Le Parti socialiste déplore la poursuite par La Poste de son plan de réduction d’effectifs, après les 12 000 postes déjà supprimés en 2005 et 2006, alors même qu’elle annonce des profits florissants de près de 700 millions d’euros.La quête effrénée de la rentabilité conduit à une dégradation importante des conditions de travail des agents et à une baisse sensible de la qualité du service rendu aux usagers, qu’il s’agisse du temps d’attente au guichet, des plages d’ouverture des bureaux voire même de leur existence pure et simple.
Et quand le gel des recrutements d’emplois saisonniers conduit La Poste à annoncer de nombreuses fermetures de bureaux pour la période estivale, notamment dans certaines zones urbaines, nous assistons à un abandon manifeste de deux des principes fondateurs du service public : l’égalité et la continuité de service.
Le Parti socialiste dénonce la poursuite d’une logique de concurrence et d’écrémage qui conduit La Poste sur la voie de la vente par appartements, de la filialisation des activités rentables, et de la privatisation des métiers qui signera la mort du service public et de la péréquation pourtant essentielle à nos territoires.
Il s’inquiète de la disparition progressive des bureaux de poste de plein exercice en milieu rural et dans les zones urbaines sensibles et réaffirme son opposition à l’ouverture totale à la concurrence de l’activité courrier prévue pour 2009, qui ne fera que renforcer cette tendance.
Communiqué de Christian MARTIN,
Secrétaire national aux services publics