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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:20


 L'amnistie sociale a été votée mercredi dernier au Sénat, mais la vigilance doit rester de mise.

Guidée par sa haine de classe, Laurence Parisot se livre à un amalgame odieux depuis le vote de cette loi initiée par le Front de Gauche.et "arrachée" au groupe PS par la mobilisation syndicale et politique. C'est une satisfaction pour tous ceux qui se sont bien battus depuis des jours malgré les réticences affirmées par plusieurs ministres et responsables PS. Des dizaines de militants vont ainsi en bénéficier.DSCF0467 paris 30 oct-copie-1DSCF0473paris OCT 30

La présidente du MEDEF cherche à assimiler l’amnistie sociale à un encouragement au « cassage ». Elle veut faire passer les salariés et les militants en lutte pour de vulgaires casseurs. Mais elle ne parle pas de la violence patronale, les licenciements boursiers, la violence que les travailleurs retournent contre eux-mêmes par les suicides au travail. La vérité est que la violence salariale est rarissime. Celle du grand patronat en temps de crise est constante.

Hélas, les sénateurs PS et PRG ont cru bon de dénaturer en grande partie cette loi à coup d'amendements. Ils en ont notamment exclu tous les militants agissant dans d'autres domaines que le syndicalisme et le logement. Exit notamment l'environnement et les droits des migrants, donc les faucheurs d'OGM, désobéissants, antipub, militants antinucléaires, Notre Dame des Landes, ligne THT, Base Elèves et RESF...IMG 1440
 
La loi peut désormais être présentée à l'Assemblée Nationale. Le  gouvernement doit l'inscrive rapidement à l'ordre du jour de l'assemblée. Encore un test sur sa motivation. D'ici là, restons vigilant, tous les militants et leurs associations qui ont aujourd'hui été exclus de la loi doivent se mobiliser vis à vis de leurs députés socialistes et apparentés, car même une loi qui devrait être évidente pour tout parlementaire de gauche, ne s’obtient qu’avec une forte mobilisation.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:22

Huit mois après son élection, François Hollande, confronté à de sombres perspectives économiques, prépare l'opinion à une marche arrière sur ses principaux objectifs, notamment l'inversion de la courbe du chômage fin 2013 et la trêve fiscale prévue pour 2014.

Le 9 septembre 2012: "Nous devons inverser la courbe du chômage d'ici un an", dit-il !sur TF1. "Nous devrons y parvenir coûte que coûte", dans ses vœux aux Français le 31 décembre.

Deux mois plus tard, nettement moins optimiste après les prévisions alarmantes de la Commission européenne, il lie cette fois l'inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n'est pas prévue avant 2014, de même il semble revenir sur une trêve fiscale, indiquant qu'en 2014, la réduction du déficit public passera "d'abord par des économies" mais aussi "subsidiairement par des prélèvements supplémentaires".

Un président "prestidigitateur" qui "n'a pas cessé de mentir aux Français depuis plusieurs mois".

Jérôme Cahuzac (Budget) a expliqué qu'il faut trouver "6 milliards d'euros de recettes" supplémentaires en 2014 pour conserver "la stabilité fiscale".

Le ministre du Travail, Michel Sapin, assure pour sa part que même avec une faible croissance, les politiques de l'emploi permettront d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année 2013".

Avec une prévision de croissance pour 2013 ramenée de 0,8% à 0,1% et l'abandon de la réduction du déficit public à 3% du PIB, la priorité ce sont les économies budgétaires, une augmentation des impôts viendrait en complément. Une intervention prochaine du président de la République est évoquée et doit confirmer un nouveau tour de vis dans la rigueur, qui ressemble de plus en plus à de l’austérité.

Dans l'opinion, l'infléchissement du discours de François Hollande pourrait être mal ressenti, la pilule risque d'être difficile à faire avaler aux Français estime  certains politologues. La question d’une autre politique à gauche est de plus en plus d’actualité.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 23:40

Non au budget austéritaire pour l’UE, l'Europe est malade, les citoyens subissent.

Un trés mauvais compromis sur le projet de budget européen validé par les chefs d’État et de gouvernement vendredi. Hollande à contre courant de sa campagne présidentiel.

