citoyennes-retraites.net/invitons-les-retraites-dans-les-regionales

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 02:21
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