François Hollande, et son intervention du 14 juillet.
En évoquant la catastrophe de Brétigny S/Orge. Il en a tiré la conclusion qu'il fallait donner la priorité aux lignes classiques et a célébré la nécessité d'un grand service public du ferroviaire.
Pourtant, les socialistes votent au parlement européen la dérégulation du ferroviaire !
Le candidat du "changement c'est maintenant" a confirmé qu'il s'était mué en triste président de l'austérité.
Sûrement aveuglé par le soleil parisien, comme il le fait depuis un an, il a expliqué que la « reprise est là ». Il est vrai que les critères sur lesquels s’appuie François Hollande sont confondants de bêtise : « je ne vais pas m’en plaindre (que les plus riches s’enrichissent), cela veut dire que l’économie est repartie ». Or, on observe à l'inverse depuis 2008 que les écarts de richesses ne cessent de s'accroître sans que cela n'implique le moindre bénéfice économique pour le plus grand nombre, bien au contraire.
Le Président de la République a également confirmé que la future réforme des retraites verrait immédiatement une augmentation de la durée de cotisation. Pour la première fois de l’histoire, un Président « de gauche » se prépare donc, dans les faits, à reculer l’âge de la retraite.
Ce 14 juillet n’avait donc rien d‘une fête révolutionnaire : il a été marqué par le cap maintenu sur une politique économique et sociale d’austérité! C’est maintenant à la mobilisation sociale de lui répondre, dès la rentrée de septembre. Ensuite, en Mars 2014, d’élire dans chaque commune des conseils municipaux de résistance à cette politique. Avant de confirmer un véritable changement de cap en Europe en Juin prochain à l’occasion des élections européennes.