Ils ont déjà approuvé les saignées budgétaires nationales et l’instauration de la priorité au remboursement des intérêts de la dette sur toute politique d’intérêt général. Ils approuvent maintenant l’austérité sur les rares programmes de solidarité existant en Europe.visage-europe.jpg

Les agriculteurs, les pêcheurs, les régions, les chercheurs, les universitaires, les projets écologiques, les collectivités locales seront les premiers touchés. Les Européens les plus dramatiquement touchés par la crise y perdent aussi : le budget dédié à l’aide alimentaire passe ainsi de 3,5 à 2,1 milliards d’euros
! En revanche les aides aux grands de l’agroalimentaire et les intérêts des banques sont protégés.

Ce compromis austéritaire ne défend l’intérêt d’aucun peuple nationalement. Il détruit le projet européen. Les parlementaires européens doivent le rejeter.

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 23:16

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Mardi 5 février, 800 personnes se sont rassemblées devant la Raffinerie de Petit Couronne, le message était clair, nous sommes avec vous ! Nous avons entendu le député de la circonscription déclarer que via le FSI, l’état s’engagera sur une participation minoritaire (jusqu’à 49,99%) avec un repreneur solide.

Mardi 5 au soir, une première manche gagnée : il y avait 5 offres dont 2 déclarées sérieuses par Bercy !

Mercredi 6 nouveau coup de théâtre, les administrateurs refusent de demander une audience au tribunal de commerce, jugeant les offres non recevables parce qu’il manque des documents au dossier, une demande d’audience ne peut avoir lieu que si un dossier est complet.

L’urgence pour eux est maintenant de mettre en œuvre un plans social d’entreprise, c'est-à-dire liquidation et licenciements, ils marchent à contre courant ! Puis le ministre Arnaud Montebourg déclare à nouveau que tout va être mis en œuvre pour le faire aboutir, une offre crédible qui existe.

Très bien, plus de paroles, maintenant ils restent à passer aux actes, réclament les salariés.

Dans ce dossier, Petroplus, plusieurs questions se posent :

sur A) le rôle des administrateurs judiciaires, sont ils là pour aider à une cession de l’entreprise ou pour liquider ?

      B) letribunal de commerce est il l’endroit adapté pour traiter un dossier aussi importance ?IMG 1820

Pour ma part, j’en doute, d’ailleurs le rapport Gallois soulève le problème, il est même question de créer pour les gros dossiers une juridiction spéciale.

Quand aux administrateurs leurs missions dans ce type de dossier devraient conduire à repenser leur fonction.

Désormais, les candidats repreneurs peuvent déposer et compléter leur dossier directement au greffe du Tribunal et demander une audience de cession. C’est désormais l’enjeu !

 Une course contre la montre est ouverte, pour déboucher sur le projet industriel le plus simple à compléter et le plus solide pour l’avenir. Et demander très rapidement une audience au tribunal pour obtenir une cession.

Le ministre au redressement industriel, ne peut plus reculer, la sauvegarde de la raffinerie est la seule issue possible.

La décision d’une participation minoritaire de l’état pouvant aller jusqu’à 49,99%, via le FSI mais en évidence l’intérêt stratégique de cette raffinerie, pour l’indépendance énergétique du pays, si non pourquoi envisager d’y participer, nous sommes très proche d’une nationalisation.IMG 1830

Et puis, après avoir soufflé le chaud et le froid, avec des déclarations diverses et parfois divergentes, le gouvernement joue sa crédibilité dans ce dossier. A Montebourg, ayant aujourd’hui engagé le gouvernement dans le soutien à l’offre Egyptienne, jugé solide et crédible.

Nous sommes donc dans la dernière étape, vers la victoire.

Debout. Les Pétroplus le sont. Un repreneur sérieux, un financement public, c’est le schéma d’une nationalisation temporaire si c’est nécessaire. On n’en est pas là mais aucune hypothèse ne doit être écartée. Nous sommes nombreux à réclamer cela.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:14

Les élus du Parti de Gauche et Front de Gauche au conseil Municipal de Petit Couronne, étaient présents à l’occasion de la journée de soutien le 5 février devant la raffinerie. 

