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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:31

manif 18 Mars paris

 

 Venue de Hollande samedi 5 Janvier, suite à leur demande un rendez-vous en mairie de Val de Reuil à  9H00, pour rappeler au Président son soutien lors de la campagne présidentielle, il sera accompagné de certains responsables du gouvernement en mesure d’apporter des réponses (ou du moins de les enregistrer pour y apporter une réponse)

 

Ø       Rassemblement sur le parvis de la Mairie de Val de Reuil à partir de 8H30

Ø       Nous apporterons nos banderoles, drapeaux, chasubles et autocollants

Ø       Pour ceux qui en ont acheté, venez avec le tee-shirt ON NE LACHE RIEN

Ø       Départ groupé de la raffinerie à 7H45DSCF0471paris 30 oct

 

 

L’audience au tribunal de commerce

Le rendez-vous est prévu vendredi 11 à 10H30

Cette audience doit définir une prolongation de la période de continuation d’activité au-delà du 16 janvier et de combien de temps. Seul le Procureur de la République peut proposer cette prolongation.

Nous sommes déjà intervenus plusieurs fois et le message doit être bien passé auprès du procureur. Il nous faut une prolongation de 3 mois, nous demandons à Hollande d’intervenir dans ce sens. Il est important que nous soyons présents pour éviter tout coup de poignard dans le dos de la part de certains.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:43

Vœux : Hollande affirme son cap social-libéral

2013 serait l'année de tous les dangers et de tous les efforts pour les Français. François Hollande l'a confirmé ce lundi soir à l'occasion de ses premiers vœux en tant que président de la République, peu souriant et pessimiste, il a beaucoup confirmer sans faire de nouvelles d'annonces. 

Il confirme son tournant social-libéral, très éloigné de sa campagne électorale, rappel des trois décisions majeures, rétablissement des comptes publics, le pacte de compétitivité de 20 milliards d'euros offert aux entreprises, et maîtrise de la finance, sur ce dernier point, le bilan risque d'être mitigé. La Banque publique d’investissement, dont les conditions de création et les moyens sont loin d'être exemplaire, la prochaine loi bancaire dont on a vu qu'elle était a minima et la taxe sur les transactions financières, qui de traîne en longueur.place au peuble-copie-2

Vantées la justice fiscale  alors même qu’une grande réforme annoncée sur ce point est abandonné, sans parler de la taxe à 75 % retoquée par le Conseil constitutionnel et faire rentrer la hausse rédicule du Smic, dans ce chapitre, vraiment de qui se moque t’il!

Outre le pacte de compétitivité, les emplois d'avenir et les contrats de génération, le chef de l'État mise beaucoup et a rappelé  qu’il faut « donner plus de stabilité aux salariés » mais aussi « plus de souplesse aux entreprises ». Bref,  conjurer une double peur : la peur du licenciement pour les travailleurs, la peur de l’embauche pour les employeurs. Il reprend donc le discours patronal de la peur d'embaucher. Les syndicats savent déjà que l'exécutif s'apprête à passer par la loi et donner raison au Medef.

L'année 2013 s'annonce donc dure pour les Français, pas un mot du président sur les hausses en cascade, les taxes et impôts divers, alors 2013, risque bien d'être aussi dur pour le gouvernement et sa majorité socialistes-écologique s’ils ne changent de cap.

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 01:25

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), indique jeudi 20 décembre. Croissance zéro, effondrement du pouvoir d’achat, atonie de la consommation : tout indique que l’économie française est au bord de la récession.place au peuble-copie-2

Les prévisions sur le front du chômage sont les plus alarmantes : le taux de chômage pourrait atteindre 10,9 % en juin 2013 (Dom-Tom compris), un niveau jamais atteints.

 

La politique économique du gouvernement est elle en train d’échouer ?

La France est en situation de quasi-croissance zéro depuis la fin du premier trimestre de 2011 et la tendance va rester strictement identique au premier semestre 2013, avec une croissance de + 0,1 % au cours de chacun des deux trimestres. 

