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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:11

Alors que doit se conclure un contrat de travail à façon avec Shell, que les besoins financiers vont être débloqués pour engager les travaux de reprise d’une partie de l’activité de la raffinerie de Petit Couronne, que le groupe front de gauche au sénat est en cours de déposer un projet de loi visant à taxer les produits importés ne respectant pas à leur production les mêmes normes sociales et environnementales. Une proposition de loi, pour mettre à l'abri les actifs de Petroplus a été déposée (par Meme Guegot député 2eme circonscription de seine maritime) en urgence dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 février, à l'Assemblée nationale. Il s'agit d'éviter qu'une société responsable d'une entreprise défaillante fasse échapper un certain nombre de biens à la procédure en cours. (personne ne verra de coincidence avec la visite du candidat Sarkozy demain vendredi 24 Février)

Très clairement, cette loi d'urgence vise en premier lieu les actifs de Petroplus. En quelque sorte elle valide la lutte des salariés qui dés le 1er Janvier, se sont constitués un "Trésor de guerre" en bloquant les produits finis en stock, évalués à 200 millions d'euros.IMG 1721  

Depuis, les "suspicions" sur les conditions de cette faillite, leur donnent doublement raison, et font l’objet une information judiciaire qui est  en cours.

Cette proposition de loi, permet de sécuriser juridiquement la mise sous séquestre des stocks et des installations, qui existent déjà dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire et de l’étendre pour l’adapter à la situation de Petroplus. En l’occurrence permettre à l’autorité judiciaire, à la demande des syndicats, de saisir à titre conservatoire les éléments d'actifs dont le groupe Petroplus aurait pu exiger la restitution avant qu'une décision judiciaire ne retienne sa responsabilité dans la défaillance de son site.

La lutte des salaries de Petroplus aura déjà permis d’améliorer la législation en ce domaine. Si les salariés et leurs syndicats doivent poursuivre leurs actions, ils peuvent apprécier après deux mois de lutte les premiers acquis. Nomination d’un administrateur, contrat de travail à façon et moyens financiers permettant les travaux de redémarrage *), une loi qui valide juridiquement le blocage des produits en stock. Des étapes nécessaires certes, mais il reste maintenant l’essentiel, à savoir ; faire tourner la raffinerie pour assurer les charges de fonctionnement (maintenance, salaires etc.) et trouver dans les six mois à venir un repreneur industriel solide.IMG 1714

Et puis, pour assurer la pérennité du raffinage en France, un gouvernement qui se saisit pleinement des dossiers industriels nécessaires à l’indépendance de notre pays. Mais cela dépend du vote de chacun d’entre nous, la situation de Petroplus et la visite des différents candidats aura permis d’être plus attentif à leurs propositions, pour ma part le programme du Front de Gauche porté par Jean Luc Mélenchon est celui qui assurera le mieux l’avenir de l’industrie et de l’énergie dans notre pays.

 

*) Financement des travaux, des salaires, il faut quelque 50 millions d'euros, qui seront couverts par des avances au titre des quotas d'émission de CO2 pour 10 millions d'euros, par l'Etat aide à la ré industrialisations pour 20 millions, par Shell à hauteur de 10 millions immédiatement, 10 autres millions au fil de l'exécution du contrat.

**)Le service de presse de l'Elysée indique que Nicolas Sarkozy arrivera à Petit-Couronne à  11 h 45, une réunion à huis clos avec les représentations du personnel et les administrateurs judiciaires est prévue. Avant de quitter la Seine-Maritime, Nicolas Sarkozy fera une "allocution informelle" devant les salariés de la raffinerie aux alentours de 12 h 50.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 19:09

Le Mécanisme Européen de Stabilité consiste à graver dans le marbre les politiques d'austérité déjà menéesvisage-europe.jpg au Portugal, en Irlande et bien sûr en Grèce.  Ceci est en train de se faire dans le dos du peuple français par Nicolas Sarkozy, l'UMP et une fois de plus, par l’abstention d’une grande majorité des socialistes. Après le non du peuple français en 2005, souvenons nous que c’est grâce aussi à certains socialistes, que le traité de Lisbonne a été voté par le congrès à Versailles.
Je déplore le silence qui entoure ce Traité crucial et je m'indigne de l'absence de consultation populaire à ce sujet. Il est nécessaire, à mon avis, d'ouvrir impérativement un débat public sur cette question.