La raffinerie de Petit-Couronne doit vivre. Dés le mois d’octobre 2011, nous étions à vos coté pour une première démarche à la préfecture suite à l’annonce de la direction de Pétroplus de fermer l’unité d’huiles. Puis à la veille des fêtes de fin d’année elle annonçait sans information préalable une faillite, condamnant au chômage les 550 salariés, employés directement sur ce site auxquels il faut ajouter 350 postes de sous-traitants et plus de 3000 emplois induits et indirects.

Le groupe Petroplus espérait sans doute avoir porté un coup fatal qui mettrait tout le monde à terre. Il s’est trompé. Vous êtes entrés dans une lutte responsable et unitaire soutenue par de nombreux élus, organisations de gauche, les populations locales et nous mêmes, élus du PG et FDG au conseil municipal de Petit Couronne. Durant la période électorale ce conflit a été sous les feux de la rampe et de nombreuses promesses de sauver le site ont été formulées, y compris par le candidat d’alors Monsieur Hollande!

Votre lutte a déjoué tous les pronostics :

Le site mis à l’arrêt, vous avez tout de suite eu le bon réflexe en confisquant tous les produits finis, acte jugé illégal mais qui donnera lieu quelques mois plus tard à une loi légalisant l’action. Un trésor de guerre très utile pour la suite. Et vous l’avez fait !

L    Le site arrêté, en mauvais état, la remise en production semblait difficile, voir impossible et bien non, vous l’avez fait !

     La France est en surcapacité de production, elle doit fermer des raffineries, clame le major du pétrole et bien non, vous avez démontré chiffres à l’appui que nous étions de plus en plus dépendants d’importations.

I    Il n’y aura pas de repreneur disaient certains, et bien non votre détermination s’est répandue dans le monde et a permis de faire venir de nombreux repreneurs, de voir naître plusieurs dossiers qui les uns après les autres se sont vus recalés pour des raisons assez obscures.

 

Mais ne soyons pas dupes, ce n’est ni l’outil industriel, ni sa rentabilité qui est en cause, si certains s’acharnent à vouloir une fermeture, c’est qu’ils cachent des intérêts purement financiers en voulant raffiner dans des pays qui pratiquent le dumping social et où les normes environnementales sont moins contraignantes voire inexistantes. Ils s’arrogent en plus le droit de supprimer en même temps toute concurrence sur les territoires qu’ils désertent. Un grand marché libéral et libre, voilà leur loi, celle qui doit être combattue fermement. Mais les gouvernements qui se sont succédé ont laissé faire cette politique néfaste pour l’emploi et l’indépendance énergétique de notre pays et de l’Europe.

 

L’exemple de Shell ici est indéniable, elle a lâché il y a quatre ans cette raffinerie pour pouvoir produire avec plus de bénéfices en dehors de la communauté européenne. Elle a même le culot de ne pas vouloir assurer sa dette environnementale, en considérant que le coût de la dépollution des terrains sera largement compensé par le prix de la revente, dixit le PDG Shell France, lors de son audition au sénat.

Avec de tels propos on comprend mieux pourquoi Shell vient de recevoir en  marge du sommet de Davos le prix des entreprises ayant porté atteinte aux droits humains ainsi que des crimes environnementaux particulièrement graves, le qualificatif d’entreprises irresponsables, ce prix ils le partagent avec la banque Goldman Sachs.petroplus-5-fevrier-Coquerel.JPGIMG 1883   

                          Photo; Jean Luc Mélenchon étant retenu au parlement européen, c'est Eric Coquerel secretaire national du Parti  de Gauche qui est venu apporter son soutien aux salariés et demander au gouvernement de nationaliser s'il n'y avait  pas de repreneur.

Aujourd’hui est une date importante,  5 candidatures pour la reprise du site enregistrées au tribunal de commerce. Combien seront recevables  aux yeux du tribunal et quels sont les conditions de la reprise, à cette heure l’interrogation demeure, mais des solutions existent.

Le Gouvernement doit faire en sorte que dans les offres déposées, l’une puisse obtenir la cession. Le 5 janvier, le Président de la République, a parlé de possible intervention des fonds d’investissements. Et bien, si cela doit permettre de boucler un dossier, que cela soit fait.