Le gouvernement est donc en train de perdre son pari sur la croissance. Pour 2012, il avait prévue + 0,3 % de croissance, qui ne sera même pas atteint ! Selon l’Insee, la croissance ne devrait pas dépasser 0,1 %.

Pour l’année 2013, les perspectives selon l’Insee, ne dépasse pas 0,1 % à la fin du mois de juin. Or, le gouvernement a construit t son budget sur une hypothèse de croissance de 0,8 %. Pour que cet objectif soit tenu, il faudrait atteigne des chiffres de + 0,8 % au troisième trimestre et de + 1,2 % au quatrième trimestre. Ce qui est proprement impensable.

Effondrement du pouvoir d'achat

La prévision de l’Insee constitue un réquisitoire contre la politique économique d’austérité du gouvernement. La construction européenne est aujourd’hui mise au service de la généralisation des bella-centerpolitiques austéritaires, c’est une vis sans fin économique. Chaque coupe dans les dépenses publiques et la protection sociale déprime davantage l’activité. Les recettes fiscales et sociales en subissent ensuite le contrecoup. Au final les déficits se creusent, justifiant de nouveaux plans d’austérité ! Le dogme des 3% de déficit public, la réduction des investissements publics, le rationnement des services publics, notamment en matière de santé, la baisse du pouvoir d’achat avec les hausses (TVA, énergies gaz, électricités, loyers, assurances, impôts, etc.), l’explosion du chômage nous poussent dans une logique qui a déjà conduit la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie dans la récession.

Rien que de très logique !

Le pouvoir d’achat des ménages enregistre l’une de ses chutes les plus spectaculaires de ces dernières années.

Selon l’Insee la tendance est grave, pour  mesurer le « ressenti » des ménages, l’Insee neutralise les évolutions démographiques. Le pouvoir d’achat par unité de consommation accuse ainsi en 2012 une baisse de non plus – 0,2 % mais de – 0,8 % !

Par habitant, la baisse serait de – 0,7 % en 2013 et par ménage elle serait de – 1,2 %, précise encore l’Insee.

Au travers de ces chiffres, on mesure que le gouvernement socialiste  fait le choix d’une stratégie économique contestable  ou le social sert de variable d’ajustement. La récente décision de ne pas accorder de « coup de pouce » au Smic au 1er Janvier vient de le confirmer.

L’ajustement n’est d’ailleurs pas que salarial, celle du chômage est encore pire. Car, les perspectives pour les six prochains mois de 2013 sont dramatiques.manif 18 Mars paris

L’Insee relève que « malgré le léger regain d’activité au troisième trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands non agricoles a nettement reculé (– 42 000) » pendant l’année en cours. Et il ajoute : « Avec la faiblesse de l’activité, la situation sur le marché de l’emploi continuerait de se détériorer d’ici mi-2013 : en moyenne, 40 000 postes par trimestre seraient supprimés à l’horizon de la prévision. » Du même coup, le chômage enregistrerait une envolée terrible ! Après une hausse de 226 000 du nombre des chômeurs en 2012 (au sens du Bureau international du travail), la déferlante se poursuivrait aussi violemment au cours du premier semestre de 2013,  avec 109 000 nouveaux chômeurs. La France est en passe de battre le record historique du taux chômage, selon l’Insee, il pourrait culminer à 10,5 % fin décembre 2012 avant d’atteindre 10,9 % à fin juin 2013.

Que fait le gouvernement pour amortir ce séisme social ? Rien, sauf  un « choc de compétitivité » en faveur des entreprises, mais pas de « choc social » ! Dire que les 20 milliards d’euros apportés aux entreprises auront de bénéfiques retombées, alors qu’ils ne sont assortis d’aucune condition, ces sommes fabuleuses pourront tout autant gonfler les dividendes des actionnaires.

Une alternative à cette politique économique sera nécessaire.