Ce traité, présenté comme un mécanisme de solidarité entre les Etats membres de la zone Euro, subordonne toute "assistance financière" des Etats au bénéfice d'autres Etats à de "strictes conditionnalités" dans "le cadre de programmes d'ajustement". Dans les faits, toute aide aura pour contrepartie les plans de rigueur préparés par la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International, dont on a pu observer les conséquences désastreuses en Grèce, au Portugal, ou en Irlande. En fait de "solidarité", ce mécanisme organise donc la casse sociale et la récession.

Les décisions de mise en œuvre du MES seront prises par un Conseil des gouverneurs composé des ministres des finances de la zone Euro. Aucun véto, aucune autorité des parlements nationaux ne sont prévus. Seule la Cour de Justice de l'Union Européenne sera compétente pour traiter des différends entre Etat et le Conseil des gouverneurs.

Les peuples européens seront encore davantage dessaisis de leur souveraineté.place-au-peuble-copie-1.jpg

De plus, les Etats adoptant le MES acceptent de fait les dispositions sur la discipline budgétaire ("règle d'or", sanctions automatiques, etc.) contenues dans le futur Traité européen sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'Union économique et monétaire (TSCG), communément nommé le Traité Sarkozy-Merkel. Ce lien contraignant est en effet précisé dès les considérants du Traité MES : "le présent traité et le TSCG […] sont complémentaires dans la promotion de la responsabilité budgétaire et de la solidarité au sein de l'Union économique et monétaire.

Ces deux textes ne sont pas déconnectés, qui vote l'un accepte à l'avance l'autre !


Hier à l’assemblée nationale, les parlementaires du Front de Gauche et seuls  20 députés socialistes dont H Emmanuelli et pour notre département Christophe Bouillon et Sandrine Hurel  ont voté contre.

Au sénat, les socialistes adopteront sans doute à quelques exceptions, un comportement identique. Mesdames et messieurs les sénateurs socialistes, qu'allez-vous voter ? Au Sénat où vous êtes majoritaires, en votant contre, vous imposeriez que ce Traité soit soumis au peuple français par référendum. A moins que votre objectif consiste à laisser passer ce traité, pour mieux nous expliquer ensuite, si Hollande est élu, que vous ne pouvez plus rien faire d’autre que de subir la loi de l’ultralibéralisme européen triomphant.

Les trahisons ça suffit ! Et bien nous avons avec notre bulletin de vote, la possibilité d’éviter cela en votant pour les candidats du Front de Gauche à la présidentielle et aux législatives.melenchon-prendre-le-pouvoir-copie-1.jpg

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 22:59

 

li,re l'article Par RAOUL MARC JENNAR sur le site de Médiapark.fr, ci dessous:

http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/160212/un-veritable-coup-d-etat-se-prepare-le-21-fevrier

 Pour rappel :

-TUE : traité sur l’Union européenne, première partie du traité de Lisbonnevisage-europe.jpg

-TFUE : traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne

-Conseil européen : réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement

- Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG) : le traité Merkel-Sarkozy encore appelé Pacte budgétaire adopté par 25 des 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement le 30 janvier 2012. Il doit être signé le 1 ou le 2 mars avant la ratification par les différents Etats signataires.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :place-au-peuble.jpg

a) le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE

b) le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Pour s’en rendre compte, il faut savoir ce qu’est le MES et de quelle procédure on use pour le faire adopter. Voir l'article publié sur le site mediapark.fr

 http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/160212/un-veritable-coup-d-etat-se-prepare-le-21-fevrier

The-babysitter-sarko-angela.jpg

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 02:14


Il y a urgence et il ne s’agit pas seulement de se défendre contre le durcissement des politiques d’austérité. Dans les coulisses d'une campagne électorale où la menace de la crise fait converger les deux principaux candidats vers des mesures bien voisines, se prépare un véritable « coup d'État » qui frappera d'abord la démocratie chère au peuple français. Tous les autres peuples de la zone euro seront ensuite soumis à la même moulinette.