Le gouvernement, sa majorité socialiste et le député de la circonscription (n°2 du PS) doivent  mettre en œuvre des mesures fortes, pour garantir un avenir au raffinage en France et en Europe :

1) - Réquisition par l'état et nationalisation de la Raffinerie si aucun repreneur n'est désigné.
2) Il faut légiférer très vite pour protéger notre tissu industriel. Des propositions de lois ont été déposées par les parlementaires du FDG.  Notamment la taxation sur les produits finis importés ou de fortes amendes sur les délocalisations ! Ces propositions ont rencontré dans toute la gauche un écho favorable pendant les dernières campagnes électorales. Qu’en est-il maintenant ?
La continuité de ce site industriel est capitale pour l'emploi dans notre région.

Demain et d’ici quelques semaines, la lumière sur les offres déposées sera totale, on lâche rien !

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 19:08


Appel de l’Intersyndicale Pétroplus à propos de ce qui se joue demain et du soutien dont ils ont besoin. 
A tous nos amis politiques, syndicaux, voisins, salariés, retraités…
A l’ensemble des journalistes,IMG 1714
 
Notre site de Petit-Couronne vit ses dernières heures d’attente avant la date limite de dépôt des offres de reprises (demain 5 Février 17H00)
Ce week-end encore, beaucoup de choses ont changé dans le contenu de ces offres et ce qui sera déposé demain n’aura peut-être plus grand chose à voir avec les dossiers qui étaient présents le mois dernier.
Le Gouvernement parle de priorité faite à l’emploi et bien, nous le prenons au mot.
Nous avons obtenu un rendez-vous ce soir à Matignon, avec les équipes des différents ministères concernés.
Le Gouvernement a tout fait pour écarter toute offre de la part d’une société iranienne, alors que cette offre non seulement n’était pas contraire à l’embargo mais était une réponse aussi à d’autres sociétés françaises mises en difficulté actuellement. Il faudra que l’on nous explique pourquoi des sociétés américaines trouvent le moyen de contourner l’embargo, que des pays comme la Corée du Sud ont une dérogation, ce qui permet d’ailleurs à la filiale coréenne de TOTAL d’acheter du pétrole iranien, et que nous, nous devrions accepter de fermer nos usines pour faire plaisir aux américains.
Maintenant, que le Gouvernement fasse en sorte que dans les offres déposées, une puisse obtenir la cession. Le 5 janvier, lors de notre entretien avec le Président de la République, à Val de Reuil, celui-ci a parlé de possible intervention « minoritaire » des fonds d’investissements. Et bien, si cela doit permettre de boucler un dossier, que cela soit fait.
 
Nous avons rendez-vous ce soir à 19H00 à Matignon au 58 rue de Varenne. Nous ferons une conférence de presse à la sortie.


Demain, mardi, date limite de dépôt des offres, nous appelons à un grand rassemblement devant la raffinerie avecIMG 1713IMG 1882 barbecue et prise de parole à partir de 12H00
Passez le mot autour de vous, nous invitons les responsables politiques et syndicaux à être présents. La parole sera donnée à la tribune à chaque délégation. 
IL faut que la presse soit présente en nombre, que les politiques et syndicalistes viennent avec leurs couleurs
 
Faisons de cette dernière étape, la marche ultime vers la victoire.
 
Si demain, une solution n’est pas trouvée, les salariés de Petroplus parleront d’un autre ton
 
Faites passer le message autour de vous
 
Fraternellement
 
Pour l’Intersyndicale
Yvon SCORNET

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 20:16

Il était une fois, il y a très longtemps, en janvier 2013, un accord visant à diminuer les droits des salariés était signé d’une part par le Medef et d’autre part par 3 syndicats CFDT, CGC et CFTC. Les “grands” médias aux ordres, la droite, le gouvernement saluèrent cet accord en le déclarant “historique”. Il l’est, parbleu, mais pas pour les raisons souvent évoquées                                                                                                         !Défilé Mai 2012

Rappelons que les syndicats signataires représentent 38,7% des votants aux élections prudhommales de 2008 :

CFDT : 21,8 %,

CFTC : 8,7 %,

CGC : 8,2 %,

et que les non-signataires représentent 49,7% des votants  :