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 01:02

 

 

Afin de faire croire à une renégociation qui n’a jamais eu lieu, Jean-Marc Ayrault multiplie depuis la rentréevisage-europe.jpg les mensonges au sujet du Traité budgétaire européen TSCG. Car c’est bien le texte signé le 2 mars 2012 par Nicolas Sarkozy qui va être soumis au vote de l’Assemblée nationale début octobre et du Sénat fin octobre.

1/ Mensonge sur la rénégociation du traité

Ayrault, le 26 août à l’université d’été PS de la Rochelle : « Les lignes ont profondément bougé. Les choses ont bougé parce que François Hollande a été élu président. »
=> Pas une ligne, ni une virgule du Traité TSCG n’a bougé depuis son adoption au sommet européen du 30 janvier 2012 puis sa signature par Sarkozy le 2 mars.

2/ Mensonge sur la taxe sur les transactions financières

Ayrault, le 26 août à l’université d’été PS de la Rochelle : « Nous avons obtenu la taxe sur les transactions financières grâce au vote du peuple français »
=> La taxe a été décidée en février 2012 sous l’impulsion de Merkel et Sarkozy, avec l’Italie, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Finlande, la Grèce et le Portugal. Elle a d’ailleurs été votée au Parlement européen le 23 mai 2012 bien avant le sommet européen de juin où François Hollande prétend l’avoir arrachée.
=> La taxe ne s’attaque pas à la spéculation puisqu’un taux réduit est prévu pour les produits dérivés, qui sont le principal instrument des spéculateurs.

3/ Mensonge sur la règle d’or

Ayrault sur France Inter le 2 septembre 2012 : « Il n’y a pas d’inscription dans le marbre, de cette obligation d’équilibre budgétaire ».

=> Jean-Marc Ayrault disait le contraire le 22 février 2012 sur son blog en dénonçant le "carcan budgétaire concocté par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel et qui étend l’austérité infligée à la Grèce à toute la zone euro".

=> L’article 3 du traité interdit tout déficit structurel de plus de 0,5% de la richesse du pays : "la situation budgétaire des administrations publiques d’une partie contractante est en équilibre ou en excédent ; [cette] règle est considérée comme respectée si le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l’objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, avec une limite inférieure de déficit structurel de 0,5% du produit intérieur brut."

4/ Mensonge sur la souveraineté du parlement

Ayrault sur France Inter le 2 septembre 2012 : « Le parlement garde sa souveraineté budgétaire ».

=> C’est faux car le traité prévoit :

  • que la Commission propose un calendrier la baisse du déficit de chaque État
  • qu’un "mécanisme de correction" soit déclenché "automatiquement" en cas de non-respect de la limite de 0,5%
  • que cette règle de déficit soit contrôlée par des "institutions indépendantes"
  • que des sanctions quasi-automatiques soient infligées aux États qui ne respectent pas la règle

5/ Mensonge sur le référendum

Ayrault affirme : « Nous refusons un référendum parce qu’il n’y a pas de transfert de souveraineté ».

=> Jean-Marc Ayrault défendait jusqu’ici la nécessité de consulter le peuple sur la poursuite de la construction européenne, qu’il y ait ou non des transferts de souveraineté. Jean-Marc Ayrault avait notamment défendu le 6 février 2008 lors de l’adoption du Traité de Lisbonne, une motion référendaire dont voici des extraits :

  • « L’Europe a besoin d’une validation populaire ».
  • « Cette motion référendaire est une exigence démocratique. Parce que l’Europe le vaut bien. Parce que c’est le droit des Français ».
  • « Que vous soyez pour ou contre ce traité, ne privez pas les Français d’un débat auquel ils ont droit. (…) Ce n’est pas une volonté de marquer des points contre le président et le gouvernement. C’est une volonté de respecter les Français ».


