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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 02:07

François Delapierre, secrétaire national du Parti de Gauche, livré une analyse critique du programme du Parti socialiste. Les militants de ce parti approuvent le fameux "projet" qui fera l'objet d'une convention nationale ce week-end. Cette double actualité m'amène à vous faire partager l'analyse de François Delapierre.

François Delapierre

"L’analyse du programme du Parti socialiste pour les élections de 2012 est un exercice ingrat. On sait d’expérience que le candidat désigné du PS en fera ce qu’il voudra. Le vainqueur des primaires aurait même pu être Dominique Strauss-Kahn, qui l’eut piétiné d’autant plus aisément qu’il n’a pas participé à sa discussion. Sa lecture requiert un décodeur doublé d’un diplôme de solférinologue. Les formulations à l’ambigüité calculée pullulent dans ces textes destinés à opérer des synthèses entre les positions contraires qui cohabitent au sein du PS comme on cache la poussière sous le tapis en se disant que personne n’ira y regarder. Enfin, il ne faut pas compter sur le secours des médias qui, faute de temps et de mémoire, se laissent abondamment bourrer le mou par les factions socialistes concurrentes qui rivalisent pour expliquer que leur point de vue l’a emporté sur tous les autres. Selon l’identité de celui qui l’alimente, le journaliste parlera donc d’un tournant à gauche ou d’un chef d’œuvre de modération. Car s’il a une vague idée de ce que contient le projet pour 2012, il n’a en revanche aucun souvenir des éditions antérieures.


LE COUP DE RABOT PERMANENT

Or la comparaison avec le programme du PS 2007 montre que la conversion démocrate du PS se poursuit malgré la crise historique que traverse le capitalisme.
Les exigences sociales sont encore revues à la baisse conformément à la doctrine démocrate. Le projet 2012 préconise un simple « rattrapage du SMIC que la droite a déconnecté de la hausse des prix » alors qu’en 2007 il voulait «porter le SMIC à au moins 1500 euros bruts le plus tôt possible dans la législature ». Il défend une simple modulation des exonérations de cotisations en cas de recours abusif aux contrats précaires. Les entreprises pourront faire le choix de la précarité en payant un peu plus, alors que le projet socialiste pour 2007 promettait : « Pour lutter contre la précarité, nous réaffirmerons la primauté du CDI sur toute autre forme de contrat de travail. » Il ne revient pas sur les réformes de la droite qui flexibilisent le temps de travail quand le projet 2007 voulait « relancer la négociation sur le temps de travail, pour étendre le bénéfice des 35 heures, avec création d’emplois, à tous les salariés. Si la négociation n’aboutit pas, la loi interviendra. »
On trouve aussi le deuxième pilier de la ligne démocrate, la confiance dans le marché. Même dans le secteur essentiel de l’énergie, le projet PS 2012 ne prévoit aucune remise en cause des privatisations et libéralisations alors qu’en 2007 il promettait de «réintroduire le contrôle public à 100 % d’EDF et mettre en place un pôle public de l’énergie entre EDF et GDF – dont nous refusons la privatisation.» De même, le projet 2012 propose une « banque publique d'investissement » uniquement dédiée à l’investissement industriel et sans moyens nouveaux puisqu’elle se contentera de « regrouper des outils existants» tandis que le projet 2007 envisageait un « pôle financier public » à vocation généraliste.
Les rares « mesures de gauche » annoncées ne changent pas la donne. Le salaire maximum, présenté comme une concession au Front de Gauche, ne concernerait que les firmes dans lesquelles l’Etat a des participations, soit 7 % des salariés dans 57 des 3 millions d’entreprises du pays. Et le « droit de partir à 60 ans » est un mot creux dès lors qu’est avalisé l'allongement de la durée de cotisations qui le fait rimer avec retraite amputée.