Lire la suitebando-perso

Il y a urgence et il ne s’agit pas seulement de se défendre contre le durcissement des politiques d’austérité. Dans les coulisses d'une campagne électorale où la menace de la crise fait converger les deux principaux candidats vers des mesures bien voisines, se prépare un véritable « coup d'État » qui frappera d'abord la démocratie chère au peuple français. Tous les autres peuples de la zone euro seront ensuite soumis à la même moulinette.
Afin de créer le dispositif en spirale visant à faire payer par les salariés (et surtout les 53 % des couches populaires d'ouvriers et employés et les 24 % des couches moyennes intermédiaires) l'entièreté de la dette créée par la spéculation financière des patrons du capitalisme, l'Assemblée nationale est convoquée en procédure d'urgence le 21 février 2012 pour ratifier le traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et pour modifier l'article 136 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE, deuxième partie du Traité de Lisbonne) (1).
Que disent nos « politiques » ? Nicolas Sarkozy propose des référendums dans un prochain quinquennat alors qu'il s'apprête à créer la dictature financière dans les jours qui viennent. C'est donc une imposture.
Tout parlementaire qui ne vote pas contre ces textes participera à une forfaiture. L'hypocrisie de l'abstention ou du refus de vote participera de la même forfaiture.
De quoi s'agit-il ? Ceux qui prônent la concurrence libre et non faussée comme le seul moyen à ce jour de protéger un ordre social « juste » — les ordo-libéraux — sont tout simplement en train d'organiser l'effondrement, le krach de la démocratie et de sonner la fin de la souveraineté populaire.
Nous savons depuis l'intervention de Pierre Mendès-France le 18 janvier 1957 à l'Assemblée nationale (2) que le processus de la construction européenne du Traité de Rome était liberticide et préparait la dictature économique et financière couronnée par le Traité de Lisbonne : nous arrivons à l'achèvement du processus avec les projets de MES (adopté par les dirigeants des États le 2 février) et du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG, adopté par les dirigeants des États le 30 janvier dernier).
Nos dirigeants espèrent ainsi définitivement soumettre les peuples à l'oligarchie financière.
Si ce texte est voté, il faudra, à partir du 1er mars 2013 se soumettre aux diktats austéritaires du TSCG pour avoir un droit d'accès aux 700 milliards d'euros du MES. Doté de la personnalité juridique, le MES n'aura aucun compte à rendre aux citoyens des peuples, aux parlements nationaux, ni même au Parlement européen. Seule la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sera juridiquement au-dessus de lui. La CJUE et le MES seront installés à Luxembourg, nouvelle capitale (non de droit, mais de fait) de l'Union européenne, regroupant alors les pouvoirs suprêmes des nouveaux dictateurs. Des autres instances de l'Union européenne, seule la Commission européenne de Bruxelles verra ses prérogatives augmenter, tout en étant soumise au pouvoir suprême installé à Luxembourg. Donc après avoir perdu la souveraineté monétaire, voilà que l'on nous propose de perdre la souveraineté budgétaire.
Parce que tout cela est en contradiction avec l'article 14 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (3), les citoyens auront à coeur de ne pas être bernés comme à l’issue du référendum de 2005.
Signez la pétition ci-dessous, interpellez les forces politiques et vos représentants.
Et exigeons des candidats à l’élection présidentielle qu’ils prennent parti contre ce déni de démocratie !
 
Pour SIGNER aller sur le lien:  www.gaucherepublicaine.org

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 16:04

Motion de notre  groupe" Petit Couronne Ensemble." adoptée au conseil municipal du 14 février. IMG 1713
Depuis quelques mois, les salariés de la raffinerie de Petit Couronne luttent pour sauver l’emploi. Le conseil municipal  du 14 février salue et soutient leur action, qui nous concerne tous.
L’annonce par voie de presse la veille du jour de l’an 2012 d’une faillite, sans même avoir informé le personnel au préalable illustre le mépris  d’un capitalisme financier, qui passe avec ses fonds de pension, prend sa plus-value et repart, un vrai scandale !
La lutte des salariés de la raffinerie de Petit Couronne est devenue une affaire d’état et impose des mesures rapides, fortes dans trois directions.