CGT : 33,9 %,

FO : 15,8 %

Si la CGT et FO sont majoritaires, c’est la preuve, pour les médias, la droite et le gouvernement, que ce sont des populistes! Comme le peuple le 29 mai 2005 qui a osé dire non à la vérité dogmatique révélée !
Comme chacun sait, l’union du Medef, des “grands” médias ,de la droite et du gouvernement(sauf sur les questions sociétales!) sait mieux que le peuple et les salariés ce qui est bon pour tous.place au peuble-copie-2
Non seulement il déclare en “creux” que 38,7  % c’est mieux que 49,7% comme ils ont déclaré que 45 % , c’est mieux que 55% lors de la ratification anti-populaire de 2008 du Traité de Lisbonne, mais ils essayent d’intimider la représentation nationale directement élue par le peuple, appelée à voter en l’état de “l’accord” lors du futur passage au parlement, en développant l’idée que ne pas suivre les 38,7 % et suivre les “vilains canards” qui font 49,7% soit près de la moitié des suffrages, serait être contre “la modernisation des rapports sociaux”. En fait , supprimer la démocratie est un gage de modernité chez les néolibéraux de droite et de gauche

Pour vous en persuader, nous vous prions de lire cet excellent article de Frédéric Lemaire1 sur le site d’Acrimed sur le traitement médiatique de la signature de l’accord : http://www.acrimed.org/article3984.html . Reproduit dans Respublica avec l’autorisation de l’auteur.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 21:11

 

  • Le scandale des autoroutes vat-il continuer sous Hollande ?

    A l’issue du séminaire gouvernemental autour de François Hollande pour relancer l’investissement, il semble qu’une des propositions retenues puisse être d’inciter les sociétés d’autoroutes à se lancer dans de nouveaux investissements en échange de l’allongement de leur concession. autoroute-image.jpg
  • Faut-il rappeler qu’avec la privatisation des autoroutes, des milliards ont atterrit dans les poches des concessionnaires. Le réseau autoroutier français, le deuxième d’Europe derrière l’Allemagne, génère 8,11 milliards d’euros de chiffres d’affaires par an contre 4,5 milliards en Allemagne pour un réseau 30% moins long en France ! Ces autoroutes construites grâce aux impôts payés par les ménages voient leur péage augmenter chaque année bien au delà de l’inflation afin d’enrichir tous les ans un peu plus les actionnaires. Leur prix de vente a été sciemment sous-évalué lors du bradage au secteur privé. Mais cela n’a pas suffit aux concessionnaires comme Vinci : en surexploitant  les salariés, en réduisant leurs effectifs, en augmentant les prix des tronçons les plus fréquentés, les bénéfices au kilomètre ont augmenté de 30% en 5 ans.

    Malgré cela, ils osent pleurer en disant qu’ils n’ont pas de quoi investir et que c’est à l’état de le faire. Ou alors il leur faut en échange un allongement de concessions, alors qu’ils ont déjà obtenu un an de plus en 2010 grâce à Jean-Louis Borloo.
  • Hors de question ! Ni les automobilistes ni les contribuables n’ont à servir de vache à lait aux actionnaires des sociétés d’autoroutes.
  • Cela suffit ! Il n’y pas pas besoin d’autoroutes en plus alors que le réchauffement climatique glisse vers un niveau incontrôlable ! Et encore moins pour engraisser Vinci. A Notre Dame des Landes ou dans les autoroutes, Vinci dehors !



Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:36

Petroplus : un sursis le report de sa cessation du 16 Janvier au 16 Avril 2013.

Cela n’enlève pas la menace d’une cessation plus rapide si à la date du 4 Février il n’y avait pas un repreneur potentiel, mais cela laisse du temps et ouvre un nouvel horizon, que les salariés vont utiliser pour augmenter la pression.Photos-tribunal-le-11-janvier.JPG

1)       Tout doit être fait pour consolider les dossiers en cours pour le 4 février.

2)       Après leur rencontre avec le Président de la République samedi 5 janvier, un premier obstacle vient d’être gagné, le deuxième reste à atteindre : avoir un dossier, soutenu par tous, y compris par le gouvernement, dossier qui devra être déposé au tribunal le 4 février. Ce dossier existe, il nécessite l’affirmation forte d’une volonté politique du gouvernement à sauver la raffinerie. Le président ne repoussant pas l’idée d’une participation du Fonds d’investissement au tour de table avec un repreneur. Contredisant au passage son ministre au budget qui deux jours plus tôt avait déclaré que l’état n’avait pas vocation à soutenir un dossier comme Petroplus.