BIENVENUE CHEZ LES BISOUNOURS

Ce projet ne prépare aucun affrontement avec les puissances qui se coalisent pourtant actuellement contre les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe. Il ne cherche pas à combattre l’emprise des banques et de la finance internationale, n’envisage aucun affrontement avec les traités européens et semble ignorer le fait que l’oligarchie au pouvoir dans notre pays pourrait se montrer insensible aux bonnes intentions du PS.
Ainsi, le PS ne prévoit aucune mesure structurelle pour sortir la dette publique de sa dépendance face aux banques et aux marchés. Il prévoit plutôt d'affecter chaque année 25 des 50 milliards de ressources nouvelles à rembourser purement et simplement la dette. Il n’est pas question par exemple d’autoriser l’Etat à emprunter auprès de la banque centrale ou d’obliger les banques à détenir des titres de dette publique... Ce silence fragilise l'ensemble du projet du PS, car un gouvernement désarmé face aux marchés financiers serait de fait soumis à leur bon vouloir.
De même, le PS ne prévoit aucune remise en cause du cadre actuel de l'Union européenne. Cela ôte toute crédibilité à ses propositions contraires au Traité de Lisbonne : les «emprunts européens pour financer les investissements du futur (rendus impossibles par les articles 310 et 311 TFUE), la «taxation des transactions financières au sein de l'Union» (contraire à l'article 63 TFUE), (contraire aux articles 21 TUE et 206 TFUE). Quant à l’idée de «donner vie aux coopérations renforcées, proposer les contours d'un groupe pionnier adossé à la France et à l'Allemagne, autour d'objectifs précis» et la «construction avec les pays qui le voudront, dons le cadre d'une coopération renforcée permise par les traités actuels, d'une communauté européenne des énergies», elle ignore visiblement le contenu du traité qui conditionne le lancement d’une coopération renforcée à l’accord de la Commission européenne, à l’unanimité à 27 pays au Conseil (art. 329 TFUE), à la participation d’au moins 9 Etats et le prévoit uniquement pour réaliser des objectifs de l’Union sans créer de distorsion de concurrence (art. 20 TUE).
Dès lors, le projet du PS ne cherche pas à créer dans la société un rapport de forces favorable au changement. Il valide le cadre débilitant de la 5e République et abandonne toute perspective de 6ème. Il ne reprend les revendications d’aucune des grandes mobilisations de ces dernières années, sur les retraites, les sans-papiers ou les suppressions de postes dans la fonction publique… Sa stratégie est plutôt de capter le rejet de Sarkozy jusque dans l’électorat de droite. On lit ainsi un surprenant hommage aux fondateurs de l’UDF et du RPR, Chirac et VGE : « Depuis 1958, par-delà les alternances et les époques, tous ceux qui ont exercé la magistrature suprême ont contribué au rayonnement de la France. Tous sauf l'actuel chef de l'Etat. »
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 21:18
Ce qui s’est passé dans la suite de l’hôtel new-yorkais où résidait Strauss-Kahn relève non de la politique mais de la justice. Car c’est d’une accusation de crime qu’il s’agit. Avec, si celui-ci est établi, un coupable mais aussi une victime. Il faut hélas le rappeler puisque les premières réactions à cette nouvelle n’ont fait aucun cas de la femme de chambre. Nous devons donc résister sans faiblesse aux incitations médiatiques déchaînées, ne parler que de ce qui nous concerne et pour commencer, de ce que nous savons. Hélas pour les amateurs de scandales, nous ne savons rien d’éventuels faits criminels, et dans l’hypothèse contraire c’est à la justice que nous les destinerions.

Cette affaire n'a rien de politique, elle concerne un homme face à son destin, il ne s'agit pas de l'accabler avant d'avoir entendu sa version des faits. Le fonctionnement de la justice en amérique, n'a rien à voir avec la notre. Cette affaire est une aubaine pour la presse et les médias, qui cherchent d'abord à vendre leur chaine ou leur journal. Attendons encore quelques jours, pour se faire une idée sur cette affaire. L'essentiel étant d'abord de penser au projet politique pour notre pays en 2012, qui n'a que faire de cette affaire privée.

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:04

raffinerie fumée

Pour information, un indicent à 5 h 15 ce matin à la Raffinerie Pétroplus 

  Un nuage de pousssière de catalyseur s'est répandu dans l'atmosphère et est retombé sur une partie de la ville.

 

 

Ce produit n'est pas toxique, d'aprés Petroplus

  

Pour les nettoyages divers sur vos biens !

Ils doivent être pris en charge par la société Pétroplus.  Appeler Marc THEBERT au 02.35.67.48.31.

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 21:19

A l'occasion du 30ème anniversaire de l'élection de François Mitterrand le 10 mai 1981, Jean-Luc Mélenchon a présenté lundi 9 mai 2011 lors d'une conférence à l'Assemblée nationale son bilan raisonné de cette période.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 23:55

viiconvslide

Le Bloco de Esquerda (Bloc de Gauche) tenait ce week-end sa VIIème Convention nationale. Le moment est particulier dans la vie politique portugaise et dans celle du Bloco.