Mettre fin aux paradis fiscaux qui échappent aux règles sociales et fiscales et qui  permettent aux fonds financiers spéculatifs de jouer en bourse, d’empocher des plus-values énormes et de disparaître aussi vite, au mépris de l’Humain.
Mettre fin à la réduction de nos capacités de raffinage en France qui met en cause notre indépendance énergétique, par l’importation croissante de produit finis venant de pays qui ne respectent pas les mêmes règles sociales et environnementales que nous imposons ici.
Cette pratique, constitue une atteinte à la concurrence équitable, détruit nos emplois, nos industries, porte atteinte à l’environnement de la planète et permet au grand patronat de remettre en cause tous les acquis sociaux.
Remettre l’Humain d’abord au cœur des projets économiques. Les salariés de la raffinerie de Petit Couronne posent d'ailleurs clairement la question de la responsabilité politique de l’état. Ça suffit, tous les citoyens sont concernés.
Le conseil municipal soutient  trois mesures portées par les syndicats qui s’imposent :
1)    Pour sauvegarder nos industries, il convient de mettre en place très vite en Europe et en France des visas sociaux et environnementaux, pénalisant les importations ne respectant pas les mêmes règles sociales et environnementales.
2)    Pour retrouver un accès équitable et républicain à l’énergie (ELECTRICITE, GAZ, CARBURANT, FIOUL) il devient urgent de construire un grand pôle public de l’énergie. Il permettra un contrôle citoyen, la sauvegarde de notre indépendance énergétique, le contrôle, la régulation et l’égalité des prix sur tout le territoire.
3)    Pour assurer durablement la vie de la raffinerie de Petit Couronne, l'Etat doit réquisitionner l’outil de travail, aider à trouver un repreneur industriel qui maîtrise la filière pétrolière, de la matière première à la vente.  Interdire le saucissonnage que les grands groupes pétroliers pratiquent depuis plusieurs années en allant chercher les profits maximums en amont ou en aval des raffineries.

Le conseil municipal de Petit Couronne, demande à l’Etat d’agir sans attendre dans ces trois directions.IMG 1714
Le conseil municipal soutient l’action de l’intersyndicale  et la lutte des salariés de la raffinerie de Petit Couronne. Il prendra toutes  les dispositions sociales et financières nécessaires pour aider les salariés et les familles de la raffinerie ou des entreprises sous traitantes  qui sont ou seront socialement et financièrement touchés par la situation.

Rendez vous Vendredi 17 février à 12H30 pour AG du personnel et lundi 20 février à 12H pour un soutien des populations de Petit et Grand Couronne.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 15:01
 
Communiqué de Eric Coquerel, conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon
 
 
On aimerait pouvoir concentrer nos critiques sur l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, mais décidément François Hollande fait fort. Après avoir salué les plans d’austérité en Grèce dimanche, voilà qu’il fait tout pour rassurer “la city” dans un interview au Gardian le 13 février. Résultat : il inquiète un peu plus la gauche. Pensait-il que les électeurs de gauche ne savaient pas lire l’anglais ? En tous les cas, ses propos, s’ils ne les désavouent pas, sont désespérants. Se référant à Tony Blair, François Hollande explique qu’on pouvait comprendre les craintes en 1981 lorsqu’en pleine guerre froide François Mitterrand avait nommé des ministres communistes au gouvernement. Mais, ouf, aujourd’hui “il n’y a plus de communistes en France”. Mieux “la gauche a gouverné pendant 15 ans pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation”. Il s’en vante alors que c’est cette politique qui entraine aujourd’hui l’Europe à la catastrophe.“There is no big fear” conclue le candidat du PS. Avec de telles ambitions, c’est sur que la finance peut être rassurée... On peut se demander s’il y a bien encore un candidat socialiste dans cette campagne. On aura en tous les cas compris qu’il n’est qu’une assurance pour une politique de gauche : le bulletin de vote Jean-Luc Mélenchon.

Le peuple de Gauche, socialistes au Parti de Gauche et Communistes au PCF, est avec les Grecs, les Espagnols, les Portugais qui luttent contre cette Europe de la finance, ils existent! Pendant ce temps, Hollande, lui cherche à rassurer à Londre la finance. Comment un vrai socialiste peut il se reconnaitre derriére un tel candidat ?

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 01:39

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 12:14

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Alors que les salariés manifestent à Paris devant le siège de l’Union Française des industries du Pétrole. Sur France Info, Eric Besson  indique ce matin sur France Info qu'il espère pouvoir annoncer d'ici à 15 jours un redémarrage  de la raffinerie de Petit-Couronne.