 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 18:44

Les syndicats ont demandé avec l’appui du gouvernement à Shell de prolonger sa livraison de pétrole brut nécessaire au maintien de l’activité, jusqu’à la cession à un repreneur. Shell a accepté de prolonger jusqu’au 7 Janvier 2013 seulement. Les conditions financières de cette prolongation sont jugées trop risquées par la direction de la raffinerie qui a pris ce matin la décision de mettre à l’arrêt progressivement la raffinerie à partir de demain matin. Sous 10 jours l’arrêt sera total.Photos-0030.jpg

Les salariés se retrouvent à la veille des fêtes de fin d’année dans la même situation que l’an dernier sans leur outil de travail. Pour autant, l’espoir reste de mise, car l’an dernier ils étaient à terre sans perspective d’avenir. Après plus d’un an de lutte, où ils ont démontré leur détermination, en redémarrant la production de Juin à Décembre, en recherchant un repreneur, en mobilisant les politiques, aujourd’hui l’arrêt est vécu comme une nécessité, certes imposée, mais qui doit permettre d’anticiper des travaux de maintenance obligatoires pour maintenir l’outil de travail prêt à redémarrer rapidement dés qu’un repreneur sera retenu ou sinon en demandant à l’état de faire réquisition, nationalisation temporaire ou plus si nécessaire.

Le gouvernement en soutenant les démarches, en annonçant la participation possible du fonds public d’investissement, démontre que l’avenir du raffinage en France est nécessaire et stratégique. Il serait donc incompréhensible qu’au final, il ne se donne pas les moyens pour préserver l’indépendance énergétique nationale. Nous espérons que Petroplus, ne soit pas au final un deuxième Arcelor Mittal, car dans les deux cas, il s’agit de sauver les emplois, de l’industrie dans l’intérêt du pays.

La lutte se poursuit dés demain avec un appel à un rassemblement à 12H devant la raffinerie avec barbecue et manifestation en centre ville dans l’après midi. Soyons nombreux, leur lutte est aussi la nôtre, demain nous défendons le contrat à durée indéterminé que le MEDEF veut remettre en cause partout.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 19:22

La situation après l’AG de ce midi est la suivante :IMG 1714

Shell accepte d’approvisionner en pétrole brut  jusqu’au 7 janvier 2013 la raffinerie. Mais les conditions financières comportent des risques.

Du coté du repreneur Net Oil, le tribunal de commerce demande à celui-ci de fournir un contrat signé garantissant l’approvisionnement par BP, à ce jour il y a une simple lettre d’intention. Une réunion à Matignon à nouveau Vendredi 14, permettra de vérifier si le dossier Net Oil est complet et permet une reprise possible sans arrêt de la raffinerie. Si non, l’arrêt se fera à la fin de cette semaine ou le 7 janvier 2013, le personnel en décidera demain en AG.

Pour la suite, si Net Oil jette l’éponge, le dossier Irakien et d’autres restent en cours jusqu’au 4 février 2013.

Nouvelle journée d'action Jeudi 13 décembre avec un rassemblement devant la raffinerie à 12H30.

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 15:53

 

La décision du tribunal impose de fait cette solution, sauf si Shell accepte de prolonger sont contrat au-delà du 15 décembre.IMG 1817 Des négociations sont en cours.

Le tribunal de commerce de Rouen a autorisé vendredi la prolongation d'un mois de la poursuite de l'activité de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), près de Rouen, en liquidation judiciaire, a-t-on appris auprès du greffe.
Cette autorisation qui venait à expiration le 16 décembre a été portée au 16 janvier, comme les administrateurs judiciaires l'avaient préconisé lors d'une audience mardi.

Cette prolongation doit permettre l'arrêt progressif des installations après la fin du contrat de travail à façon avec Shell qui expire aussi le 16 décembre.

Les syndicats demandent une cession rapide pour éviter cet arrêt qui risque de remettre en cause la proposition de Net Oil.