Un mois à peine nous sépare des élections législatives du 5 Juin. Le gouvernement démissionnaire du social démocrate Socrates a accepté un programme d'austérité drastique de l'UE et du FMI quatre jours avant la Convention.

Par ailleurs l'autre gauche portugaise a vécu deux événements de grande importance: la manifestation monstre des précaires le 12 Mars dernier et la rencontre officielle avec le Parti Communiste Portugais débouchant sur un accord gouvernemental il y a un mois.

 

Fait marquant, les 548 délégué-e-s de la Convention ont répété à l'envie les chiffres du soi disant "plan de sauvetage"* de la troika (Commission européenne, la BCE et le FMI). Toujours le même effarement à les dire et à les entendre. Ce "plan de banqueroute de la troïka" comme l'appelle Francisco Louçã, est un prêt de 78 milliards d'euros conditionné par un plan d'austérité. En tout, sur les 78 milliards

- 12 Milliards sont destinés à la recapitalisation des banque

- 54 Milliards aux taux d'intérêts de la dette

Soit 66 Milliards pour les banques !

- seuls les 12 Milliards restant pourront être utilisés dans des dépenses utiles mais nécessairement conformes aux vues du FMI...

 

Prenant exemple sur l'Islande, Luis Fazenda, dirigeant historique du Bloco, a appelé à un référendum : "le peuple a le droit de voter sur le plan de la troika". Il a rappelé qu'un gouvernement devait des comptes au peuple qui l'a élu, pas au FMI, à la Commission européenne et à la BCE que personne n'a élus et qui ne représentent qu'eux mêmes.

 

Autre point saillant: le mouvement des précaires du 12 Mars était sur toutes les lèvres ce samedi. Ce mouvement a en effet signé l'émergence du peuple sur la scène politique d'un pays qui compte deux millions de jeunes précaires, deux millions de chômeurs et 100 000 personnes en dessous du seuil de pauvreté. Le Bloco fait siennes les revendications des précaires qu'il soutient depuis la première heure. "Les mots d'ordre du 12 Mars doivent se transformer en vote le 5 Juin", "Pour nous c'est tolérance zéro avec la précarité!", "Tu as aimé le 12 mars? Fais ton 5 juin !" sont quelques uns des slogans qui ont résonné dans la salle de convention.

 

Un sujet a fait positivement débat: la façon de faire l'union avec le PCP. Inspiré par le Front de Gauche, les minoritaires souhaitent que le Bloco, le PCP, les mouvements sociaux et le mouvement des précaire se présentent en "front large" aux élections .

La majorité (80%) préfère des listes séparées mais convergentes dans lesquelles les représentants des mouvement sociaux et de précaires auraient leur place.

Il y a une raison à ce choix. Contrairement au cas français où l'union du Front de Gauche est la base et la condition de son dynamisme, les deux partis de l'autre gauche portugaise n'ont pas le même électorat. Or parmi les électeurs-rices du PCP, certain-e-s ne voteront jamais pour une liste sur laquelle il y a le Bloco et inversement. Ils auraient donc intérêt à se présenter séparément.

 

Le rejet total du PS est, lui, unanime et sans nuance. Les délégué-e-s n'ont d'ailleurs fait aucun mystère sur leur déception au sujet de l'aile gauche du PS portugais. Si personne au Bloco ne se résigne à l'idée que ses militan-e-s ne sortent pas du PS, beaucoup regrettent d'avoir soutenu le PS et son candidat Manuel Alegre dans ce but.

"Ça nuit à notre lisibilité : un coup on est avec le PS, l'autre coup avec le PCP. Ça ne doit plus se reproduire!" s'est ainsi emporté un militant très applaudi. La motion adoptée ce dimanche par le Bloco ne laisse pas la place au doute sur le sujet.

 

Dans ce contexte, Bloco annonce haut et fort "être prêt à gouverner" et enjoint tou-te-s les potugais-e-s à voter. "Le 5 Juin personne ne doit manquer. Tous au urnes!" s'est ainsi exclamé le jeune député José Soeiro.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 16:12

Les islandais votent contre le remboursement des dettes des banques privées!

par Bruno Réussite Solidaire, dimanche 10 avril 2011, 10:19
 

Le peuple ne cède pas sa souveraineté face à la menace

 

Pour la deuxième fois, le peuple islandais dit non. Non au remboursement des dettes contractées par la banque en ligne Icesave, filiale de la banque Landsbanki. Celle-ci avait fait faillite en 2008. Le gouvernement islandais avait alors décidé de la nationaliser de même que les deux autres principales banques du pays : Glitnir et Kaupþing.