Goldsmith Group, un investissement contrôlé par Clemens Vedder, indique être intéressé par l'acquisition des cinq raffineries de Petroplus, mais ne fournit aucun élément sur le montant qu'il serait prêt à débourser. Ce groupe a déjà annoncé ses intentions d'acquisition dans les procédures d'insolvabilité engagées en Allemagne, Grande-Bretagne, en Suisse et engage un examen des comptes sur les sites en France.

Cette annonce fait suite à celle de l'homme d'affaires Gary Klesch, président de ce groupe qui  regarde le dossier de Petit-Couronne.

La  préoccupation de tous est de faire repartir la raffinerie très vite, car elle ne peut  rester longtemps à l'arrêt sinon le redémarrage est très coûteux.  Le cabinet d'Eric Besson  précise  qu'il s'agit bien de « l'annonce » d'un redémarrage par contrat ponctuel et non d'une solution finale  de reprise qui va prendre un peu plus de temps. Sur ce point, plusieurs pistes sont  à l'étude, il n'y a pas qu’une seule offre, ce sont les administrateurs judiciaires qui les instruisent et c'est le tribunal de commerce qui, à la fin, décidera.  A ce moment là, nous verrons et nous serons prêts à mobiliser les moyens financiers de l'Etat », précise le ministre de l’industrie.

La lutte reste donc plus que nécessaire, les annonces de repreneur éventuel donnent un peu d’espoir, mais attention ! Rien n’est fait et les conditions d’une reprise durable restent à connaitre

.IMG 1721

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 16:51

sarko et les sdfbando-perso

Le MEDEF est aux anges, il peut faire couler le champagne. En une demi-année, voilà le troisième plan de rigueur et d’austérité de l’ordolibéralisme français. Les ménages et notamment les couches populaires (53% de la population française) et les couches moyennes intermédiaires (24% de la population française) seront les principaux payeurs, alors qu’ils ne sont en rien responsables de la triple crise actuelle.

Le capital, qui est la cause de la triple crise, ne sera appelé à contribuer que de façon très minime et seulement après les présidentielles…
Quant à la banque pour l’industrie, la mise de fonds de l’Etat est très faible et la taxe sur les transactions financières est repoussée après la présidentielle.
Mais le point capital est l’augmentation de 1,6 % de la TVA et de 2 % de la CSG sur les revenus financiers, le tout pour supprimer une partie importante de la cotisation sociale patronale.  Tout est fait pour satisfaire le MEDEF et le Front national qui dit s’y opposer mais son programme vise aussi à la fiscalisation de la protection sociale. Les socialistes, critiquent fortement mais sans trop entrer dans les sujets car ils sont aussi pour la fiscalisation de la protection sociale mais via la CSG (avec fusion, avec l’impôt sur le revenu) au lieu de la TVA.

Toute l’offensive de l’ordolibéralisme vise à détruire les institutions salariales et à intégrer le budget de la Sécurité sociale (supérieur de plus de 30% au budget de l’Etat) dans le budget de l’Etat. Et faire reculer ce qui a été initié par le Conseil national de la résistance.

Lire le texte de Denis Kessler, ancien n° 2 du MEDEF le 4 octobre 2007 dans la revue Challenges où il dit qu’il faut “défaire méthodiquement tout le programme du Conseil national de la résistance”) qui vise à développer les institutions salariales (dont la Sécurité sociale) à partir des besoins sociaux. Même en cas de changement de majorité, tout ne sera pas perdu car en général les socialistes au pouvoir gardent 80 % des mesures régressives de la droite (1988 et 1997 sont des exemples).
Pour les partisans d’une République sociale, la ligne stratégique est claire : il faut d’abord chasser Nicolas Sarkozy et le futur allié de la droite néolibérale, le Front national.

Pour cela, il faut deux choses :

1)     un vote Front de gauche le plus haut possible et une discipline républicaine sans faille pour gagner au deuxième tour.

2)     Et pendant ce temps-là, il faut faire auprès des citoyens le travail d’éducation populaire tournée vers l’action nécessaire pour qu’une victoire de la gauche tout entière n’aboutisse pas aux mêmes résultats qu’en 1988 et en 1997 mais, au contraire, que la mobilisation de la société pousse la gauche tout entière à rompre avec les politiques régressives (comme en 1936). C’est le mouvement social qui alors sera la clé.IMG 1721

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 01:53
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