Cette décision ne correspond pas à la demande de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC qui demande toujours que le tribunal fixe "le plus rapidement possible" la date d'une audience permettant une cession à NetOil le seul candidat ayant déposé une offre ferme de reprise, offre jugée incomplète par le tribunal de commerce, qui refuse une nouvelle audience le Mardi 11 décembre, sans que nous ayons une explication claire de cet argument. L’ombre des majeurs du Pétrole est peut être derrière, ce qui conduit les syndicats à demander la réquisition ou nationalisation de la raffinerie. Solution d’autant plus simple que l’outil est en vente. Mais après Arcelor Mittal, le gouvernement va-t-il à nouveau décevoir les salariésIMG 1714

On lâche rien ! La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012  à la suite de la faillite de sa maison mère suisse, placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux candidats pour déposer une offre ferme. Mais un nouvel arrêt risque de condamner le site.

Prochaine assemblée générale Mardi 11 décembre à 12H45, pour prévoir de nouvelles initiatives.

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 00:30

Un gouvernement sans visages

Par François Delapierre

 

Mais alors quand disaient-ils la vérité ? Quand Montebourg voulait nationaliser ou quand Ayrault explique que ce n’est pas une bonne idée ? Quand le gouvernement avait un repreneur pour Florange ou quand il dit qu’il n’a jamais existé ? Quand il disait ne plus vouloir Mittal en France ou quand il signe un accord prévoyant de nouveaux investissements publics pour permettre à Mittal de rester ? Le fait que ces propos contradictoires aient été tenus par des personnages différents, notamment Montebourg et Ayrault, ne change rien à l’affaire. Si tout gouvernement repose sur un principe de solidarité c’est pour donner du poids à sa parole. Quand un ministre parle, c’est l’exécutif qui s’exprime. Et qui s’engage. Si les ministres parlent en leur nom personnel, leur parole n’a aucune valeur et l’Etat pas plus de crédibilité que le bureau national du PS. Dans ce cas qui gouverne pour de vrai ? L’histoire désastreuse d’Arcelor en donne une idée. C’est le « marché », c’est-à-dire les détenteurs du capital. La seule parole suivie de conséquences effectives a été celle de Laurence Parisot. Il a suffi qu’elle écarte toute idée de nationalisation, même provisoire, pour que dès le lendemain Ayrault embraie puis se couche.

L’accord signé par le premier ministre avec Mittal contredit non seulement la nationalisation avancée par Montebourg mais aussi, une nouvelle fois, les engagements du candidat Hollande à affronter le monde de la finance. Pour une fois, la finance n’était pas « sans visage ». Elle avait celui de Lakshmi Mittal. Ce dernier n’est pas un industriel mais un prédateur financier. Mittal est depuis quelques années administrateur de Goldman Sachs. C’est cette banque qui a monté en 2006 son OPA hostile sur Arcelor. Quand Mittal lance son raid boursier, Arcelor est le premier groupe sidérurgique au monde. Mais son actionnariat est fragile. Les gouvernements européens convertis au libéralisme ont renoncé à le contrôler (sauf les Luxembourgeois qui obtiendront de ce fait le maintien du siège social dans leur pays). Le petit Mittal, qui promet d’annuler tous les projets de restructuration d’Arcelor, réussit son coup. Commence ensuite la mise en coupe réglée du groupe. Il se paye d’abord, avec sa famille (sa fille devient administratrice et son fils de 23 ans directeur financier), devenant la 6e fortune du monde, se versant l’an dernier 943 millions de dividendes sur un total de 2,3 milliards d’euros, plus que le bénéfice net de 2,2 milliards. Il faut aussi payer les banques. Le groupe fait face à un endettement gigantesque. Alors que le marché mondial de l’acier s’est retourné, Mittal doit rembourser plus de 6 milliards d’euros entre 2013 et 2014. Sa dette est désormais notée comme junk bonds et lui coûte de plus en plus cher.