 

Nationaliser les banques, oui. Leurs dettes non. Sous la menace des agences de notation, le gouvernement islandais se voit contraint de demander un crédit au FMI en 2008. Le versement des tranches du prêt est conditionné non seulement à l’habituel plan d’austérité du FMI de Strauss Kahn mais aussi au remboursement des clients britanniques et néerlandais d’Icesave. Le président islandais soumet la loi validant cette seconde conditionnalités (dite « loi Icesave ») à référendum en Mars 2010. Le peuple islandais la rejette à plus de 95% des suffrages exprimés, refusant de payer les dettes des banquiers privés.

 

Très vite l’UE menace de ne pas mener à terme les négociations d’adhésion de l’Islande à l’UE et bloque les versements du FMI. En Décembre 2010, l ’Islande se voit donc contrainte de signer un accord de remboursement des clients britanniques et néerlandais entre 2016 et 2018. Le Parlement vote en faveur de la nouvelle « loi Icesave » permettant ce remboursement, faisant fi, à la suite de l’UE et du gouvernement islandais, de la volonté souveraine du peuple islandais clairement exprimée dans les urnes un an plus tôt.

 

Ce samedi 8 Avril 2011, un nouveau référendum avait été convoqué par le président islandais pour savoir si le peuple islandais approuvait la nouvelle loi Icesave. Les premiers résultats qui nous arrivent sanctionnent nettement les menaces et l’esprit de rapine des élites financières et de l’eurocratie envers le peuple islandais. Avec d’ores et déjà plus de 55% de votes exprimés contre cette loi arrogante, les islandais donnent une nouvelle fois l’exemple à tous les peuples d’Europe.

 

Le Parti de Gauche se réjouit de ces résultats et salue le courage du peuple islandais. Dans les rues ou dans urnes, au sud comme au nord, partout les peuples reprennent le même slogan : nous ne paierons pas leur crise ! Qu’ils s’en aillent tous ! FMI dégage!

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 16:00
raffinerie-fumee.jpgDerniers jours de production pour la raffinerie
La direction de Petroplus l'a confirmé hier, lors d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise : les opérations d'arrêt définitif de la raffinerie de Reichstett débuteront en début de semaine. La première unité devrait cesser son activité lundi soir ou au plus tard mardi matin -en fonction de la vitesse à laquelle le site viendra à bout de son stock de pétrole brut, a-t-on appris de source syndicale. Les autres seront stoppées dans la foulée. Le processus complet devrait s'étaler sur une ...
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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 21:10

Avec 55,63% d’abstention, l’agonie de la Vème République s’accélère puisqu’il s’agit du plus fort taux qu’elle ait connu. Certes c’est la première fois depuis 1988 que les élections cantonales ne sont pas couplées avec d’autres élections (régionale ou municipale). A cette époque, le taux d’abstention s’était déjà élevé à 51%.

De plus, ces élections ont fait l’objet d’une occultation complète de la part des médias. Aucun débat entre les différents partis n’a été organisé. Aucune couverture médiatique pour ces élections qui s’annonçaient comme une véritable sanction pour la droite. Le summum de l’indifférence est atteint avec l’absence de soirées électorales sur les grandes chaines nationales et notamment sur le service public. Exemple typique de prophétie autoréalisatrice : les médias ont pu se féliciter d’avoir prédit le manque d’intérêt des Français pour ce scrutin après l’avoir consciencieusement entretenu.

Au-delà de ces remarques générales, il convient d’analyser plus attentivement cette abstention. On constate que des bastions traditionnels de la droite sont fortement touchés. C’est le cas par exemple à Neuilly où la participation ne s’élève qu’à 41% ou encore à Nogent-sur-Marne, ville très bourgeoise de région parisienne où seuls 35% des électeurs se sont rendus aux urnes.

Cette abstention exprime donc une rupture forte entre la droite au pouvoir et son électorat traditionnel, qui marque ainsi son rejet ou son incompréhension des politiques sarkozystes.