3)       L’état doit imposer à Shell sa contribution à la reprise du site en assurant sa dette environnementale et sociale.

Pour soutenir ces démarches, les syndicats ont de nouveau invité les politiques au niveau national à venir participer à une réunion de travail et à une prise de parole devant l’assemblée générale du personnel. 6160503532 afb2618c7c sPour l’instant, H Morin sera présent la semaine prochaine, Pierre Laurent probablement fin Janvier et Jean Luc Mélenchon confirmera sa présence.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 19:45

Mes vœux de lutte pour 2013.jlm salut mascotte

Mes cher(e)s ami(e)s,

A Petit Couronne, la raffinerie est de nouveau à l’arrêt, après un sursaut arraché de haute lutte, et elle a démontré, de Juin à Décembre 201,  sa capacité à produire, à être rentable grâce au savoir-faire des salariés.

Syndicaliste, puis  Maire de Petit Couronne de 1977 à 2004, mon slogan était le suivant : « Vivre et travailler au pays ». Pour moi, ce n'est pas un lieu géographique entouré de frontières de barbelés ou de grillages où on empêcherait les gens de circuler ici et là. Vivre et travailler au pays, c'est surtout vivre là où nous avons grandi, là où nous voulons continuer notre vie, que nos enfants grandissent et aient également un avenir. La raffinerie est cette usine qui représente aussi tout cela pour de nombreuses familles Couronnaises.

Mais encore, elle est celle qui a permis le développement d’un tissus industriel de PME, le développement de nombreux équipements publics sur la commune et de multiplier par quatre les emplois au pays, en y vivant dans un cadre de vie agréable, diversifié et accessible à tous.

Et si je me bats, si nous nous battons aujourd’hui contre la fermeture de cette usine, c’est parce qu’il nous semble invraisemblable, incongru de fermer une usine qui produit  l’énergie nécessaire à l’indépendance du pays, qui est compétitive et le sera plus encore si les conditions d’exploitation se font dans le cadre d’une concurrence loyale et régulée.

Le gouvernement socialiste doit faire voter les lois pour  cela et traduire aussi en actes ses promesses de campagne ; c'est là-dessus que le combat se porte et c’est ce que les salariés de Petroplus ont rappelé samedi dernier au Président de la République. Leur lutte n’est pas un combat corporatiste. C'est un combat pour l'intérêt général, pour notre région, notre territoire, pour le pays, pour l'Europe.

Aujourd'hui, il faut arrêter de servir un système qui se détruit, qui nous détruit ; « la finance internationale ». Voilà le but de ce combat. Et nous souhaitons gagner, pas uniquement pour nous, mais pour l'ensemble de la société, pour l'ensemble des humains et des ouvriers que nous sommes.

 

J’en profite pour faire référence à Jean Jaurès (puisque les socialistes sont au pouvoir)  qui lors d’un discours devant les mineurs de Carmaux en 1892 s'exprimait contre la bourgeoisie qui essayait de faire taire les luttes des ouvriers, la lutte des prolétaires :
« Et vous vous étonnez de la véhémence de nos paroles, de la force de nos accusations ! Mais songez donc que nous parlons au nom d’un siècle de silence ! Songez donc qu’il y a cent ans, il y avait dans ces ateliers et dans ces mines des hommes qui souffraient, qui mouraient sans avoir le droit d’ouvrir la bouche et de laisser passer, en guise de protestation, même leur souffle de misère : ils se taisaient. Puis un commencement de liberté républicaine est venu. Alors, nous parlons pour eux, et tous les gémissements étouffés, et toutes les révoltes muettes qui ont crié tout bas dans leur poitrine comprimée vibrent en nous, et éclatent par nous en un cri de colère qui a trop attendu et que vous ne comprimerez pas toujours. » 

Aujourd’hui, l’oppresseur est mondialisé, il se joue des états et des démocraties qui trop souvent capitulent. Alors mon vœu pour l’année 2013, cher(e)s ami(e)s est le suivant : ne vous taisez pas ! Combattez, luttez ! Ne laissez pas faire cette oligarchie dominante qui essaie de nous mettre à terre ! Et tous ensemble, nous allons montrer qu'un autre modèle, qu’une autre vie sont possibles  et que la finance internationale ne passera pas au détriment de l’intérêt des citoyens que nous sommes.

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