C’est dire le peu de valeur de l’accord signé entre Ayrault et Mittal. Le groupe est en réalité dans les mains de Goldman Sachs. Ayrault a décidé que le contenu de cet accord resterait secret contrairement à ce que réclament les syndicats. Et la transparence ? Et le dialogue social ? C’est que son contenu doit être spécialement lamentable. Le communiqué de presse publié par Mittal ne reprend même pas les éléments annoncés à la presse, notamment la relance des hauts fourneaux avec le projet ULCOS. C’est la collectivité qui paiera les salariés mis au chômage partiel. Le publier serait révéler le vrai gouvernement du pays : Parisot premier ministre, Mittal ministre du pillage improductif et Goldman Sachs au pompage des finances

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 21:34

A ce jour, plusieurs dossiers ou lettres d’intérêts existent, des visites, des rencontres se poursuivent sur le site et auprès des ministères pour compléter les dossiers. IMG 1713Le gouvernement a annoncé le 8 novembre une nouvelle piste avec un fonds souverain Lybien, ajoutant même que le Fonds de soutien à l’investissement pourrait participer au montage. Cette annonce reporte au 5 Février  l’examen par la chambre de commerce, ce qui signifie un nouvel arrêt de la raffinerie à la mi-décembre 2012.  Hors aujourd'hui ce fonds de soutien vient d'indiquer qu'il n'envisage pas d'investir sur le site de Petit Couronne.

Pour l’intersyndicale attendre le 5 février, conduit au risque majeur d’un arrêt définitif et n’est pas acceptable, d’autant qu’il y a possibilité pour eux de faire une cession dés le 4 décembre à un des repreneurs qui aura déposé ou complété son dossier.

Une grande manifestation de soutien doit donc s’organiser le 4 décembre à partir de 10H devant le tribunal de commerce,IMG 1817 avec comme slogan « la cession tout de suite » Venez nombreux, prés de 2000 personnes doivent être là selon les syndicats.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 16:41

La gauche c’est prendre le parti des salariés et de l'intérêt général, pas celui de la compétitivité et de la réduction du "coût" du travail au profit du capital !fdg

Il y a quelques semaines, le Président Hollande et sa majorité PS poussaient à l’adoption du Traité Merkozy sans en bouger une ligne, il proposaient un budget 2013, amputé de 30 milliards mais épargnant les revenus du capital. 

Aujourd'hui en reprenant le rapport Gallois, ils continuent dans la logique de réduction des dépenses publiques et sociales, largement inspirée par le patronat. Au nom de la soi-disant compétitivité, le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault accorde un nouveau cadeau indifférencié aux entreprises de 20 milliards d’impôts qui seront payés par les ménages à travers 10 milliards d’impôt dont 7 milliards de TVA et 10 milliards de dépenses publiques en moins qui s’ajoutent aux restrictions déjà prévues !

Durant la campagne présidentielle, le Front de Gauche pointait l’inaptitude du candidat Hollande à affronter réellement la finance. Malgré tout, nous n'imaginions pas l'ampleur et la rapidité à laquelle le nouveau gouvernement allait céder face aux pressions du MEDEF.FDG Rouen 1er Mai

Cette orientation politique est non seulement injuste, mais inefficace. Elle amènera la France comme l'Union Européenne à la récession, pour le seul profit des actionnaires et des spéculateurs. Elle conduira notre peuple au désastre, pénalisera ceux qui ont voulu le changement le 6 mai pour le seul bénéfice des Mme Parisot, du Medef et des 98 plus grands patrons français

Cette voie là, le Front de Gauche la refuse et en propose une autre ; celle du partage des richesses, d'une fiscalité juste, de la relance des activités socialement et écologiquement utiles. Aujourd'hui la charge des dividendes versés aux actionnaires est le double du montant des cotisations des salariés. C'est cela qu'il faut changer de toute urgence en imposant aux revenus du capital de participer à la même hauteur que les travailleurs à l'effort nationalaffiche partage des richesses

En France comme dans toute l'Europe, il faut envoyer un signal fort pour refuser toutes les politiques d'austérité. C'est pourquoi le Front de Gauche appelle à se mobiliser le 14 novembre pour la journée européenne contre l’austérité aux côtés des salariés et de leurs syndicats..

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