Bien sûr cette abstention n’est pas que le fait d’une droite déçue par ses chefs traditionnels, elle touche également les quartiers populaires et les couches moyennes. Cette insurrection froide est le symbole d’une défiance envers les dirigeants de ce pays qui servent les intérêts de cette oligarchie financière qui veut faire payer la crise au plus grand nombre, alors qu’elle en est la seule responsable. Une partie de l’abstention doit donc être rapprochée du « qu’ils s’en ailent tous ! » latino-américain ou du « qu’ils dégagent » des révolutions maghrébines.
La réponse à l’abstention n’est donc pas dans les rituelles larmes de crocodile versées à l’issue de chaque scrutin. Seul un changement politique radical redonnera un avenir démocratique à notre pays.

Bernard Lachaud

Quel constat sur le canton de Grand Couronne et Petit Couronne.

Un conseiller PS élu avec seulement 26% des électeurs inscrits.

 Sur 20 469 inscrits il ne recueille que 5 340 suffrages. Il n’a même pas rassemblé l’ensemble des votes de gauche 6 301 suffrages au 1er tour.

 

Sur Petit Couronne, alors qu’il est Maire, avec seulement 1 640 votes, 26% des inscrits, il ne rassemble même pas l’ensemble des votes de gauche 2 012 suffrages du premier tour.

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 01:43
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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 23:15

Communiqué du Parti de GaucheIMG 1433

10,38 % !

 Nous disposons à cette heure des résultats définitifs du premier tour des élections cantonales.

 Nous avons atteint l’objectif que nous avions fixé pour le Front de Gauche d’un score à deux chiffres. Les candidats étiquetés PCF ou PG par le Ministère de l’Intérieur, qui se présentaient indistinctement sous le label Front de Gauche, totalisent 815 142 voix soit 10,38% des suffrages exprimés dans leurs cantons. Parmi eux, les 243 estampillés PG par le Ministère atteignent 7,91% des suffrages exprimés, un score remarquable sachant que le Parti de Gauche affrontait ici la première élection cantonale de sa jeune histoire.

 C’est une poussée considérable par rapport aux élections de 2009 et 2010 où le Front de Gauche atteignait 6% des suffrages au plan national. Le Front de Gauche est désormais la 4e force politique du pays et la 2e force à gauche. Notre ténacité et notre clarté nous valent la confiance d’un nombre grandissant de nos concitoyens.

 
Déclaration du Front de Gauche fdg

Au soir de ce premier tour des élections cantonales, la droite persiste à nier la sanction de sa politique issue des urnes. Le rejet de la politique du gouvernement est massif dans le pays et celui qui est passé en force contre une très large majorité de nos concitoyens pour rallonger l'âge de la retraite est sanctionné. L'ensemble des forces de gauche progresse significativement par rapport au scrutin de 2004. Le Front de Gauche connaît une nette poussée.

 Le très haut niveau d'abstention est inquiétant. Il exprime le gouffre qui sépare désormais les français des institutions qui les représentent. Tous les stratagèmes auront été utilisés par le gouvernement pour arriver à ce résultat destiné à relativiser l'ampleur de son écroulement. La profonde crise de la démocratie dans notre pays éclate aux yeux de tous. Le Front de Gauche se sent conforté dans son appel à une refondation de notre république !

 La progression du FN est lourde de danger. La crise capitaliste n'en est que plus menaçante. Le Front de Gauche se porte en première ligne pour combattre les idées xénophobes et réactionnaires portées par le Front National et honteusement banalisées par la majorité présidentielle. Surtout, le Front de Gauche proposera une alternative politique cohérente aux Françaises et aux Français qui veulent rompre avec le système actuel.

 Alors qu'il se présentait pour la troisième fois devant les électeurs depuis sa constitution, le Front de Gauche poursuit son avancée.

 Les premiers résultats nous indiquent que notre rassemblement obtient un score très largement supérieur à son résultat obtenu aux Régionales de 2010. Mieux nous avons atteint notre objectif d'un score approchant deux chiffres ! Dans de nombreux cantons, nous réalisons une percée très importante avec beaucoup de candidats qui accèdent au second tour. Le Front de Gauche peut être confirmé dimanche prochain comme la deuxième force à gauche en nombre d'élus.

 Nous appelons ce soir toutes les forces de gauche, sans exclusive, à se rassembler derrière les candidats de gauche arrivés en tête au premier tour pour battre la droite et l'extrême droite.

  

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